Alors, vous n'êtes toujours pas convaincu ?
L'intérêt géostratégique de l'Allemagne passera toujours avant celui de la France, tant que nous resterons dans l'Union Européenne. Macron va sans doute, encore une fois, se mettre à genoux devant l'Allemagne, et vendre les intérêts du pays au plus offrant (qui en l'occurrence n'offre rien du tout).
Et pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne retrouve la capacité de décider de son propre avenir.
Ou comment l'Union Européenne, avec Michel Barnier comme négociateur en chef, va encore tout faire pour emmerder le Royaume-Uni dans les négociations d'un accord de commerce.
Mais, si les relations entre les deux entités resteront vraisemblablement cordiales, le problème se situe ailleurs pour les partisans du projet européen : un pays qui quitte le bloc est une première qui va marquer un précédent indélébile dans son histoire.
La ministre en plein exercice de provocation. No comment.
Non, ce qu'il fallait retenir de cet article, c'est ceci :
"Si l'âge pivot reste dans la loi, c'est non, c'est clair", a déclaré ce 9 janvier à l’AFP le chef de la CFDT, Laurent Berger.
D'abord, rien à battre que l'âge pivot soit abandonné. C'est la réforme au complet qu'il faut dénoncer et arrêter. Il s'agit en réalité d'une subtilité de langage : cette simple phrase fait passer Laurent Berger pour un opposant à la réforme, alors qu'il cible un point spécifique de cette réforme. Mais pourquoi cette ambiguïté ?
Je suis désolé d'en remettre une couche, mais il semble que cela soit nécessaire pour les durs de la feuille (et autres légumes contemplatifs) :
La Confédération Européenne des Syndicats finance ces syndicats. Autrement dit, l'Union Européenne finance ces syndicats. La même Union Européenne qui demande instamment à la France de poursuivre la réforme des retraites.
Laurent Berger est une ordure à la tête d'un syndicat qui n'oppose qu'une résistance de façade à la réforme des retraites. Il a tout intérêt à pourrir le mouvement social, afin de continuer à toucher ses subventions. Et même s'il s'agit de lui ici, les quatre autres sont à mettre dans le même panier.
Vous voulez vous opposer à cette réforme ? C'est très bien. Mais ne vous laissez pas manipuler par des corrompus et des menteurs.
Les informations sont disponibles publiquement sur des sites officiels. Il suffit d'être curieux et d'avoir un esprit critique.
La SNCF, nouvelle victime des eurobéats.
Mais j'en vois qui en doutent (encore!). Pour ceux-là, rien de tel qu'un peu de lecture. Le rapport COM(2012) 313 final dit ceci :
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
[...]
RECOMMANDE que la France s'attache, au cours de la période 2012-2013 :
[...]
- à poursuivre les efforts pour supprimer les restrictions injustifiées dans les professions et secteurs réglementés, notamment dans le secteur des services et du commerce de détail; à prendre de nouvelles mesures pour libéraliser les industries de réseau, notamment sur le marché de gros de l’électricité, pour développer les capacités d’interconnexion dans le domaine de l’énergie et pour faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Voilà. C'est marqué noir sur blanc :
faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Et au cas où vous n'auriez pas compris que la SNCF allait cesser d'être un service public, il suffit de voir qui a été choisie pour s'assurer de la rentabilité des gares en France.
PS: cet article de fond vous dira tout sur la privatisation du rail français.
Je déterre ce post de mai 2018, car dans le contexte actuel de grogne au sujet de la réforme des retraites, connaître la cause des causes est FONDAMENTAL.
Pour comprendre pourquoi cette réforme nous est imposée, il faut connaître ses commanditaires.
L'article 120 du TFUE dit ceci en préambule :
Les États membres conduisent leurs politiques économiques en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l'Union, tels que définis à l'article 3 du traité sur l'Union européenne, et dans le contexte des grandes orientations visées à l'article 121, paragraphe 2. [...]
Mais que sont donc ces "grandes orientations" ? Regardons cet article 121.
L'article 2 dit ceci :
- Le Conseil, sur recommandation de la Commission, élabore un projet pour les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l'Union et en fait rapport au Conseil européen.
Le Conseil européen, sur la base du rapport du Conseil, débat d'une conclusion sur les grandes orientations des politiques économiques des États membres et de l'Union.
Sur la base de cette conclusion, le Conseil adopte une recommandation fixant ces grandes orientations. Le Conseil informe le Parlement européen de sa recommandation.
Mais c'est quoi le Conseil Européen ?
Le site officiel nous dit qu'il s'agit d'un organisme dont le rôle est de "définir les grandes orientations et priorités politiques de l'Union européenne". En sont membres les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'UE, le président du Conseil européen et le président de la Commission européenne.
En clair, ce sont ces personnes qui décident de l'avenir politique des pays membres de l'UE et de leurs 500 millions d'habitants. Votre avenir politique.
Avec l'article 3, la pensée européenne se précise :
- Afin d'assurer une coordination plus étroite des politiques économiques et une convergence soutenue des performances économiques des États membres, le Conseil, sur la base de rapports présentés par la Commission, surveille l'évolution économique dans chacun des États membres et dans l'Union, ainsi que la conformité des politiques économiques avec les grandes orientations visées au paragraphe 2, et procède régulièrement à une évaluation d'ensemble.
Ici, on apprends que le Conseil "surveille la conformité des politiques économiques avec les grandes orientations" qu'il a édictées. Les pays sont donc contraints de se soumettre, à la longue, aux desiderata du Conseil (composé, je le rappelle, d'une trentaine de personnes).
Chaque année, un rapport des Grandes Orientations des Politiques Economiques (GOPE) est donc publié pour chaque pays membre de l'UE, y compris la France.
Dans le millésime 2018, dont je parle dans le post en titre, on apprend dans les considérants que :
Actuellement, 37 régimes de retraite coexistent en France. Ils concernent des catégories de travailleurs différentes et fonctionnent selon des règles qui leur sont propres. Une uniformisation progressive de ces règles améliorerait la transparence du système, renforcerait l’équité entre les générations et faciliterait la mobilité de la main-d'œuvre. Une harmonisation des règles de calcul contribuerait également à une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Si les réformes des retraites déjà adoptées devraient réduire le ratio des dépenses publiques de retraite à long terme, un système des retraites plus simple et plus efficient générerait des économies plus importantes et contribuerait à atténuer les risques qui pèsent sur la soutenabilité des finances publiques à moyen terme. Selon une étude récente, l’alignement de différents régimes de retraite des secteurs public et privé réduirait de plus de 5 milliards d’EUR les dépenses publiques à l’horizon 2022.
On sent bien ce qui dérange ces braves gens : le système de retraite "à la Française" est trop compliqué, trop onéreux, trop dispendieux. Il faut arrêter cette folie. Pourquoi s'entêter à laisser l'Etat gérer de façon calamiteuse ce système, alors que le secteur privé pourrait le faire aussi bien et pour moins cher ?
Mais le plus croustillant est encore à venir. Il s'agit des fameuses recommandations per se :
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
[...]
RECOMMANDE que la France s’attache, sur la période 2018-2019 :
- à veiller à ce que le taux de croissance nominale des dépenses publiques primaires nettes ne dépasse pas 1,4% en 2019, ce qui correspondrait à un ajustement structurel annuel de 0,6% du PIB; à utiliser les recettes exceptionnelles pour accélérer la réduction du ratio d’endettement public; à réduire les dépenses en 2018 et à pleinement préciser les objectifs et les nouvelles mesures nécessaires dans le contexte de l’Action publique 2022, afin qu'ils se traduisent en mesures concrètes de réduction des dépenses et de gain d’efficience dans le budget 2019; à uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite pour renforcer l’équité et la soutenabilité de ces régimes;
Vous noterez qu'il est question essentiellement de réduire les dépenses ... et ... ? Oui ? Comment ? Non ?! Et si : l'uniformisation des régimes de retraites !
Vous avez compris maintenant. La décision n'est pas issue de notre gouvernement (même si l'idée ne lui déplaît pas hein).
Non ? Toujours pas ?
Parce que les fêtes de fin d'année approchent, voici les autres "recommandations" émises par le Conseil :
- à poursuivre les réformes du système d’enseignement et de formation professionnels, à renforcer son adéquation aux besoins du marché du travail et à améliorer l’accès à la formation, en particulier des travailleurs peu qualifiés et des demandeurs d’emploi; à favoriser l’égalité des chances et l’accès au marché du travail, notamment pour les personnes issues de l’immigration et les habitants des quartiers défavorisés; à garantir la compatibilité des évolutions du salaire minimal avec la création d'emplois et la compétitivité;
Traduction :
- à simplifier le système fiscal, en limitant le recours aux dépenses fiscales, en supprimant les impôts inefficaces et en réduisant les impôts sur la production prélevés sur les entreprises; à réduire la charge réglementaire et administrative afin de renforcer la concurrence dans le secteur des services et de favoriser la croissance des entreprises; à intensifier les efforts déployés pour accroître les performances du système d'innovation, notamment en améliorant l’efficience des dispositifs de soutien public et en renforçant le transfert des connaissances entre les instituts publics de recherche et les entreprises.
Traduction :
Oui, l'Union Européenne décide à votre place. Ne pas le reconnaitre est une preuve d'un manque cruel de bon sens et d'une propension délirante à croire en ses rêves.
Ne pas savoir est une chose qui peut se résoudre facilement. Il suffit d'apprendre, questionner, se renseigner, utiliser son esprit critique (si tant est qu'on en ait un).
Mais savoir tout en refusant de voir la réalité en face, c'est impardonnable. Car sachez-le : les futures générations souffriront de la destruction des conquis sociaux que vous n'aurez pas défendus.
Quant aux soit disant "leaders" d'opinion (syndicats pourris financés par la Confédération Européenne des Syndicats, députés vendus ou carriéristes) qui savent parfaitement ce qui se passe mais focalisent l'attention du peuple vers le gouvernement (qui ne fait qu'exécuter les ordres venus de l'UE), je les conchie bien cordialement.
Sur ce, je vous laisse allumer votre télé et regarder le traitement de l'information concernant les manifestations.
Joyeux Noël.
Boris Johnson a réussi à obtenir que des élections législatives soient tenues le 12 décembre 2019. Les travaillistes vont les sentir passer, tels les misérables traîtres qu'ils sont, pour avoir tout fait et tout tenté afin de repousser voire annuler carrément le Brexit.
Dernière ligne droite avant la sortie !
A propos de la trahison des parlementaires britanniques sur le Brexit. (En anglais). Les eurofascistes contraignent tous les autres à rester dans l'UE, qui tend décidément un peu plus vers la dictature chaque jour qui passe.
Ou pour citer l'article :
Europe is a sinking ship the rats in Parliament refuse to leave.
Dernières nouvelles du Brexit : un amendement voté in extremis prévoit de reporter le Brexit après que l'ensemble du cadre législatif aura été modifié et ajusté pour y parvenir.
En clair : les députés britanniques se foutent du monde. Toutes les méthodes sont bonnes pour retarder voire empêcher le Brexit. Le Royaume-Uni entre dans une crise de régime inédite, par le simple caprice puéril d'élus vendus à la cause eurofasciste.
Si le Royaume-Uni devait en effet rester dans l'UE après le 31 octobre, il devrait nommer un commissaire européen (pour la nouvelle commission démarrant le 1 novembre). Boris Johnson a dit que si une telle chose devait arriver, il nommerait un commissaire européen qui aurait pour tâche de bloquer toutes les décisions en cours, afin de stopper le système le plus possible.
Wait and see ...
Un exemple des conséquences des privatisations des services publics, avec ici la SNCF. On vole le citoyen en privatisant le service, on découpe le service en multiples entités, et on donne le tout au privé en prétextant que le public ne fonctionne pas.
Tout cela pour être en règle avec l'article 121 du TFUE qui fixe les GOPE, lesquelles demandes de privatiser les services publics.
Un accord de plus à dénoncer lorsque l'on sortira de l'UE !
Je n'ai pas lu l'étude en entier, mais pour mettre l'eau à la bouche, il faut savoir que l'Union Européenne coûte en moyenne 632 euros à chaque contribuable payant l'impôt sur le revenu.
Vous trouvez ça normal ? Ne venez pas vous plaindre de l'état des routes, des hopitaux, des chemins de fer, des écoles, etc.
Si toutefois certains avaient encore des doutes sur ce qui anime les fonctionnaires de la Commission Européenne, ce reportage du Fil d'Actu montre en images que la religion européenne est plus occupée par la propagande que par le bien commun.
Vidéo d'intérêt public.
Je rappelle que la Suisse ne fait pas partie de l'Union Européenne. Et pourtant l'UE continue de lui faire du chantage.
Cette fois, sous prétexte d'harmonisation du contrôle des armes à feu, les Suisses ont été contraints de voter un texte dont ils ne sont pas à l'origine, sous peine d'être exclu de l'espace Schengen (même si juridiquement l'UE et Schengen sont deux accords différents). Cela aurait eu des répercussions au niveau économique que le pays ne pouvait se permettre.
L'UE, cet espace de paix et d'échanges, où même les voisins doivent s'aligner sur une politique qu'ils n'ont pas choisi.
L'interview est bien menée. #Thinkerview
Mais je suis déçu par le discours ambigü de Coralie Delaume, qui préfère "mettre la pression" sur l'Allemagne pour l'obliger in fine à sortir de l'UE, plutôt que de militer pour la sortie de l'UE de la France. Elle rejoint les chimères de la France Insoumise (qui ne veut pas sortir de l'UE).
Bref. Elle entretient des flous artistiques de la même trempe que Jacques Sapir, et contribue donc à tromper les gens en les dirigeant vers des partis leurres.