J'invite TOUTES CELLES ET CEUX qui vont participer à la prochaine grève à lire ce thread Twitter. Et j'incite ENCORE PLUS celles et ceux qui ne participeront pas à la grève du 5/12 à lire ce thread Twitter car il résume parfaitement (en sourçant ses dires) l'étendue de l'impunité mafieuse qui s'est installée jusqu'aux plus hauts niveaux de l'état mais aussi dans la police et l'armée.
Le temps des discours n'est plus, c'est le temps de la révolte, celui de la peur, celui du sacrifice, celui de la violence la plus rude, sans pitié, sans merci, sans fléchir. C'est le temps d'inspirer à nos tirants une peur insidieuse, permanente et omniprésente pour qu'ils partent et ne reviennent jamais. Tout résultat en deçà ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau.
Mais que sommes nous prêt à perdre dans ce monde d'abondance pour restaurer la Justice, l'Équité et l'État de Droits ? J'ai peur, je me sens faible et je me sens impuissante.
Je recopie la citation :
« Les entreprises, surtout internationales, ont des moyens de plus en plus vastes et elles ont acquis, en Europe, la capacité de jouer la concurrence entre les États. (...) L'impact réel des hommes politiques sur la vie économique d'un pays est de plus en plus limité. Heureusement. »
Et encore, cet extrait n'évoque que la fausse démocratie où les hommes et femmes politiques doivent rendre des comptes aux riches (comme Bernard Arnault) qui ont financé leur campagne... Imaginez maintenant les propos qu'il tiendrait au sujet d'une véritable Démocratie vous savez celle qui :
- Choisirait ses représentants par tirage au sort afin d'éviter toute corruption.
- Ferait passer des tests psychologiques, psychotechniques et s'assurait d'un niveau scolaire minimum d'avant d'accepter le tiré au sort.
- S'assurait que le casier du tiré au sort soit vierge.
- Permettrait de révoquer les tirés au sort par vote populaire (c'est-à-dire que le peuple puisse voter sans demander l'avis des politiciens afin de les contrecarrer en cas de conflit).
- Qu'un représentant tiré au sort doivent systématiquement rendre des comptes sur ses actes et choix faits pendant son mandat et sur les conséquences qui en découlent ensuite pendant environ 5 années.
- Une démocratie où les représentants tirés au sort ne feraient que rédiger les lois mais auraient interdiction de les voter eux-mêmes. Les lois seraient votées systématiquement par référendum.
- Une démocratie où les tirés au sort devraient se porter volontaire bien-sûr.
- Une démocratie où être tiré au sort ne puisse arriver qu'une seule fois dans une vie.
- Une démocratie où le tirage au sort se ferait tous les 6 mois au maximum.
Imaginez ce que dirait Bernard Arnault sur une démocratie comme celle-là, rendant impossible la corruption et les choix mesquins comme le recul de la retraite et l'allégement fiscale des plus riches et des entreprises les plus riches...
Il FAUT que vous voyez cette vidéo.
Je copie-colle la remarque de CAFAI. Je suis furieuse de la décision du Conseil d'État ! Mais que faut-il faire grand Dieu pour mobiliser les masses !
"Le Conseil d'État a rejeté, par une ordonnance de tri, le recours en référé que FDN, La Quadrature, et la Fédération FDN avaient déposé contre le décret secret de 2008 organisant la surveillance des communications internationales, que nous annoncions ici. http://blog.fdn.fr/?post/2015/09/02/Ch%C3%B4mage-technique-%C3%A0-la-DGSE [...] Un point intéressant : la décision est signée Bernard Stirn. C'est tout simplement le président de la section du contentieux, c'est-à-dire le plus haut magistrat de France dans la pyramide du droit administratif. Ce n'est pas un président de sous-section, comme ça arrive sur certaines affaires moins intéressantes. C'est le patron qui signe. [...] Ce que nous dit le Conseil d'État, c'est que nous devrions justifier du fait que le décret a été appliqué à un cas qui nous intéresse. En gros, on ne peut pas prouver qu'une de nos communications[4] a été écoutée en application du décret en question, et que cette écoute nous porte un préjudice certain et urgent. Nous aurions donc dû montrer au Conseil d'État que le décret est appliqué, et que son application crée pour nous une urgence. Or pour montrer que le décret est appliqué, il faudrait en connaître le contenu. Or précisément, ce qui rend ce décret illégal, c'est le fait qu'il est secret[5]. Pour que le Conseil d'État puisse réfléchir à l'urgence de la situation, il faudrait donc que le décret ne soit pas secret. [...] Il faut donc qu'on que nous prouvions qu'en application de ce décret, les communications de l'un·e d'entre nous ont été écoutées, et que cette écoute a créé une urgence particulière, par exemple en mettant en danger la vie de quelqu'un. Il ne faut pas seulement que ça ait lieu, hein, il faut qu'on puisse justifier que c'est en application du décret litigieux qu'il y a danger. La mise à sac de l'État de droit, la surveillance hors d'un contrôle défini par la loi, en contradiction franche avec les règles constitutionnelles et conventionnelles[7], ça n'est pas assez grave pour créer une urgence. Et c'est tellement évident que ça ne vaut même pas le coup qu'on en discute en audience ! C'est beau, la raison d'État, quand c'est manié avec talent."
Je relais l'info tant que cela est encore permis par notre chère mafia au pouvoir mais ce genre de débordements vont s'amplifier façon police grecque...
Vive la France, vive la police :(