Un tour d'horizon de tout ce qui cloche sévèrement dans l'Union Européenne, pourquoi il s'agit d'une arnaque destinée à enrichir les entreprises et les milliardaires, et comment le reste du monde se rit de nous, tout en nous considérant comme les larbins des États-Unis.
Pour ceux qui n'ont jamais pris le temps de s'intéresser au sujet européen, cet entretien clair et argumenté répond à de nombreuses questions.
Une description acerbe de l'impuissance généralisée des personnages politiques ainsi que des citoyens Français, dans le contexte européen. La démission des politiques et des hauts fonctionnaires, l'abandon de toute volonté de se battre pour les intérêts de leurs concitoyens sont très bien évoqués. On sent cette colère mêlée de frustration des gens qui voient la maison tomber en ruine dans l'indifférence la plus complète de ceux qui pourraient y remédier.
La standardisation de la pensée et la disparition de la diversité idéologique en politique sont l'un des maux évoqués.
Historique des pipelines Nord Stream, les raisons de leurs mises en place, les conséquences de leurs destructions.
En bref, outre la Russie, le grand gagnant de cette histoire est encore une fois les Etats-Unis, qui ont parfaitement joué leur partition. En effet, la vente de leur GNL à prix d'or aux pays d'Europe (afin de remplacer le gaz russe), leur assure des rentrées d'argent considérables pour de nombreuses années. Sans parler du fait qu'ils ont réussi à transformer la dépendance des pays d'Europe au gaz russe, en une dépendance au GNL américain.
Je leur tire mon chapeau.
Même si on ne m'enlèvera pas de l'idée de les américains sont des parasites de l'humanité à plus d'un titre, force est de constater qu'ils ont, encore une fois, préservé les intérêts de leur pays. Quand je vois la nullité pathologique avec laquelle les euro-fanatiques prennent des décisions systématiquement défavorables aux peuples des pays d'Europe, je ne peux qu'espérer un réveil des consciences, avant que la situation, déjà peu reluisante, ne se transforme en cauchemar permanent.
Entretien de Olivier Berruyer avec Jacques Sapir au sujet du protectionnisme. Une doctrine très largement méconnue et trop souvent dénoncée à tord.
Je l'avais laissé passé celui-là ^^
Le cru 2022 des "recommandations" faites par la Commission Européenne à la France (les GOPE) est disponible.
Voici le point qui, normalement, devrait faire les gros titres depuis la publication (le 17 juin 2022) :
RECOMMANDE que la France s’attache, en 2022 et 2023 :
- à mener une politique budgétaire prudente en 2023, (…) pour la période postérieure à 2023, à mener une politique budgétaire qui vise à parvenir à des positions budgétaires prudentes à moyen terme et à assurer une réduction de la dette progressive et crédible ainsi que la soutenabilité budgétaire à moyen terme grâce à un assainissement progressif, à l’investissement et aux réformes; à réformer le système de retraite pour uniformiser progressivement les règles des différents régimes de retraite afin de renforcer l’équité du système tout soutenant sa durabilité; (…)
Les euro-fanatiques devraient être contents ...
Frédéric Farah :
La zone euro n'a jamais été une zone économiquement dynamique, et a toujours été le passager clandestin de la mondialisation parcequ'elle a toujours attendu la croissance soit des Etats-Unis soit des émergents, et jamais de chez elle.
Parce que le gaz naturel ne sert pas qu'à se chauffer!
Il est utilisé de façon intensive par l'industrie dans des processus de fabrication (voir dans l'article).
Mais le plus triste dans tout ça, c'est qu'il faut des mois pour restaurer les réserves européennes en gaz, et que la saison de remplissage devrait démarrer à la mi-avril (on y est). Il faut savoir que la quantité importée à flux constant ne suffit pas à répondre à la demande pour passer l'hiver. Cela signifie que plus les pays de l'UE attendent pour payer leur gaz russe en roubles, plus on retarde la constitution des stocks, et plus on risque de se retrouver en pénurie de gaz en plein hiver.
A suivre les consignes de sanctions des américains comme des abrutis, on se retrouve en position de devoir peut-être faire un choix entre fournir la population en gaz cet hiver, ou fournir l'industrie. Si l'industrie est dépourvue de gaz, elle meurt, les travailleurs tombent au chomage, la pauvreté augmente, etc, etc ...
Au vu des événements récents, j'aimerais adresser un prix spécial aux eurofanatiques qui croient toujours que l'Europe est là pour faire le poids. On a tous pu constater le rôle tout à fait prépondérant joué par l'UE sur la scène internationale dans le règlement de la crise Ukrainienne. On a tous pu constater l'extraordinaire utilité des sanctions destinées à faire plier la Russie, et comment, depuis, celle-ci se morfond de chagrin et laisse éclater sa douleur face aux coups assénés par le camp du bien, qui entrainent ce pays misérable dans l'isolement planétaire et la décadence inéluctable.
La Commission Européenne a demandé à la France de mettre un terme à l'affreux monopole qu'EDF détenait sur la vente d'électricité, afin de faire baisser les factures des consommateurs. Pour cela, EDF vend une partie de sa production (100 TWh) à prix coûtant à des sociétés tierces. Celles-ci revendent à leur tour l'énergie aux consommateurs, et empochent les bénéfices.
Sauf que depuis 2019, la demande des revendeurs auprès d'EDF dépasse le plafond autorisé de 100 TWh. Ils sont donc contraints de se fournir ailleurs en Europe, à des prix bien plus élevés. Comme cela leur coûte plus cher, ils se voient obligés de répercuter les hausses sur les factures des consommateurs.
Les consommateurs partent. Les revendeurs coulent.
Horreur !
On (i.e. la Commission Européenne) oblige donc EDF à s'aligner sur les hausses de tarifs, afin de ne pas voir tous les revendeurs mettre la clef sous la porte (sinon il n'y aurait plus de concurrence, ce qui est totalement insupportable).
Résultat des courses : on se retrouve avec une hausse monstrueuse des factures d'électricité, alors que les centrales nucléaires et les barrages (pricipales sources productrices) nous assurent un prix de l'électricité parmi les plus faibles sur le continent.
Autrement dit, la concurrence des entreprises qui parasitent EDF entraine la société toute entière à payer plus cher lorsque le prix de l'électricité augmente.
L'Union Européenne : tous égaux pour l'avoir dans l'os.
Être indépendant et souverain, ou faire partie de l'Union Européenne. Il faut choisir.
On découvre, grâce à ces vidéos d'une minute, les grands principes qui animent l'Union Européenne. C'est une chance de faire partie d'un si grand projet :
Un historique de toutes les décisions prises ces dernières semaines par les pays du continent européen en rapport avec le COVID-19, qui montre de façon claire qu'en cas de crise, c'est bien au niveau des états nations que les décisions sont prises. Et personne ne s'occupe plus de la prétendue "construction européenne", ni de l'espace Schengen.
Alors, vous n'êtes toujours pas convaincu ?
L'intérêt géostratégique de l'Allemagne passera toujours avant celui de la France, tant que nous resterons dans l'Union Européenne. Macron va sans doute, encore une fois, se mettre à genoux devant l'Allemagne, et vendre les intérêts du pays au plus offrant (qui en l'occurrence n'offre rien du tout).
Et pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne retrouve la capacité de décider de son propre avenir.
Ou comment l'Union Européenne, avec Michel Barnier comme négociateur en chef, va encore tout faire pour emmerder le Royaume-Uni dans les négociations d'un accord de commerce.
Mais, si les relations entre les deux entités resteront vraisemblablement cordiales, le problème se situe ailleurs pour les partisans du projet européen : un pays qui quitte le bloc est une première qui va marquer un précédent indélébile dans son histoire.
La ministre en plein exercice de provocation. No comment.
Non, ce qu'il fallait retenir de cet article, c'est ceci :
"Si l'âge pivot reste dans la loi, c'est non, c'est clair", a déclaré ce 9 janvier à l’AFP le chef de la CFDT, Laurent Berger.
D'abord, rien à battre que l'âge pivot soit abandonné. C'est la réforme au complet qu'il faut dénoncer et arrêter. Il s'agit en réalité d'une subtilité de langage : cette simple phrase fait passer Laurent Berger pour un opposant à la réforme, alors qu'il cible un point spécifique de cette réforme. Mais pourquoi cette ambiguïté ?
Je suis désolé d'en remettre une couche, mais il semble que cela soit nécessaire pour les durs de la feuille (et autres légumes contemplatifs) :
La Confédération Européenne des Syndicats finance ces syndicats. Autrement dit, l'Union Européenne finance ces syndicats. La même Union Européenne qui demande instamment à la France de poursuivre la réforme des retraites.
Laurent Berger est une ordure à la tête d'un syndicat qui n'oppose qu'une résistance de façade à la réforme des retraites. Il a tout intérêt à pourrir le mouvement social, afin de continuer à toucher ses subventions. Et même s'il s'agit de lui ici, les quatre autres sont à mettre dans le même panier.
Vous voulez vous opposer à cette réforme ? C'est très bien. Mais ne vous laissez pas manipuler par des corrompus et des menteurs.
Les informations sont disponibles publiquement sur des sites officiels. Il suffit d'être curieux et d'avoir un esprit critique.
La SNCF, nouvelle victime des eurobéats.
Mais j'en vois qui en doutent (encore!). Pour ceux-là, rien de tel qu'un peu de lecture. Le rapport COM(2012) 313 final dit ceci :
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
[...]
RECOMMANDE que la France s'attache, au cours de la période 2012-2013 :
[...]
- à poursuivre les efforts pour supprimer les restrictions injustifiées dans les professions et secteurs réglementés, notamment dans le secteur des services et du commerce de détail; à prendre de nouvelles mesures pour libéraliser les industries de réseau, notamment sur le marché de gros de l’électricité, pour développer les capacités d’interconnexion dans le domaine de l’énergie et pour faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Voilà. C'est marqué noir sur blanc :
faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Et au cas où vous n'auriez pas compris que la SNCF allait cesser d'être un service public, il suffit de voir qui a été choisie pour s'assurer de la rentabilité des gares en France.
PS: cet article de fond vous dira tout sur la privatisation du rail français.