Une description acerbe de l'impuissance généralisée des personnages politiques ainsi que des citoyens Français, dans le contexte européen. La démission des politiques et des hauts fonctionnaires, l'abandon de toute volonté de se battre pour les intérêts de leurs concitoyens sont très bien évoqués. On sent cette colère mêlée de frustration des gens qui voient la maison tomber en ruine dans l'indifférence la plus complète de ceux qui pourraient y remédier.
La standardisation de la pensée et la disparition de la diversité idéologique en politique sont l'un des maux évoqués.
On sent bien que l'auteur dénonce des travers inacceptables dans le cadre des choix de société et de la vie courante des citoyens. Sauf qu'il ne parle jamais vraiment de démocratie, mais de république. Son emploi de la formule "démocratie représentative" est un indicateur de son ignorance du concept même de démocratie.
Une démocratie repose sur la somme des choix et des avis de chacune des personnes qui la composent. Au contraire, une république repose sur les avis et les choix des représentants des personnes qui la composent.
Autrement dit, en démocratie, chacun à voix au chapitre, et toutes les voix se valent. En république, ce sont les voix des représentants qui sont prises en compte, ce qui constitue un panel beaucoup plus petit.
D'un côté le vote (démocratie), de l'autre l'élection (république). Une démocratie ne peut donc pas être représentative. C'est un non-sens.
En gardant à l'esprit que l'auteur parle de république et non de démocratie, et donc d'un système dans lequel ce sont les représentants qui décident, alors ses exemples ont un sens.