Je rappelle que la Suisse ne fait pas partie de l'Union Européenne. Et pourtant l'UE continue de lui faire du chantage.
Cette fois, sous prétexte d'harmonisation du contrôle des armes à feu, les Suisses ont été contraints de voter un texte dont ils ne sont pas à l'origine, sous peine d'être exclu de l'espace Schengen (même si juridiquement l'UE et Schengen sont deux accords différents). Cela aurait eu des répercussions au niveau économique que le pays ne pouvait se permettre.
L'UE, cet espace de paix et d'échanges, où même les voisins doivent s'aligner sur une politique qu'ils n'ont pas choisi.
La commission européenne fait de plus en plus pression sur la Suisse, afin de la contraindre quant aux choix de société qu'elle effectue. C'est du chantage pure et simple.
Dernièrement, les Suisse devaient se prononcer par référendum et dire s'ils acceptaient ou non que leur constitution soit considérée comme prévalent sur le droit international. Je rappelle que c'est la situation en vigueur en Allemagne, et c'est un cas unique en Europe.
Suite à des pressions de toutes sortes, et notamment des grandes entreprises suisses, qui craignaient d'être écartées de l'accès au marché commun, les suisses ont donc voté non en majorité à cette votation.
L'article cite d'autres exemples. Et la seule raison qui fait que la Suisse n'est pas encore totalement à la merci de l'UE, c'est leur système de démocratie directe avec votations, qui fait que les parlementaires ne peuvent pas prendre de décisions contre l'avis du peuple.
Sans ça, cela ferait bien longtemps que les Suisses se seraient fait escroqués de leur souveraineté comme nous.
Les démarches afin de pouvoir travailler en Suisse.
C'est suffisamment rare pour être noté: une personne ayant porté des accusations d'antisémitisme vient d'être condamnée pour diffamation.
Michel Collon a porté plainte après qu'un internaute a publié sur facebook un commentaire dans lequel il le traîte d'antisémite, suite à la parution de son livre Israël, parlons-en.
Les détails sont dans l'article. Mais en gros, l'internaute (qu'il a fallu retrouver) n'a pu prouver ce qu'il avançait en aucune façon. Et a donc été condamné (des jours-amende avec sursis, c'est la Suisse).
Mais comme cela est rappelé, ce jugement est loin d'être la norme.
Je recopie ici le dernier paragraphe de l'article:
"Mais des textes similaires ont en revanche passé la rampe au niveau du Parlement européen avec l’adoption d’une résolution invitant les Etats membres à intégrer dans leur droit interne une définition élargie de l’antisémitisme. Celle de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) qui qualifie d’antisémite le fait de nier au peuple juif le droit à l’autodétermination. Ou d’estimer que l’Etat hébreu serait raciste. Ou encore, en appliquant des doubles standards, en exigeant d’Israël un comportement que l’on n’exigerait pas d’une autre nation démocratique. La Grande-Bretagne et l’Autriche ont déjà fait leur cette définition.
Et un débat est en cours en France."
Bref, la dictature de la pensée a de beaux jours devant elle.