Je pense que le rasoir de Hanlon est incomplet. Je cite :
Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer.
Robert J. Halon
Que je complète ainsi :
Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer. Mais ne jamais attribuer à la bêtise ce que le profit suffit à expliquer.
L'idée m'est venue il y a quelques jours en relisant des shaarlis que j'avais mis de côté et cet article parlant d'Apple et de sa politique anti-interopérabilité/anti-concurrentielle m'y a refait penser.
Mais Timo, non 🤭 Les dégradés sur les polices de caractères existent depuis au moins MS Paint et Corel Image (c'est-à-dire pas loin des 25 ans).
Toi qui écris plein de tips sur les technos web voici un exemple en CSS tiré de Stack Overflow : https://stackoverflow.com/q/37831837
Bref aucun problème technique, sûrement un règle de design Apple qui fait qu'en interne, Apple ne veut pas.
En deux temps :
1) C'est bien Apple qui a choisi délibérément de ne mettre qu'un seul port USB-C sur ses MacBook pour vendre des câbles et adaptateurs en tout genre. C'est bien un choix marketing pensé et étudié par les meilleurs équipes de la planète afin de maximiser les profits au point absurde que cela en a fait un meme sur les internets (cf. la souris rechargeable d'Apple).
2) Quand tu écris
[...] J'ai plutôt l'impression qu'il [Timo] profite d'un article mal écrit pour dire du mal d'apple
Et ? Même si c'était vrai et que Timo ou n'importe qui d'autre dise du mal d'Apple en quoi s'attaquer à une personne morale, qui reste critiquable, et dont tu ne serais pas l'actionnaire majoritaire te toucherait ? (Sinon tu es partial, mais alors il faut le dire)
Ça me fait surtout penser au combat android vs ios si tu veux. Et si ta motivation à "debunker" les postes de Timo vient de là, alors ça s'apparente à du religieux donc on passe à autre chose, tu apprécies Apple, Timo non et basta.
Traduction / Résumé :
La Commission Européenne est un organe Exécutif qui détient également un pouvoir Législatif (sic), constituée de personnes non-élues (sic 2) et qui fait pression sur un organe Judiciaire en faisant appel d'une décision de la CJUE (à la limite why not ?) pour obtenir le jugement qu'elle souhaite afin qu'Apple soit bien imposée à 0,005 % et non 1% (sic 3 voire carrément WTF ?).
Sinon, en tant qu'indép :
- Je rends 20 % de toutes mes factures, c'est la TVA, je n'ai pas le plaisir d'une exonération de TVA à la sauce Irlandaise.
- Puis je paie environ 48 % de cotisations sur mon salaire brut (précisément je touche une indemnité de travailleur mandataire puisque je suis Présidente de ma SASU) en sachant que ce statut ne me donne pas le droit au chômage !
- Je pais aussi 33,33 % d'impôts sur les sociétés (le fameux IS sur les bénéfices) en fin d'exercice.
- Puis je paie 30 % de cotisations sociales sur ce qui reste après l'IS si je me verse des dividendes (ce que je fais et en contre-partie de ces 30 % seulement, l'argent des dividendes ne rentre pas dans le calcul de ma retraite).
- Et je suis enfin imposée sur le revenu sur l'ensemble de tout ce que j'ai touché.
- Ah oui, j'oubliais les 1 à 2 % de taxes diverses et variées, indexées sur le montant total des salaires versés incluant des petites merveilles de déclarations comme les taxes d'apprentissages (FAFIE, FAFIEC) et les frais de fonctionnement de la structure (comptable, bilan, banque, assurance RCE, dépôts administratifs, etc).
Et là, notre chère Commission Européenne n'est pas contente pour Apple parce que la CJUE demande à ce qu'Apple paie 1 % d'impôts au lieu de 0,005 % !!!
Je propose de noter l'Union Européenne à #DémocratureSur20...
Et après certains se demandent encore pourquoi je défends ardemment l'idée de quitter ce piège des peuples qui est aussi une structure mafieuse servant ses intérêts propres au détriment de tous les autres.
Pour les salariés et les clients de la firme de Cuppertino qui adorent s'offrir des iBidule, sachez que votre retraite part là, les écoles publiques de vos gosses perdent leurs financement là, la sécurité sociale est détruite à cause de ça, les hôpitaux publics manquent de subventions à cause de ça, les infrastructures routières, ferroviaires et aéronautiques sont privatisées à cause de ça, les investissements dans la recherche sont annulés à cause de ça... Alors s'il vous plaît, avant d'acheter un truc avec un pomme croquée, juste "Think Different" please, car payer c'est voter. Et pour ce qui est de l'Union Européenne, peut-être qu'un jour nous serons suffisamment nombreux à vouloir en sortir.
Très instructif car le guide montre les différences entre les GUI Android et iPhone. Je pense à @acos et @lenny pour leur projet qui pourront s'en inspirer peut-être.
Il semblerait que "iTunes va cesser de fonctionner et tous ceux qui n'ont pas un Mac, perdrons ce qu'ils ont acheté". Reprendre à quelqu'un quelque chose qui lui appartient sans son consentement, c'est du vol effectivement.
Partir du principe que les gens qui ont accepté ces CGU abusives n'auraient pas dû le faire et prétendre que c'est leur problème est une absurdité sans réflexion. D'ailleurs le RGPD met bien le doigt sur ce non-sens. Je m'explique, l'esprit du RGPD est clair à ce sujet, la liberté de choix ne peut exister que si le sujet d'un choix ne portera aucun préjudice a posteriori qui viserait à altérer son choix au moment du choix. Sinon c'est qu'il n'est en réalité pas libre de choisir puisqu'il subît une pression.
Or, dire à un client, tu acceptes en perdant tes droits sinon tu n'as que 50% fonctionnalités pour le même prix, ce n'est pas mettre en place un cadre où la liberté de choix protège de tout préjudice le consommateur, quelque soit le choix qu'il puisse faire... #Mvoyez
Bref, vous avez acheté un iPhone, iTunes vous était imposé et par transitivité les CGU d'iTunes vous étaient imposées également. Vous étiez bien contraint, si vous souhaitiez un iPhone, de tirer avec tout le package de merde iBidules et iCGU-abusives. C'est non seulement une forme sournoise de vente forcée mais en plus quelque chose qui vous oblige à renoncer à vos droits les plus fondamentaux, à savoir être le seul propriétaire et l'unique décideur de l'usage des biens que vous avez payés.
Après tant que les gens décideront de privilégier leur confort personnel instantané au type de société vers laquelle nous convergeons - et que la somme de ces choix individuels de merdes et court-termistes justifie à la perfection -, nous ne seront pas sortie de l'auberge ! Ce qui me dérange vraiment, c'est le fait de devoir vivre avec les conséquences des actes de personnes aussi peu réfléchies, car tous les GAFAM font cela et il devient impossible de trouver un Smartphone sans mettre le pied dans ces CGU de mafieux !
D'ailleurs, et je conclurai sur ça, j'attends le moment où Apple & Co nous dirons qu'il faut à présent payer le service gratuit, mais obligatoire, de stockage dans le cloud pour protéger nos données contre les abus et suppressions émanant de ces Apple & Co.
Aparté : cloud que je ne souhaite pas puisque j'ai déjà des disques durs chez moi, tout en sachant que l'appli en question m'empêchera de backuper ailleurs que dans ce cloud...
C'est littéralement les méthodes des mafias, elles vous demandent de les payer pour vous protéger de ce qu'elles pourraient vous faire. Vous payer votre agresseur pour qu'il vous protège de lui. #TellementHâte
Je relais le post de Sebsauvage :
Non, malgré les déclarations d'Apple, les iPhones ne protègent pas plus votre vie privée que les téléphones Android.
Et que personne n'a rien à cacher...
Je copie-colle le texte ci-dessous pour mémoire :
Les humains derrière Cortana, par Antonio Casilli
Antonio Casilli, membre de La Quadrature du Net, est maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé en sociologie au Centre Edgar-Morin, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Voir son site.
Qui écoute vos conversations quand vous utilisez un assistant vocal comme Cortana ? Qui regarde vos requêtes quand vous utilisez un moteur de recherche comme Bing ? « Personne », vous assurent les concepteurs de ces dispositifs, « ce sont des machines ». La réalité est toute autre, comme l'atteste ce témoignage : une jeune femme qui, sans contrat de travail et sans aucun accord de confidentialité, a retranscrit des milliers de conversations privées, recherches d'information, noms et coordonnées personnelles de personnes utilisant des produits Microsoft.
Son métier ? Dresseuse d'IA.
Malgré les allégations de leurs producteurs, les assistants virtuels qui équipent les enceintes connectées trônant dans nos salles à manger ou qui se nichent jusque dans nos poches, installés sur nos smartphones, ne naissent pas intelligents. Ils doivent apprendre à interpréter les requêtes et les habitudes de leurs utilisateurs.
Cet apprentissage est aidé par des êtres humains, qui vérifient la pertinence des réponses des assistants virtuels aux questions de leurs propriétaires. Mais plus souvent encore, ces êtres humains « entraînent » les dispositifs, en leurs fournissant des données déjà préparées, des requêtes avec des réponses toutes faites (ex. « Quelle est la météo aujourd'hui ? » : « Il fait 23 degrés » ou « Il pleut »), des phrases auxquelles ils fournissent des interprétations (ex. savoir dans quel contexte « la flotte » signifie « un ensemble de navires » ou « la pluie »).
Ces dresseurs d'intelligences artificielles sont parfois des télétravailleurs payés à l'heure par des entreprises spécialisées. Dans d'autres cas, ils sont des « travailleurs à la pièce » recrutés sur des services web que l'on appelle des plateformes de micro-travail.
Celle de Microsoft s'appelle UHRS et propose des rémunérations de 3, 2, voire même 1 centime de dollar par micro-tâche (retranscrire un mot, labelliser une image…). Parfois les personnes qui trient vos requêtes, regardent vos photos, écoutent vos propos sont situés dans votre pays, voire dans votre ville (peut-être vos voisins d'en bas ?). D'autres fois, ils sont des travailleurs précaires de pays francophones, comme la Tunisie, le Maroc ou Madagascar (qui s'est dernièrement imposé comme « leader français de l'intelligence artificielle »
Les logiciels à activation vocale tels Cortana, Siri ou Alexa sont des agents conversationnels qui possèdent une forte composante de travail non-artificiel. Cette implication humaine introduit des risques sociétaux spécifiques. La confidentialité des données personnelles utilisées pour entraîner les solutions intelligentes est à risque. Ces IA présupposent le transfert de quantités importantes de données à caractère personnel et existent dans une zone grise légale et éthique.
Dans la mesure où les usagers des services numériques ignorent la présence d'êtres humains dans les coulisses de l'IA, ils sous-estiment les risques qui pèsent sur leur vie privée. Il est urgent de répertorier les atteintes à la privacy et à la confidentialité associées à cette forme de « digital labor », afin d'en estimer la portée pour informer, sensibiliser, et mieux protéger les personnes les plus exposées.
Témoignage complet de JulieJ'ai travaillé comme transcripteuse ('transcriber') pour améliorer la qualité de la version française de Cortana, "votre assistante personnelle virtuelle" proposée par Microsoft. Je travaillais en télétravail pour une entreprise chinoise qui avait Microsoft pour client. J'ai commencé en Avril 2017 et arrêté en Décembre 2017.
J'ai pu constater directement le type de données que Microsoft collecte via son petit monstre Cortana, car les données audio qu'elle collectait passaient entre nos mains (et nos oreilles !) pour analyse et correction.
Microsoft, voulant améliorer les capacités de compréhension de Cortana, collectait les données des utilisateurs 'consentants'. Donc, quand ces utilisateurs s'adressaient à Cortana, celle-ci collectait, enregistrait ce qu'ils disaient. Ensuite, Microsoft récupérait tout ça, envoyait une partie des enregistrements à la compagnie pour laquelle je travaillais, et celle-ci mettait le tout sur notre plate-forme de télétravail.
Les transcripteurs se connectaient, et écoutaient un par un les enregistrements. Les pistes étaient généralement très courtes, entre 3 et 15 secondes en moyenne (mais pouvaient parfois durer plusieurs minutes). En fonction des projets sur lesquels on travaillait, on devait réaliser entre 120 et 170 transcriptions/heure. Plusieurs milliers de pistes étaient déposées quotidiennement sur notre plate-forme.
On écoutait l'enregistrement audio, ensuite un texte s'affichait, nous montrant ce que Cortana avait compris et retranscrit. Notre travail était de vérifier si elle avait bien compris - si ce n'était pas le cas, on devait corriger le texte, la moindre faute de compréhension, de conjugaison ou d'orthographe. Une autre partie du travail consistait à ajouter des tags dans le texte signalant les événements sonores qui pourraient expliquer pourquoi Cortana avait mal compris ceci ou mieux compris cela.
Je n'ai pas le détail de la suite du processus, mais j'imagine qu'ensuite, les données que nous corrigions étaient envoyées à une équipe de techniciens, programmeurs et autres génies de l'informatique qui s'occupaient de faire comprendre à Cortana comment ne pas répéter les mêmes erreurs.
Je me demandais à chaque fois si ces gens avaient conscience qu'une personne extérieure allaient entendre leurs petits délires sexuels
Les données qu'on écoutait allaient d'Utilisateur A qui dit simplement "Hey Cortana, quelle sera la météo demain?" à Utilisateur B qui demande en chuchotant à Cortana de lui trouver des vidéos porno de telle ou telle catégorie...
Il y avait leurs recherches internet, leurs interactions directes avec Cortana ("Hey Cortana, raconte-moi une blague", "imite la poule", "est-ce que tu m'aimes?", "est-ce que tu ressens la douleur?"…). Les utilisateurs peuvent aussi dicter du texte : messages, documents texte (résumés de cours, comptes-rendus professionnels...), adresses GPS, courriers administratifs (avec par exemple leur numéro de sécurité sociale), etc. ; nous avions accès à tout ça.
Elle peut être connectée à des consoles Xbox, on avait donc aussi des enregistrements provenant de ce service-là. Il y avait notamment des morceaux de communication en ligne (principalement d'ados et d'enfants) qui discutent sur les jeux en réseaux.
On avait également de nombreux extraits de conversations en ligne, sûrement sur Skype, provenant de personnes qui utilisaient un service de traduction instantanée (Microsoft Translator mais peut-être aussi Skype Translator, je ne suis pas certaine).
Nous n'avions jamais l'intégralité des conversations évidemment, elles étaient découpées en petites pistes ; cependant on pouvait tomber sur plusieurs morceaux d'une même conversation dans une même série de transcriptions (c'était suffisant pour dresser un profil basique de l'utilisateur ou de son humeur du moment par exemple).
On avait des conversations diverses, vraiment toutes sortes de choses, notamment souvent les séances sexcams de certains utilisateurs qui avaient besoin d'un service de traduction pour se faire comprendre, et dans ces cas-là les transcriptions étaient très explicites (parfois amusantes, parfois glauques). Je me demandais à chaque fois si ces gens avaient conscience qu'une personne extérieure allaient entendre leurs petits délires sexuels. Cortana ne fait pas le tri...
Enfin, il y avait beaucoup d'enregistrements involontaires, où des personnes discutent entre elles (dans leur voiture, à la maison, avec leurs enfants sur le chemin de l'école...) tandis que Cortana est dans les parages (tablette, téléphone portable, ordinateur, etc.) et s'est déclenchée de manière non-sollicitée et a tout enregistré.
(D'ailleurs, on avait aussi beaucoup d'utilisateurs qui insultaient tout simplement Cortana, car elle s'était déclenchée de façon non-sollicitée, ou avait mal compris une requête... Vous n'imaginez pas le nombre de fois où j'ai entendu "Sale pute Cortana !" )
On avait ainsi accès à énormément de données personnelles, que ce soit des bribes de conversations privées en ligne ou bien hors ligne.
N'importe qui pouvait être engagé
Pour pouvoir être embauché (ils recrutaient en grand nombre), il fallait s'inscrire sur le site de l'entreprise, postuler puis suivre une formation en ligne conclue par un examen final. Si on avait un pourcentage de réussite satisfaisant, on était engagé. Auquel cas, le manager nous faisait créer un compte sur le site internet de télétravail (une plate-forme externe, utilisée par plusieurs compagnies comme celle qui m'avait engagée), et le travail commençait.
Il n'y avait pas besoin d'envoyer son CV, ni aucun entretien individuel avec un responsable ou un manager (ni par téléphone, ni par Skype, ni e-mail, rien). N'importe qui pouvait être engagé et avoir accès aux enregistrements du moment qu'ils en avaient les compétences techniques, que l'examen final avait été réussi. Pourtant, nous avions accès à des informations sensibles et personnelles.
Beaucoup de personnes ignorent ou oublient que les données collectées par Cortana (et autres outils du genre) ne sont pas uniquement traitées par des robots, mais bien aussi par des êtres-humains.
En m'inscrivant sur le site de l'entreprise, j'ai accepté ses conditions d'utilisations en cochant machinalement des petites cases, celles-ci parlaient d'une multitudes de choses, mais à ce que je me souviens il n'y avait pas d'emphase spéciale sur le respect de la vie privée des utilisateurs de nos clients. Et à aucun moment j'ai signé de ma main un contrat de confidentialité.
Ils m'ont pourtant bien demandé de signer et renvoyer un document relatif aux taxes et impôts ; ils auraient pu en faire autant pour le respect de la confidentialité.
Et sur plus d'une cinquantaine de pages d'instructions détaillées sur comment traiter les transcriptions, pas une seule ligne ne mentionnait le respect de la vie privée des utilisateurs. Pas un seul des nombreux e-mails du manager que nous recevions chaque semaine, rien n'a jamais été dédié au respect de la vie privée (en ligne et hors ligne) des utilisateurs.
Et ce dont je parle ici ne concerne pas uniquement les utilisateurs français de Cortana, il y avait des équipes de transcripteurs pour une multitudes de langues (anglais, portugais, espagnol, etc.). On avait le même manager et les mêmes instructions générales.
En théorie, les données étaient anonymes pour les transcripteurs, c'est-à-dire que nous n'avions jamais les identifiants des utilisateurs que nous écoutions, et les pistes étaient généralement distribuées de façon aléatoire et désordonnée, en plus d'être parfois découpées. Cependant, inévitablement il arrivait que les utilisateurs révèlent un numéro de téléphone, une adresse, des coordonnées, date de naissance, numéros importants, événements auxquels ils allaient se rendre, etc.
Certaines voix se reconnaissent facilement, et bien que les pistes étaient aléatoires et dans le désordre, mises bout à bout elles auraient dans quelques cas pu suffire à un transcripteur déterminé pour identifier un utilisateur. De plus, on travaillait tous depuis nos propres ordinateurs, il était donc facile de récupérer les enregistrements qu'on traitait si on le voulait.
Selon moi, ce n'était pas bien sécurisé, surtout quand on considère le fait qu'on avait aussi beaucoup d'enregistrements provenant d'enfants. Mais il faut comprendre que ce genre de traitement de données est de toute façon impossible à sécuriser entièrement (encore moins quand on sous-traite), car des données récoltées massivement ne peuvent pas être triées parfaitement, des informations sensibles passeront toujours.
Beaucoup d'utilisateurs se sentent dépassés par tout ça, et les GAFAM savent exactement comment en tirer parti
Enfin, j'aimerais parler du fait qu'il me semble évident que la plupart des logiciels de reconnaissance vocale et assistants virtuels doivent se construire comme Cortana, donc il est important que les gens mesurent ce qu'utiliser de tels logiciels implique (ce que j'ai décrit n'est assurément pas juste typique à Microsoft).
Avec l'affluence des nouveaux ''assistants personnels virtuels'', le champs des possibles pour la collecte de données s'est développé de manière fulgurante.
Le modèle de Microsoft (et les autres GAFAM) n'est pas basé sur le respect de la vie privée et la non-intrusion, c'est le contraire.Les outils comme Cortana sont hautement intrusifs et ont accès à une liste impressionnante de données personnelles, qu'ils exploitent et développent simultanément.
La collecte de données qu'ils peuvent permettre peut être utilisée à votre insu, détournée, utilisée contre votre gré, tombée entre de mauvaises mains, être exploitée à des fins auxquelles vous n'avez jamais consciemment donné votre accord…
Personnaliser les paramètres de confidentialité de services de ce genre requiert parfois des compétences en informatique qui dépassent l'utilisateur amateur, et des écrans de fumée font oublier que vous sacrifiez et marchandez votre vie privée à l'aide de formules comme "personnalisation du contenu", "optimisation des résultats", "amélioration de votre expérience et de nos services".
Beaucoup d'utilisateurs se sentent dépassés par tout ça, et les GAFAM savent exactement comment en tirer parti.
Merci beaucoup à Julie pour son témoignage !
Le grand capital dans son hypocrisie parfaite est toujours plus drôle que jamais. #ThinkDifferent
Pour toi Chlouchloutte.
Tout est dans le titre. Je ris tellement à cette annonce. En effet, les consommateurs des produits Apple sont leurs propres bourreaux. Je ne comprends pas que l'on puisse cautionner ce genre de comportement. Pour moi payer c'est voter et les clients d'Apple votent pour la surveillance de masse, ils votent pour l'exploitation humaine, ils votent la réduction de leurs droits face aux corporations...
En d'autres mots, ces gens choisissent la construction d'un monde merdique qui soit systématiquement plus merdique que l'état précédent ; ils optent sciemment, par aveuglement idéologique, à cause du phénomène d'escalade de l'engagement ou tout autre dérive psychologique, cette dégringolade vers une situation où les individus qui ne possèdent pas des millions ne sont plus rien.
Bravo les mecs, encore un petit effort et seule la mort nous délivra. #Bisous
À faire tourner comme info.
Je reprends l'idée de l'article (et le résumé de Timo) :
- iOS9 sur iPhone requiert iTunes 12.
- iTunes 12 requiet OSX 10.8.5+ pour fonctionner sous un Mac (le PC)
- OSX 10.8.5+ requiert de posséder un Mac neuf pour accepter de tourner (incompatilibté).
En résumé, mettre à jour son iPhone ou acheter le dernier iPhone implique de changer son iMac... Sont vraiment balaises chez Apple, d'autant que les utilisateurs de Windows sont épargnés (continuons de traire les vaches qui de toute façon ne comprennent pas ce qui leur arrive).
Gros lol, une cage dorée reste une prison les amis :D
Lisez bien cet article, comprenez bien les conditions d'utilisation de ces deux plate-formes :
- de Windows 10 : interdiction d'implémenter un logiciel qui compile en JIT (Just In Time) ;
- de iOS : d'utiliser un autre moteur de rendu que le Webkit fournit par Apple (faut pas avoir de meilleurs perfs que le produits) ;
Et bordel, rendez service à toute l'humanité et cassez-vous de cette plate-forme de merde. Ce sont d'immenses cages dorées qui nuisent à la concurrence, amplifient l'obsolescence programmée, dégradent volontairement les performances et violent votre vie privée.
Pour vous aider : http://www.linuxmint.com/edition.php?id=186
Linux vs GAFAM (Google Amazon Facebook Apple Microsoft) nous espionne.
Comment lutter contre ? Comment réagir ? Que faire ?
Article suggéré par Chlouchloutte. Ô joie de l'existence du Dieu Apple sur Terre.
Ca fait longtemps que je n'étais plus allée sur HTeuMeuLeu. Sa réflexion sur la réaction d'Apple sur le massacre perpétué dans les locaux de Charlie Hebdo est plus que pertinente à mon sens.
Ohhh le troll. Mais qu'est-ce que j'ai rigolé ^^.
Via hoaro : http://links.hoa.ro/?RvbS4w
Ce matin, en chemin vers le travail, je discutais avec Chlouchloutte des différents OS sur mobile. Alors au début ça partait de "c'est plus facile une GUI en pixel avec des hauteurs/largeurs fixes à la iOS" et moi de répondre "nan le relatif mieux, ça s'adapte toussa", et Chlouchloutte "mais Apple s'trop bien, tu as que deux ou trois types d'écrans c'est plus facile".
Bref, ça sentait la montée en puissance puis finalement pas trop. Le sujet a dévié vers en quoi l'outillage de l'un est mieux (IDE, SDK, etc), en quoi l'API est moins bien, la performance des systèmes, etc.
Alors pourquoi ce post me direz-vous ? Tout simplement parce qu'une fois sortie de la discussion et étant revenue sur mon Androïd, je me suis souvenue d'une chose, une chose simple, bête, un peu méchante certes mais tellement réaliste : Androïd ça reste une belle saloperie !!
Si techniquement Androïd est un Linux et iOS un Unix, les deux systèmes m’écœurent profondément. D'une part parce qu'ils ne sont pas libres (le noyau d'Androïd est libre mais les applications ne le sont plus...) Coucou Google, je pense que 'zetes des connards je vous hais voilà !
En, fait je n'aime pas l'ergonomie d'Androïd, je n'aime pas le garbage collector applicatif, je n'aime pas le manque de réactivité des appareils et surtout je déteste le concept de viol de la vie privée par pur mercantilisme. Alors pourquoi pas iOS ?
Parce que c'est pareil !! Je n'aime pas l'apparence générale du système mais encore ça c'est très personnel, le modèle de vente ultra-fermé, les retards fonctionnels dans les usages (absence d'un système de fichier, aucune interopérabilité avec n'importe quoi qui ne soit pas un iBidule et cette bouze DRMisée iThune). Mais le pire, c'est qu'iOS viole la vie privée de la même façon qu'Androïd avec cependant le mérite de cacher cela le plus efficacement possible à leurs utilisateurs, du coup, et contrairement à Google, ils paraissent propre sur eux.
Aussi je me suis posée la question : mais pourquoi je défendais Androïd ??? Je veux dire que Chlouchloutte avait raison sur pas mal de points (intégration merdique du SDK aux IDE - coucou Eclipse 'zetes des connards aussi -, modèle de développement inadapté aux devs néophytes - encore que ça... -, API graphique calquée sur ce qu'on faisait au début des années 2000 avec du candy eyes en plus).
Et bien tout simplement parce qu'au fond de moi j’exècre Apple encore plus que Google. Qu'on se le dise, je n'aime vraiment pas Google, c'est juste qu'ils sont tellement présents que je n'ai presque pas le choix de passer par eux. Le seul mérite que je leur confère, c'est de contribuer financièrement au développement de logiciels libres et c'est uniquement grâce à ce petit point que je les défends eux plutôt qu'Apple.
Mais les seuls pour l'instant qui me donnent l'envie de tester leur produit, ceux en qui j'ai confiance depuis plus d'une décennie, ce sont les gens de Mozilla parce que dans leurs actes, dans leurs paroles et dans leurs idées, leur préoccupation c'est moi et non le marché et le "bizness". Je préfère encore avoir un smartphone moins performant, moins beau, moins fonctionnel... mais qui :
1) Respecte ma vie privée.
2) Me permette de l'utiliser comme MOI je le veux.
3) Ne participe pas à l'obsolescence programmée.
4) N'essaie pas de m'interconnecter à ces bon-dieu de réseaux sociopathiques.
Bref, je conclurai par ceci : Androïd c'est de la brave merde mais iOS aussi.
Pour une fois qu'un article du Monde m'intéresse...
Eh oui, les sociétés richissimes accumulent tout le capital et au final, elles ne laisseront que des bouchées de pain aux autres. Amasser 5000 milliards $ après "la crise de 2008" dès 2011 fallait le faire certes mais il fallait oser surtout !
Quid de ce qu'elles possèdent dans les paradis fiscaux (i.e. non déclaré/pas vu pas pris) ?
Via Sebsauvage : http://sebsauvage.net/links/?TC0_DQ