La nature a horreur du vide. Cela se vérifie depuis quelques années déjà en Afrique. Les anciennes puissances coloniales ont, pour l’essentiel, déserté le continent.
[...]
Disposant désormais d’une base militaire permanente à Djibouti, ancienne chasse gardée française, aux côtés de l’armée américaine, la Chine est en train, peu à peu de se tailler un Empire. Un Empire commercial, financier, agricole, conquis sans déploiement de troupes, sans effusion de sang. Un Empire post-moderne en somme.
Mais il n’est pas certain que les Africains aient lieu de se réjouir de cette douce emprise. Car les Chinois suscitent déjà de fortes réactions de rejet en Algérie, en Afrique de l’Ouest. Aussi peu respectueux de l’environnement que des populations locales, ils s’imposent, avec le soutien des élites locales. La Françafrique est morte, ou moribonde. La Chinafrique ne sera pas nécessairement plus vertueuse, ni plus émancipatrice.
Asselineau en parle depuis plusieurs années dans ses conférences. Il va vraiment falloir comprendre que l'Union Européenne et ses contraintes géopolitiques sont un poison mortel pour la France. Un jour pas si lointain, on se retrouvera vraiment à poil, et il sera trop tard pour remédier aux méfaits commis ces dernières décennies. On n'aura plus d'amis nulle part. Et nous seront les nouveaux clochards du monde.
En voilà une bonne nouvelle (pour le Royaume-Uni en tout cas) !
Et cependant on peut sentir la frustration de l'auteur de l'article (même s'il se lit en moins d'une minute). La frustration menant au mensonge. Par exemple avec le chapô de l'article :
Theresa May, qui avait réussi à faire voter la loi au Parlement britannique la semaine dernière, doit maintenant trouver un accord avec Bruxelles sur les conditions de cette sortie.
C'est faux bien entendu !
Theresa May ne doit pas trouver un accord avec l'UE avant Octobre. C'est même précisément l'inverse. Puisque l'article 50 alinéa 2 du TFUE stipule que les traités cessent d'être applicables deux ans maximum après la notification de retrait de l'Union.
Mais bon, c'est France Info. La propagande ça les connaît.
Bref, le RU sort donc de l'UE le 29 mars 2019 !
Asselineau en parle depuis plusieurs années dans ses conférences : ça y est, c'est fait! La proposition est faîte publiquement de faire en sorte que la France partage son siège de membre permanent au conseil de sécurité de l'ONU. Et puis d'ici quelques années, on officialisera le fait que ce siège n'appartient plus à la France, mais à l'Union Européenne, donc de facto à l'Allemagne (pays ayant l'économie la plus forte de la zone euro).
Et notre larbin de président va encore vendre les bijoux de famille pour une misère, afin d'appuyer ses rêves chimériques d'Union Européenne.
Intervention courte de Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France) dont il dirige le journal mensuel Initiative Communiste.
Son analyse rejoint celle de l'UPR au point qu'on se demande s'il n'a pas adhéré!
Oyez, oyez !
Les GOPE 2018 sont arrivées ! Etant donné que le document contient sept pages de considérants pour une seule page utile, je recopie ci-après les pasages pertinents :
RECOMMANDATION DU CONSEIL
concernant le programme national de réforme de la France pour 2018 et portant avis du Conseil sur le programme de stabilité de la France pour 2018
LE CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE,
vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 121, paragraphe 2, et son article 148, paragraphe 4,
[...]
RECOMMANDE que la France s’attache, sur la période 2018 - 2019 :
à veiller à ce que le taux de croissance nominale des dépenses publiques primaires nettes ne dépasse pas 1,4% en 2019, ce qui correspondrait à un ajustement structurel annuel de 0,6% du PIB;
à utiliser les recettes exceptionnelles pour accélérer la réduction du ratio d’endettement public;
à réduire les dépenses en 2018 et à pleinement préciser les objectifs et les nouvelles mesures nécessaires dans le contexte de l’Action publique 2022, afin qu'ils se traduisent en mesures concrètes de réduction des dépenses et de gain d’efficience dans le budget 2019;
à uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite pour renforcer l’équité et la soutenabilité de ces régimes;
à poursuivre les réformes du système d’enseignement et de formation professionnels, à renforcer son adéquation aux besoins du marché du travail et à améliorer l’accès à la formation, en particulier des travailleurs peu qualifiés et des demandeurs d’emploi;
à favoriser l’égalité des chances et l’accès au marché du travail, notamment pour les personnes issues de l’immigration et les habitants des quartiers défavorisés;
à garantir la compatibilité des évolutions du salaire minimal avec la création d'emplois et la compétitivité;
à simplifier le système fiscal, en limitant le recours aux dépenses fiscales, en supprimant les impôts inefficaces et en réduisant les impôts sur la production prélevés sur les entreprises;
à réduire la charge réglementaire et administrative afin de renforcer la concurrence dans le secteur des services et de favoriser la croissance des entreprises;
à intensifier les efforts déployés pour accroître les performances du système d'innovation, notamment en améliorant l’efficience des dispositifs de soutien public et en renforçant le transfert des connaissances entre les instituts publics de recherche et les entreprises.
Vous vouliez de l'Union Européenne ? Vous allez en bouffer pendant encore un paquet d'années ! Sauf miracle...
154 professeurs d'économie allemands signent un appel dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, et appellent à l'ajout dans les traités européens d'une clause de sortie de l'euro.
Le monstre européen prend un sérieux coup dans l'aile. Et c'est sans compter sur la situation inédite en Italie.
Je cite l'article :
"[...] c’est la dépense publique qui fait l’efficacité d’un système ferroviaire : aucun système ne peut être performant s’il n’est pas associé à un haut niveau de dépense publique."
"Le gouvernement sait ce qu'il devrait faire - au lieu de faire ce qu'il fait. Mais il est vrai que réformer le statut des cheminots ne coûte rien, tandis qu'investir..."
Très bon constat, même si l'auteur ne parle malheureusement pas de la responsabilité de l'UE en ce qui concerne la privatisation de la SNCF.
La propagande officielle nous bassine avec les droits supposément surabondants des cheminots.
Les principaux syndicats organisent un calendrier de grève pour ne pas trop gêner les usagers (il ne faudrait quand même pas que le mouvement de grève soit trop pénalisant après tout).
Mais comme le dit SudRail: "[on] ne propose pas une grille de loto comme plan de bataille".
Malheureusement, bien que ne faisant pas partie de la Confédération Européenne des Syndicats, le syndicat SUD refuse toujours de désigner la vraie origine de la privatisation des services publics, et en particulier de la SNCF: "En espérant pouvoir avancer unitairement dans la construction de ce mouvement reconductible et l’élargir pour obliger le gouvernement à retirer son pacte ferroviaire."
On peut d'ors et déjà deviner la suite des évènements:
Et encore une fois, personne (ou presque) n'aura expliqué aux grévistes que cette privatisation vient des traités européens, et en particulier de l'article 106.
Bref, les gens qui votent pour que la France reste dans l'UE, et en même temps © qui gueulent parce que la loi du fric et de l'individualisme l'emporte de plus en plus, devraient arrêter de vouloir tout et son contraire.
Le scandale de la privatisation rampante de la SNCF résumé dans cet article.
Il y a vraiment de quoi devenir hargneux. Surtout quand on se rappelle qu'il s'agit d'une conséquence directe des Grandes Orientations de Politique Economique (GOPE) dictées par l'Union Européenne à la France chaque année.
Pour le plaisir de pouvoir dire je vous l'avais dit !
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Pour les 15 ans du traité de Maastricht, ce petit micro-trottoir vous fera désespérer du genre humain (si ce n'est pas déjà fait).Ca vaut ce que ça vaut, mais il s'agit du genre de réaction typique rencontrée lorsque le sujet de l'Union Européenne est évoqué.
Et en bonus, cette petite vidéo faisant un parallèle entre les déclarations de François Asselineau au sujet des GOPE, et leur mise en oeuvre...
#UPR #FREXIT
J'ai déjà entendu dire que la Grèce servait de test grandeur nature afin de connaître les limites humainement supportables par une population avant que celle-ci ne se révolte ou ne meurt.
Quand la torture morale et l'humiliation sont infligées avec une telle ferveur à un pays avec lequel nous sommes sensé être en "Union", en "Paix", que croyez-vous que puisse être l'issue?
L'Union Européenne et le FMI sont en train d'achever ce qui reste de l'Etat grec et de son peuple, et la France étant membre de l'UE, nous sommes tous complices de cette monstruosité.
Mais il ne faudrait pas trop l'ébruiter quand même, dès fois que le "rêve européen" prenne du plomb dans l'aile.
Même s'il s'agit de déclarations éminemment électoralistes de la part de Martin Schultz dans un contexte de crise gouvernementale en Allemagne, son annonce fait malgré tout partie d'un processus visant à faire accepter à la population (Allemande mais aussi des autres pays de l'UE) l'inéluctabilité de:
Il est vraiment temps de fournir des pilules rouges par camions.
#UPR
#Frexit