Le principal défi est finalement de réussir à faire comprendre aux gens les tenants et aboutissants de notre appartenance à l'Union Européenne, sans être trop technique ni trop long.
L'avantage énorme dont disposent les eurofanatiques est de disposer de phrases simplistes et d'explications courtes et percutentes. Des choses du genre "l'union fait la force", ou "quelle chance d'avoir cet espace d'échange sans frontières ni contrôles". Ou encore "l'euro est une monnaie forte qui nous permet d'acheter des produits étrangers à bas coût".
Bien sûr, dès qu'on gratte un peu le vernis, on s'aperçoit que que tout cela n'est que de la poudre aux yeux, et que seuls les grands intérêts financiers s'y retrouvent, au détriment des citoyens des nations européennes, qui soutiennent cette construction européenne sans vraiment comprendre pourquoi.
Frédéric Farah :
La zone euro n'a jamais été une zone économiquement dynamique, et a toujours été le passager clandestin de la mondialisation parcequ'elle a toujours attendu la croissance soit des Etats-Unis soit des émergents, et jamais de chez elle.