Je cite :
Si l'orthographe française est compliquée, c'est historiquement volontaire. En 1694, dans les cahiers préparatoires du tout premier dictionnaire de l’Académie française, il était écrit : « L’orthographe servira à distinguer les gens de lettres des ignorants et des simples femmes ».
L’orthographe a longtemps été décidée par et pour les lettrés, qui connaissaient le latin et souvent le grec. Ses conventions complexes ont rarement été simplifiées, et le français écrit, avec ses lettres et marqueurs muets, demeure une langue difficile à s’approprier.
Au regard de ce qui est écrit, la remarque de @Sebsauvage me semble hors sujet :
Leçon: Le langage est un outils de domination.
Alors du coup non, je ne pense pas qu'on puisse dire que le langage soit "un outil de domination". Mon point est de dire que le langage est un marqueur socio-culturel et que les populations s'identifiant à l'aide de ces marqueurs s'incluent ou se rejettent.
Qui a envie d'être assimilé à une population qu'il réprouve ? (genre ultra-catho/grenouille de bénitier pour @Sebsauvage)
Je reformule, @Sebsauvage, tu es (en tout cas de mon point de vue) quelqu'un de très éduqué, d'intelligent et de logique. Quels sont tes codes vestimentaires ? Le jeans/polo ? Le Jogging/basket ? Le jean/chemise ? Le costard ?
J'ai le sentiment, en te lisant, que le combo jogging/basket/pantalon retroussé/chaussette au-dessus du pantalon/chaîne en or n'est pas vraiment ton style, me trompé-je ? Aller un petit exemple pour voir si tu te retrouves dans ce style :
Et si non pourquoi ne t'habillerais-tu pas ainsi dans ta vie de tous les jours ? J'ai une petite idée, parce qu'il s'agit d'un marque socio-culturel fort traduisant de manière implicite ton style de vie et surtout ton rapport à la société.
Un langage châtié ou un langage de "d'jeunes" a le même effet qu'une paire de baskets, il en dit long sur vous et votre rapport à la société et donc vous permet d'identifier les personnes qui risquent de vous apporter bon nombre de problèmes rien qu'en les côtoyant.
Mais après, certains préfèrent tout voir au travers du prisme oppresseurs/oppressés alors que je fais partie de ceux qui perçoivent nos rapports comme des bonus/malus au-dessus desquels s'ajoutent des divergences et parfois des convergences d'intérêts (qui peuvent compenser ces bonus-malus d'ailleurs).
My two cents <= Tiens un autre marqueur social lié au langage : l'anglais Signe du bourgeois informaticien éduqué, on en parle de celui-là qui nous touche quasi tous sur les rivers ?
En général, les gens qui se revendiquent antifascistes me font un peu peur, tout comme les skin-heads et ceux qui se revendiquent de l'extrême-droite (genre les mecs qui se pensent de la race supérieure et tutti quanti si vous voulez). En y réfléchissant un peu, j'ai réalisé deux choses :
1) Qu'ils m'effrayaient parce que je les assimilais aux Black Blocs.
2) Qu'à chaque fois que le terme était utilisé, c'était souvent pour du reductio ad hitlerium.
Mais peu importe, à force de lire @Neko, je me suis dit que j'allais chercher une vraie définition de ce qu'était l'antifascisme et donc je suis allée sur Wikipédia :
L'antifascisme est l'opposition organisée au fascisme et, plus largement, à l'extrême droite1.
Il prend forme dans les années 1920 et se développe conséquemment à la montée du fascisme en Europe. Il a connu un très fort développement au cours des années 1930, étant à l'origine de la formation des Fronts populaires Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, puis pendant la Seconde Guerre mondiale au sein des résistances contre les dictatures fascistes et nazies ainsi que contre les régimes de collaboration.
En dehors de la lutte contre les régimes se réclamant du fascisme proprement dit, l'antifascisme ou le terme d'antifascisme a très tôt été utilisé par des partis communistes pour combattre leurs adversaires politiques, proches ou lointains sur le plan idéologique, voire tout opposant critique. Cette instrumentalisation de la lutte dite « antifasciste » a été analysée et critiquée par de nombreux intellectuels et historiens2.
L'antifascisme peut également désigner dans une acception plus large une idéologie tendant à s'opposer aux mouvements populistes.
Cette définition me semble claire, elle aborde même l'origine du mouvement et je n'ai rien à y redire, je m'en sens carrément proche d'ailleur, sauf peut-être le dernier paragraphe car je ne sais pas ce qu'est "un mouvement populiste". Si cela signifie "mouvement institué par le peuple" alors aucun problème pour moi (rappel : le peuple est ce sur quoi le pouvoir s'exerce). Si cela signifie "mouvement institué en manipulant le peuple", alors oui j'ai un problème avec le populisme.
Et puis il y a ce passage qui traduit également ma perception de l’antifascisme, mais cette fois-ci dans ce que nous constatons au 21-ième siècle (les passages graissés sont de moi) :
Pour Pierre-André Taguieff, l'antifascisme, « pur produit de la propagande soviétique [...] est devenu, à partir des années 50, une machine de guerre idéologique qui a prospéré dans les démocraties occidentales. Il s’est ainsi diffusé, après la Seconde Guerre mondiale, dans les représentations politiques d’une grande partie de la gauche française. » Selon lui, le plus grand « tour de passe-passe » de la gauche, « est d’avoir réussi à faire persister le discours antifasciste dans l’espace public malgré l’absence de fascisme réel. L’antifascisme s’est révélé être un formidable levier d’illégitimation des opinions divergentes. » Selon le politologue, l'antifascisme opère « comme un argument d’autorité suprême qui vise plus à la disqualification qu’à l’établissement d’un débat démocratique. » Son corollaire, le terme fascisme a été ainsi galvaudé, devenant une étiquette pratique afin de discréditer et disqualifier un adversaire.
Comme je ne savais pas qui était Pierre-André Taguieff, je suis partie rechercher sa bio consultable ici en me disant qu'il s'agissait peut-être d'un militant lui-même d'extrême droite... Et apparemment non, tout au contraire même, puisque l'extrême droite lui a décerné son prix parodique dit "Lyssenko", je cite :
« Pour son analyse approfondie du racisme sous toutes ses formes », il reçoit en 2014 le prix Lyssenko, prix parodique décerné chaque année par le Carrefour de l'horloge, association d'extrême droite, « à un auteur ou une personnalité qui, par ses écrits ou par ses actes », a apporté, « une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques. »
Donc même à gauche, parmi les personnes instruites à la lecture des discours et méthodes politiques, il en existe qui perçoivent "une partie de ceux qui se revendiquent antifascistes" comme des personnes se servant de l'accusation de "fasciste" sans fondement et uniquement pour dévaloriser et décrédibiliser un adversaire sans preuve ni effort.
En ce sens, à quoi peut-il bien servir de se revendiquer antifasciste ou de revendiquer que l'on tient des propos antifasciste ou de s'assimiler à de l'antifasciste ? Je n'ai pas besoin de me sentir être "une meilleure personne" ou d'avoir bonne conscience, et j'ai l'impression qu'accuser de quelqu'un de fasciste fait rayonner l'accusateur non pas parce qu'il devient meilleur mais par contraste en ternissant l'accusé ; et ce genre de méthodes je ne les aime pas trop en fait...
Sauf que...
C'est ce que je fais déjà avec les SJW ! #FacePalm Accuser quelqu'un d'être un SJW ou un Baizuo, cela revient exactement au même !
Du coup, de chaque côté il y a un noyau dur qui s'est concentré ou les appellations fascsistes / fafs et SJW / Baizuo doivent être en partie vraies mais fondamentalement, ce sont deux façons de décrisibiliser le message en attaquant la personne, soit en la diabolisant dans le premier cas, soit en la ridiculisant dans le second.
L'explication est IN-CROY-ABLE ! #TrancheDeLolEnPerspective
Je résume parce que ça vaut vraiment son pesant de cacahuètes :
Puisque que les mathématiques - enfin les SJW disent mathématiques mais la docteur se limite à ce qu'elle semble comprendre, à savoir addition/soustraction/moyenne hein, on ne parle pas du calcul intégrale, des sommes de Riemann, ni de la théories des compacts bornés fermés/ouverts - bref je disais puisque les mathématiques ont été utilisées pour comptabiliser et améliorer les rendements des plantations esclavagistes (entre-autre), alors les mathématiques sont racistes. Voilà c'est tout.
Par analogie :
- Puisqu'on peut tuer avec un couteau il faut interdire les couteaux.
- Puisqu'on peut violer avec un sex-toys il faut interdire les sex-toys.
La "docteur" en SJW ne fait pas de différence entre un outil et son usage. J'ai envie de lui dire, puisque les internets (#BenjaminBayard) servent à transmettre des propos racistes alors il faut interdire internet ?
J'espère que les gens vont se rendre compte à quel point l'absence de raisonnement et la mise en avant du ressenti est un retour-arrière vers des âges archaïques où les croyances que des êtres imaginaires vivaient dans le ciel et sous la terre régissaient le monde...
Les SJW sont des intégristes religieux qui se voilent autant la face que les prêtes/rabbins/imams/etc ne le font. Aux mieux ils auront un monde où tout sera prétexte à la soumission d'autrui - enfin ceux qui sont "différents d'eux" #DiversitéQuandÇaArrange. Je pense que les SJW sont en train de devenir les religieux intégristes de demain et que nous les laissons faire sans rien dire !
P.S : alors non, je ne mets pas dans le même panier tous les SJW, je sais qu'il y en a un bon nombre qui milite avec intelligence et raison. Mais je vais quand même amalgamer ceux que les 4Chan et autres communautés appellent le peuple aux cheveux bleus. Ceux-là sont dangereux et non seulement il faut s'en méfier mais je pense qu'il faut aussi les combattre.
Ce post de Riff's vient de m'éclairer. En fait nous sommes en train d'assister à une levée de SJW de la bien-pensance politique sur les river (Styx et Flux-River).
En fait, ces personnes ne jugent pas les actes du type :
- Ruffin qui défend les pauvres
- Ruffin qui donne la parole au peuple
- Ruffin qui médiatise les exactions de la finance
- Ruffin qui troll les 1% (cf. le film Merci patron)
- Ruffin qui tente de mettre en place une enquête parlementaire sur les fraudes Charal en commission
mais uniquement LEUR interprétation personnelles des paroles de Ruffin.
J'ai vraiment l'impression de revivre les moments pourris du Styx où Alda décortiquait les postes de tout le monde pour y voir une agression transgenre alors que les gens discutaient sans arrière pensée. Au début j'avais de la peine pour Alda car elle/il/iel/eil (je ne sais pas comment bien l'écrire Alda, excuse-moi) car certaines phrases pouvaient être mal prises ou sujettes à interprétation. Mais à force d'échanger avec les autres Shaarlistes, il devenait évident qu'il n'y avait aucune arrière pensée ou volonté de nuire. À ce moment Alda c'était mise/mis/misiel/miseil elle/il/iel/eil-même une cible sur le front en criant à l'assassin transgenre (ça reste chiant à écrire, Le Hollandais Volant a raison).
Je remercie d'ailleurs Petit-Être-Malfaisant de l'avoir sortie/sortie/sortiel/sorteil de sa river car c'en était plus possible. Là, c'est pareil mais avec Ruffin parce qu'il a cité Etienne Chouard, parce qu'avant Étienne Chouard avait cité Soral... Je ne sais pas quoi vous dire à part ce que me conseillait Floriana (une amie) il y a quelques années : "juge les actes d'un homme et non ses paroles".
Dans les actes :
- Ruffin, Chouard ou encore Asselineau vont dans la rue pendant que nous préservons nos culs embourgeoisés dans la chaleur et la douceur de nos fauteuils.
- Ruffin, Chouard ou encore Asselineau s'arrachent les cheveux à décortiquer les textes et les propositions de lois pour identifier les origines des problèmes.
- Ruffin, Chouard ou encore Asselineau font de l'éducation populaire pendant que nous partons en vacances, jouons à des jeux vidéos ou prenons du bon temps entre-amis.
- Ruffin, Chouard ou encore Asselineau tentent de fédérer une idée commune : les classes populaires doivent reprendre le contrôle de la démocratie ; pendant que nous nous caressons le pistils à définir si ce que untel relaie alors qu'untel avant avait relayé les propos d'untel et que ce dernier c'était mal puisqu'il est associé à untel...
Merde les gars. Vous me faites penser aux shitstorms que se mange régulièrement le Joueur du Grenier parce que des SJW sur-interprètent tout ce qu'il dit. Alors je peux me tromper mais pourrions-nous donner une chance à ces mecs (surtout Ruffin arrêtez de déconner) ?
Et pourriez-vous vous farcir les 100h de vidéos que chacun de ces bonhommes a pu publier pour les juger par vous-même et pas sur les dire et les ragots colportés par Yannis Youlountas. Parce que moi je l'ai fait avec Animal et non seulement ça nous a pris un paquet de temps, mais en plus il n'y aucun propos racistes, fascistes ou xénophobes tenu par ces messieurs.
Désolé mais Yannis Youlountas a un pète au casque et confusionnisme.info & Co ne sont pas du tout des sources correctes. Celles-ci ne s'intéressent pas à la vérité mais uniquement a confirmer leurs propres points de vue.
En lisant cet article, je n'ai pu m’empêcher de penser à Alda et Kévin Mérigot... Surtout la partie qui fait part d'une nouvelle grammaire moins sexiste / discriminante / placer-le-bullshit-que-vous-trouverez et qui consiste, à titre d'exemple, à remplacer celles et ceux par celleux car là nous n'agresserions plus personne avec nos écrits...
Bref, le Social Justice Warrior et ses complexes qu'il projette sur autrui.