Un juge, oui juste un mec à lui tout seul derrière son bureau, vient d'ordonner aux FAI du Brésil de bloquer l'accès à Twitter. Je cite :
Le pays imposera également des amendes journalières de 50 000 réals brésiliens (~8 055 €) aux personnes qui tentent d'accéder à X par l'intermédiaire d'un réseau privé virtuel (VPN)
Mesurons ensemble l'aspect disproportionné de l'amende pour consulter un site web. Et même si Twitter était uniquement un repaire de pédo-nazi, il n'est pas complètement peuplé de ça. Ce juge jette volontairement le bébé avec l'eau du bain.
Avant toute chose, on doit se poser la question de savoir si personne seule et non élue, a la légitimité de prendre une décision aussi impactante pour l'ensemble d'une population. Selon moi non.
Cependant, ce ne sera pas l'actualité du jour \(^ o ^)/
Lorsqu'ils vont consulter Twitter, des milliers d'internautes modifieraient la sortie de leur VPN pour qu'elle se fasse au Brésil, transformant cette décision tyrannique en vrai cauchemar. J'aime internet.
P.S : il faut abandonner le système des juges. Ils représentent un point centrale facilement attaquable et corruptible. Il faut un jury populaire, sélectionné par tirage au sort parmi la population volontaire, avec des instances où les juges seraient garants du respect des procédures, mais jamais responsables des décisions.
Les juges ont toujours été contrôlés par le pouvoir en place et sont une menace pour le peuple. La justice oui, mais les juges non.
Bien qu'étant des êtres humains comme les autres, les juges sont censés être indépendants et honnêtes. Lorsqu'une procédure n'est pas respectée ou qu'un dossier est bâclé ils sont censés au pire ordonner un non-lieu.
Pourtant chaque année, nous constatons que pas seulement un juge mais la profession dans son ensemble obéit à l'exécutif de facto et s'empresse d'établir des verdicts à l'opposé du droit et en contradiction avec l'esprit des lois.
Je ne peux m'empêcher de repenser aux documentaires réalisés par Karl Zéro ces dernières années au sujet de la pédo-criminalité et de ses réseaux d'influence.
Je fais malgré moi le lien avec l'idée qu'une partie du judiciaire soit tenue par de puissants criminels au travers de faits inavouables, pas forcément pédo, mais suffisamment compromettant pour faire taire ou soumettre notre justice.
Comment expliquer sinon ces comportements de ruche que manifestent nos juges concernant des problèmes aussi évidents et autant répandus ?
Je crois fermement en l'idée que la corruption de élites et des professions stratégiques à notre nation est le premier problème à traiter dans notre pays.
Je mets cela bien devant les radicalisations politiques et religieuses comme le sont le front national et l'islam, ou encore face à d'autres effets de propagande comme la déconstruction de la famille ou de l'identité de nos enfants.
Je vous invite à soutenir l'association anticorp si vous le pouvez.
Le titre d'origine n'est pas bien écrit car enrobé d'une novlangue qui le rendrait presque acceptable. Aussi je propose de remplacer "La France impose aux géants du Web le retrait de contenus haineux dans un délai de 24h" par "La France impose aux géants du Web la mise en place d'un système de censure généralisé".
Parce qu'interdire à quiconque d'aborder un sujet c'est de la censure, on aura beau arguer que c'est pour protéger les zentils-nenfants, lutter contre les pédo-nazi-sur-internet, peu importe l'intention, ça reste de la censure. D'une part ça attaque la liberté d'expression et d'autre part ce système sera détourné afin de servir des intérêts privés.
Ce qu'un gouvernement sain aurait fait à la place c'est de demander aux géants du web de mettre en place un système d'identification et de récupération automatisé des contenus, permettant ainsi d'ouvrir une instance en justice afin de faire juger la personne par un juge.
Car oui, seul le juge peut juger si nos contenus sont haineux, criminels, etc. Si c'est un tiers qui nous juge, et pis encore si c'est ce même tiers qui bloque nos contenus, alors c'est qu'il n'y a pas de justice, et aujourd'hui cela s'appelle une république bananière la France.
La liberté d'expression c'est le fait de pouvoir dire ce que l'on veut, mais cela n'implique pas qu'il n'y aura pas de conséquences ; nous sommes libres de dire ce que nous pensons mais en assumant les conséquences qui font suite à nos paroles.
Le système choisi ici est celui où il n'y a pas de conséquences pour l'auteur, le contenu sera simplement supprimé, l'auteur n'ira pas en prison et à première vu ça paraît "mieux". Mais en réalité cela engendra une frustration énorme qui radicalisera l'individu d'avantage dans sa mouvance. Fort heureusement les caméras de surveillance, pardon "de protection", seront capables de descendre de leur mûr pour se prendre une balle à notre place en cas de pétage de plombs... Comment ça non ?
L'idée est bonne, j'ai même voulu signer la pétition et pourquoi pas financer l'action. Pourquoi n'ai-je rien fait alors ? Parce que le site n'est compatible qu'avec Chrome. Voilà !
Du coup, je me comprends un petit mieux moi-même : je préfère littéralement voir la planète crever et moi avec elle que de céder la moindre parcelle de mon droit à la vie privée.
Ou que l'un de vos amis va en garde à vue, ou que les forces de l'ordre (du chaos ? de la mafia ?) vous demandent de témoigner. Vous avez compris, il faut LA FERMER ET DEMANDER LA PRÉSENCE D'UN AVOCAT un document à lire et à garder chez soi.
En lisant cet article, je n'ai pu m’empêcher de penser à Alda et Kévin Mérigot... Surtout la partie qui fait part d'une nouvelle grammaire moins sexiste / discriminante / placer-le-bullshit-que-vous-trouverez et qui consiste, à titre d'exemple, à remplacer celles et ceux par celleux car là nous n'agresserions plus personne avec nos écrits...
Bref, le Social Justice Warrior et ses complexes qu'il projette sur autrui.
Je copie-colle la remarque de CAFAI. Je suis furieuse de la décision du Conseil d'État ! Mais que faut-il faire grand Dieu pour mobiliser les masses !
"Le Conseil d'État a rejeté, par une ordonnance de tri, le recours en référé que FDN, La Quadrature, et la Fédération FDN avaient déposé contre le décret secret de 2008 organisant la surveillance des communications internationales, que nous annoncions ici. http://blog.fdn.fr/?post/2015/09/02/Ch%C3%B4mage-technique-%C3%A0-la-DGSE [...] Un point intéressant : la décision est signée Bernard Stirn. C'est tout simplement le président de la section du contentieux, c'est-à-dire le plus haut magistrat de France dans la pyramide du droit administratif. Ce n'est pas un président de sous-section, comme ça arrive sur certaines affaires moins intéressantes. C'est le patron qui signe. [...] Ce que nous dit le Conseil d'État, c'est que nous devrions justifier du fait que le décret a été appliqué à un cas qui nous intéresse. En gros, on ne peut pas prouver qu'une de nos communications[4] a été écoutée en application du décret en question, et que cette écoute nous porte un préjudice certain et urgent. Nous aurions donc dû montrer au Conseil d'État que le décret est appliqué, et que son application crée pour nous une urgence. Or pour montrer que le décret est appliqué, il faudrait en connaître le contenu. Or précisément, ce qui rend ce décret illégal, c'est le fait qu'il est secret[5]. Pour que le Conseil d'État puisse réfléchir à l'urgence de la situation, il faudrait donc que le décret ne soit pas secret. [...] Il faut donc qu'on que nous prouvions qu'en application de ce décret, les communications de l'un·e d'entre nous ont été écoutées, et que cette écoute a créé une urgence particulière, par exemple en mettant en danger la vie de quelqu'un. Il ne faut pas seulement que ça ait lieu, hein, il faut qu'on puisse justifier que c'est en application du décret litigieux qu'il y a danger. La mise à sac de l'État de droit, la surveillance hors d'un contrôle défini par la loi, en contradiction franche avec les règles constitutionnelles et conventionnelles[7], ça n'est pas assez grave pour créer une urgence. Et c'est tellement évident que ça ne vaut même pas le coup qu'on en discute en audience ! C'est beau, la raison d'État, quand c'est manié avec talent."
Ou comment un Maire (Gilles Platret) fait tout se qu'il peut pour criminaliser la nourriture sans porc dans les cantines.
Très très très bon article de Développez.com sur les signatures numériques et en quoi l'informatique de confiance n'est surtout pas quelque chose de confiance ! Bravo pour la vulgarisation.
Bon, quand vous utilisez une copie "pirate" de Windows 7, Microsoft est au courant lors de l'activation ou la mise à jour de cette copie, puis l'entreprise conserve votre adresse IP et a fortiori les informations qu'elle trouvera sur vous pour vous attaquez en justice plus tard. Soyons clair, Microsoft "tolère" ces utilisations frauduleuses car elle n'a pas encore un besoin urgent de vous réclamer l'argent que vous lui devez ; il s'agit bien là d'une stratégie.
Sinon, pour toutes celles et ceux qui souhaitent contourner cette sécurité, je les invite à télécharger ce logiciel qui les aidera à se débarrasser du problème de clefs de licence Microsoft pour toujours : http://www.linuxmint.com/download_lmde.php
Voilà :D
Un exemple (surement parmi tant d'autres) de la folie collective post-Charlie Hebdo.
Ou comment les "défenseurs de la liberté d'expression" auront sans le vouloir contribué à l’anéantir.
Je suis SCAN-DA-LI-SÉE !!! Personne ne protège les plus faibles !!! Bonsant, les employés sont déjà fragiles face à la puissance des services juridiques des entreprises mais autoriser les employeurs À BAISSER LE SALAIRE SANS L'ACCORD DE L'EMPLOYÉ, ça me fout EN ROGNE ! JE SUIS HORS DE MOI.
PAYS DE MERDE, JUSTICE AVEUGLE, LOIS INGRATES.