Les forces de l'ordre en marche forcée ?
Morceau choisi :
Les syndicats de police devraient siffler la fin de cette opposition entre population et police, créée de toute pièce par ce gouvernement qui ne veut surtout pas écouter le mouvement social ni négocier, parce que ce qu’ils veulent c’est réformer, donc c’est un dialogue de sourds. Le problème avec ces gens qui doivent tout à ce gouvernement, c'est que ce sont devenus des valets aux ordres et qu'ils entraînent toute leur institution dans leur soumission. Mais il faut cesser de traiter les manifestants comme des terroristes, il faut cesser d'aiguillonner le peuple, la France est un pays de culture insurrectionnelle et on ne sait jamais jusqu'où ça peut aller. Cette dynamique est palpable actuellement. Il faudrait des démissions en masse pour arranger tout cela et la première, ce serait celle de Castaner.
Les syndicats en prennent là aussi pour leur grade, vendus qu'ils sont. Les agents des forces de l'ordre restent des être humains (si si je vous jure), et le gouvernement ne pourra pas les utiliser à son gré ad vitam æternam. Un jour, le plus tôt sera le mieux, eux aussi n'en pourront plus et jetteront casques et boucliers.
Et alors ce jour là ...
Merci à eux. C'est tout à leur honneur.
Cependant on peut regretter que, encore une fois, le combat soit mené contre le gouvernement français (constitué de collabos intéressés) plutôt que contre le vrai donneur d'ordre, à savoir l'Union Européenne.
Le pire, c'est quand les syndicats représentant une profession obtiennent ce qu'ils souhaitent et appellent à cesser la grève. En gros, nous on a eu ce qu'on voulait, les autres ont qu'à se démerder. Ce qui signifie que tous ceux qui ne sont pas représentés par un syndicat vont se coltiner cette réforme.
Les syndicats sont vraiment des repaires de vendus. Chacun pour sa gueule et advienne que pourra.
Et oui. Tout ça pour ça!
Je sens que je vais changer de camp bientôt pour prôner la lutte armée: mais pas un truc dégoulinant façon Mélenchon. Non. Ce serait plutôt une purge généralisée et sanglante de tous les députés, sénateurs, ministres et présidents, passés et présents, n'ayant été ne serait-ce que soupçonnés de malversation ou s'étant rendus coupables de trahison envers le peuple français, car ayant trahi la confiance (relative) que le peuple avait mis en eux.
Ceux-la même qui auraient abusé de leur position, se verraient alors impitoyablement raccourcis d'une tête (ainsi que ceux ayant facilité leur accession au pouvoir).
Cela s'accompagnerait d'un retour de la milice armée dans les couloirs de l'Assemblée Nationale, afin de faire peser continuellement sur ces chers élus le poids de leurs responsabilités.
Le tout sur fond de musique dramatique et angoissante...
Traduction pour que tout le monde comprenne: "Je vous emmerde bande de pauvres !"
La propagande officielle nous bassine avec les droits supposément surabondants des cheminots.
Les principaux syndicats organisent un calendrier de grève pour ne pas trop gêner les usagers (il ne faudrait quand même pas que le mouvement de grève soit trop pénalisant après tout).
Mais comme le dit SudRail: "[on] ne propose pas une grille de loto comme plan de bataille".
Malheureusement, bien que ne faisant pas partie de la Confédération Européenne des Syndicats, le syndicat SUD refuse toujours de désigner la vraie origine de la privatisation des services publics, et en particulier de la SNCF: "En espérant pouvoir avancer unitairement dans la construction de ce mouvement reconductible et l’élargir pour obliger le gouvernement à retirer son pacte ferroviaire."
On peut d'ors et déjà deviner la suite des évènements:
Et encore une fois, personne (ou presque) n'aura expliqué aux grévistes que cette privatisation vient des traités européens, et en particulier de l'article 106.
Bref, les gens qui votent pour que la France reste dans l'UE, et en même temps © qui gueulent parce que la loi du fric et de l'individualisme l'emporte de plus en plus, devraient arrêter de vouloir tout et son contraire.
Vous vous demandez pourquoi les manifestations (en particulier en France) ne débouchent jamais sur rien? C'est facile: l'Union Européenne finance elle-même les syndicats.
Comme dit dans l'article: "Qui paye les musiciens choisit la musique".
Histoire de varier les sources en citant quelqu'un d'autre qu'Asselineau, je cite cette fois le PRCF lui-même.