Je ne sais pas quoi dire.
Les concepts de "maître" & "esclave" en informatique utilisent bien les mots avec leur sens réel : le maître commande et l'esclave lui obéit. Ces deux appellations sont parfaitement choisies et reflètent exactement ce qu'il se passe dans le code.
Certains humains transposent leurs ressentis sur des objets soit, mais de là à supprimer des mots du dictionnaire je ne comprends pas (ou se les interdire, cela revient au même). Dans cet exemple, un processus n'a pas de couleur, un ensemble d'instructions ne peut pas avoir de "race" (et pour rappel, les "races" n'existent pas, nous faisons tous partie de la même espèce, même si les "anti-racistes" américains n'ont que le mot "race" à la bouche #Paradoxe #DissonanceCognitive).
Comment peut-on considérer qu'utiliser les mots pour leur signifiant soit quelque chose de raciste lorsque le concept exprimé à travers eux ne fait pas référence au moindre être humain mais souhaite exprimer la notion de contrôlant et de contrôlé qui lie deux objets (virtuels de surcroît) ? À quel moment quelqu'un de sain d'esprit ou d'un minimum réfléchi peut-il se laisser glisser à ce point ?
Idem, j'ai déjà fait un post sur la notion de liste blanche (d'ailleurs @Sweet j'ai lu tous tes reposts mais je n'ai pas encore eu le temps de te répondre, ils sont top !) qui ne tire pas son sens du racisme mais de la couleur des feuilles de papier dans les soirées mondaines de la haute bourgeoisie.
Je ne peux m'empêcher de penser que certaines personnes qui ont un agenda politique - ou font commerce des concepts sociologiques pétés qu'ils importent contre monnaie sonnante et trébuchante tout droit des USA - commencent par changer le sens des mots (en redéfinissant ce que sont le racisme, la démocratie, etc), puis ils vont faire de sorte que certains mots soient interdits et sans ces anciens mots pour comprendre le passé ils vont pouvoir réécrire l'histoire et limiter notre capacité à penser certains concepts.
Rappelons-nous ce qu'écrit Noam Chomsky, celui qui contrôle le passé contrôle le présent et celui contrôle le présent écrit l'avenir.
Dans leurs comportement respectifs, un maître restera l'élément qui commande, un esclave celui qui obéit, une liste blanche un document où des gens sont autorisés, une liste noire son opposée.
Libre à chacun de projeter son ressenti personnel sur ces choses là, mais je ne pense pas que l'on puisse faire société avec des gens comme cela car au final, tout se passera de la manière dont ils l'entendent car ils se victimiseront toujours au moyen de leur ressenti, chose que personne ne peut nier mais qui pourtant ne peut faire office de "vérité" ni d'argument.
Edit :
Je copie-colle un lien qu'on m'a transmis par SMS sur un article écrit par Michel Onfray qui résume très bien l'anti-racisme aux USA :
Je vais dire des choses un peu banales, mais les races n’existent pas sauf pour les antiracistes qui estiment que les Blancs ça existe et que les Blancs sont coupables de tout. Je viens de lire Houria Bouteldja que je n’avais pas lue et j’étais assez sidéré de voir que quand on met des majuscules à Blanc, à juif, à Noir, on estime que les Blancs sont de toute façon coupables depuis toujours et tout le temps. C’est-à-dire que moi, par exemple, je suis coupable depuis 1492, bon, d’accord, très bien, et que même par exemple on a vu que la statue de Victor Schœlcher qui a été massacrée par exemple en Martinique, on se dit même les abolitionnistes blancs sont des salauds parce qu’ils sont blancs. Elle dit par exemple “fusillez Sartre”, elle explique que les gens qui portaient les valises du FLN étaient des gens qui se donnaient bonne conscience et que de toute façon quoi que fasse un Blanc c’est pas bien, parce qu’il est blanc, même quand il fait des choses qui pourraient paraître intéressantes, genre lutter contre l’abolitionnisme, et que quoi que fasse un Blanc, mais que quoi que fasse un Noir, s’il fait quelque chose de pas bien, eh bien c’est toujours bien. Elle nous explique par exemple que quand des arabo-musulmans, je reprends son expression, violent 500 femmes à Hambourg ou à Cologne le 31 décembre eh bien on explique que le coupable c’est le Blanc puisque c’est le mâle dominant blanc du patriarcat qui a supprimé la dignité de ce peuple-là qui essaie de recouvrer sa dignité en se retrouvant dans la peau d’un violeur, mais finalement le coupable c’est le Blanc du patriarcat. On rêve ou quoi ?
J'invite toutes celles et ceux qui participent de ces mouvements à se poser une question simple : Ok les européens ont dominé le monde moderne et ont exporté leur modèle de société partout depuis 5 siècles. Mais admettons que d'autres grands empires l'aient fait à leur place ces 5 mêmes derniers siècles, alors quelles sociétés civiles aurions-nous à cette heure ?
Oui parce que c'est facile de critiquer le passé avec notre regard actuel et notre confort du 21ième siècle quand blancs comme noirs nous profitons tous de la luxueuse France et de ses infrastructures financées au moyen du colonialisme passé et du néo-colonialisme moderne !
Puis je me pose quelques questions :
- En tant que femme aurai-je le droit de m'exprimer ?
- En tant qu'hommes accepteriez-vous seulement de me lire connaissant mon sexe ?
- Saurais-je ne serait-ce qu'écrire ?
- Serais-je ne serait-ce que vivante (et pas tuée dès la naissance car je suis l'aînée de ma famille) ?
- Notre technologique en serait-elle au niveau actuel où nous pouvons nous parler sans même nous connaître ?
Pour cette dernière question, je rappelle à qui veut l'entendre que ce qui a aidé les peuples d'europe à se développer (et donc à obtenir les moyens de dominer le monde en tant que grands méchants blancs) c'est le recule de leur obscurantisme religieux. Que dire du développement technologique de sociétés qui seraient restées figées dans le temps, pile au moment où leurs grands textes ont été rédigés, c'est-à-dire lorsque l'on croyait la terre plate, les chiens maudits, les femmes des objets, la viande maudite le vendredi, etc ?
Onfray a raison, on croit rêver !
Je comprends la tendance très humaine consistant à projeter sa culture du 21-ième siècle (vocabulaire, morale, coutumes) sur des termes qui sont nés bien avant nous. Le problème avec ce mode de fonctionnement c'est que cela fournit bien souvent une mauvaise compréhension des choses.
Je m'explique, j'avais vu un documentaire il y a des années qui expliquait l'origine de l'appellation "liste blanche".
Aparté : documentaire que je ne retrouve pas, je demande donc aux progressistes de me croire sur parole ; mais comme je suis un femme, ça ne devrait pas poser de problèmes, cf. les règles n°9 et n°10.
Bref, l'appellation remonte aux temps des soirées mondaines dans lesquelles se pavanait la monarchie où pour rentrer il fallait voir son nom d'inscrit sur un papier - objet de luxe extrêmement coûteux en son époque - et qui était de couleur... De couleur... Attention roulement de tambours... De couleur blanche !
Donc oui, l'appellation "liste blanche" - et son infâme opposée créée bien plus tard, j'ai nommé la "liste noire" - ne tirent pas leur origine ni même leur sens dans une quelconque couleur de peau, la traite négrière ou l'esclavagisme d'une manière générale, mais de la couleur de stupides feuilles de papier.
Ce n'est donc pas l'homme blanc qui créa cette appellation mais le monarque et le bourgeois. Tiens tiens, un peu comme si l'oppression systémique était en réalité un rapport de classe que l'on déguise en clivages blanc/pas-blanc, mâles/pas-mâles, hétéros/pas-hétéros.
Mais dites-moi, c'est fort pratique tous ces oppresseurs de substitution pour ces mêmes familles dynasties qui siègent tout en haut de la pyramide sociale depuis dès siècles à présent et que plus personne ne prend pour cible.
Je conclurai en ceci : quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Quand on veut trouver du racisme, on dit qu'il est systémique.
Bon, je vais rebondir sur ce repost de HowTommy (et d'une manière générale à ses écrits ainsi qu'à ceux de Neko) parce que les deux sont victimes du même problème...
Je cite :
Je lis bcp de bêtises sur le monteur de Squeezie, alors on va faire simple : être d’extrême droite ce n’est pas "juste une opinion politique", c’est adhérer à un projet global, fondamentalement raciste, à tendance génocidaire, qui place une hiérarchie entre les êtres humains.
Donc non, dans l’absolu, on va pas lâcher la grappe à quelqu’un parce qu’il « exprime juste ses opinions politiques », vu que ce que tu appelles opinion a une conséquence réelle et morbide sur le monde réel dans lequel nous vivons mais t’es clairement pas concerné.e.
On est en 2020 wesh on devrait même pas en discuter encore, ça devrait être la base de la base.
L'arnaque de l'échiquier politique
D'une commune mesure, les media représentent l'échiquier politique sur une dimension comme ceci :
Le bien Ceukonpakompri Le Mâââl
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Là se trouve les Là se trouve
"intellectuels tous les connards
de gauche" et racistes de droite
Mais n'y a-t-il que moi que ça choque ? Typiquement, on peut être pour les frontières et contre l'immigration afin de protéger le prolétariat du casse du droit du travail issu d'une main d’œuvre abondante, désespérée et pas chère (tenaillant ainsi les bas salaires) et ainsi lutter contre l'accumulation sans limite des richesses par l'actionnariat qui n'a aucun autre talent que celui d'avoir hériter son argent.
D'ailleurs, c'est un petit peu la thèse de ce raciste célèbre qui s'appelle Karl Marx dans son ouvrage "Le Capital".
Cette représentation gauche-droite absurde qui aplanit 99,999...% de la réalité n'existe que pour une seule raison : elle est particulièrement clivante. Soit tu es de mon côté, soit tu es de leur côté... Vous la sentez venir la représentation de merde ?
L'échiquier politique est en réalité multi-dimensionnel
Séparer des idées qui n'ont rien à voir en "une partie à gauche" et "l'autre partie à droite" - comme si elles pouvaient s’agréger naturellement parce qu'il existerait un camp du bien constitué de gens "qui ont compris" - est une vision enfantine et très Hollywoodienne du monde où il existe en "zentils" et les "mézants"...
Par exemple une personne lambda peut, sans qu'il n'y ait la moindre contradiction :
- Lutter contre le racisme car elle considère que l'idée que la couleur de peau conditionne tout chez un individu est infondée, stupide et nocive.
- Être croyante car elle a été élevée comme ça.
- Être contre les sectes car elles manipulent les gens pour leur profit (ndr. la religion ce n'est pas l'église).
- Être pour une sortie de l'UE car elle veut protéger les ouvriers de son pays du dumping social.
- Être contre la GPA (Grossesse Pour Autrui) car elle ne veut pas monnayer le corps des femmes pauvres et ses croyances vont contre.
- Être pour plus de sécurité dans son pays car elle a peur de la violence et de la délinquance.
- Être pour un contrôle strict et répressif des forces de police pour éviter une montée du totalitarisme.
- Être pour le nucléaire à court et moyen termes car c'est ce qui pollue le moins à cette heure.
- Être en faveur des énergies renouvelables d'une manière générale car c'est le moins risqué en cas de cataclysme.
- Être pour la cotisation sociale car cela finance des services publics
- Être contre les impôts car ils finances les banques.
- ...
Vous m'avez comprise, tous ces éléments ne sont pas contradictoires entre-eux, ils sont complémentaires et ne peuvent se représenter que dans un espace multidimensionnel car ils sont orthogonaux entre-eux. Mais du coup où se trouve ce personnage ? Dans quel camp le mettriez-vous avec la représentation classique ?
La réponse est nulpart, car le clivage gauche-droite ne permet pas de positionner un tel individu et c'est bien le but de cette dichotomie politique fictive. Une fois que l'on cesse de penser les individus comme des êtres complexes mais uniquement comme des éléments adhérents totalement à des agrégats forcés d'idées (aka les fachos, les gauchiasses, etc) alors il n'est plus possible de les penser comme des alliés potentiels dès qu'ils se trouvent dans un agrégat opposé.
Le pire, c'est qu'un tout petit critère arbitraire permet d'exclure n'importe qui, favorisant le "diviser pour mieux régner" au bénéfice des puissants qui jubilent de cette stupidité de masse. Et c'est ce qui est arrivé au monteur de Squeezie, pour un marque page, tiré d'un screenshot, pris à partir d'un zoom, fait depuis une vidéo de Squeezie et pointant vers une page du site E&R, ce monteur est devenu le mal incarné et Squeezie cautionne les fachos... #SophismeParAssimilation
En résumé
Je vais ressortir l'argument coup de poing des followers du compte Twitter parce qu'il s'applique bien ici aussi je trouve :
Cessez de penser dans le cadre que l'on vous impose et émancipez-vous, sans cela vous resterez des prolétaires toute votre vie car seuls pour vous défendre et combattre des gens plus puissants que vous et qui quant à eux mettent leurs différences de côté pour travailler en équipe à leur bénéfice commun.
Deuxièmement, la description du racisme systémique s'appuie sur une analyse économique du racisme. C'est sa grosse différence d'avoir l'antiracisme fainéant qui pense que le racisme se limite à des problèmes de gentillesse. [...] L'antiracisme sérieux a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme et s'est complètement emparé de cette école de pensée.
Au contraire, plus je discute avec des partisans de la théorie du racisme systémique et plus je m'aperçois que la notion de classe sociale est complètement évincée au profit de quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais dont la définition est l'intersection des points suivants :
- Personnes d'une même couleur (ou variation de couleur).
- Personnes issues d'une même origine ethnique ou nationale.
- Personnes partageant une même religion.
Donc je ne vois pas en quoi "l'antiracisme sérieux (sic) a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme" puisqu'il en évince totalement la base, à savoir les notions de classes et de lutte des classes.
Bref, le mot fourre-tout que ces personnes emploient pour éviter le mot "race" c'est "culture" et de facto ce rassemblement uniquement entre "semblables" en excluant d'office tout ceux qui sont "dissemblables" (physiquement hein, parce que le milieu social ne compte pas), bah désolé mais je trouve cela raciste. Alors on parlera de "communautarisme" pour avoir bonne conscience ou encore "d'entre-soi" à l'image de ce que font les bourgeois mais sans se rendre compte du paradoxe d'abandonner le vivre-ensemble et intrinsèquement le "lutter ensemble" pour le "on se débrouille très bien entre-nous, entre racisés et sans vous les non-racisés".
N.B : je réponds ici uniquement au commentaire de Riff, je n'ai pas encore lu le thread Twitter qu'il propose.
Comme je ne suis pas d'accord avec @Sebsauvage et @HowTommy je me permets de recopier ci-dessous leurs posts respectifs et apporter mon commentaire en-dessous.
Commençons par celui de @Sebsauvage :
TL;DR: Le racisme anti-blanc, ça n'existe pas
Et le post de @HowTommy, plus argumenté et à l'origine de ce thread :
Depuis la sortie médiatique de Lilian Thuram sur le racisme dans le football, interview issu d’un média italien, tout le monde lui est tombé dessus le taxant de «raciste anti-blanc».
Dans les heures et les jours qui ont suivi, de nombreux «spécialistes» sont intervenus sur les plateaux TV affirmant l’existence réelle et fondée d’un racisme anti-blanc.
Je vous passe les arguments merveilleux et objectifs d’un célèbre chroniqueur d’une chaîne cryptée, affirmant que si son fils avait échoué dans le foot c’est parce que ses coéquipiers noirs ne lui faisaient pas la passe, lui le seul blanc. Conclusion, racisme anti-blanc.
Rappelons tout de même que de très nombreux spécialistes, issus du monde universitaires, comme Fabrice Dhume, Eric Fassin ou Renni Edo Lodge, donc parfaitement légitimes pour traiter du sujet, contestent l’existence même du racisme anti-blanc.
On ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité des siècles d’asservissement des populations africaines à quelques incivilités discriminantes constatées dans notre quotidien.
Le racisme dénoncé par les blancs prend uniquement la forme d’actes interpersonnels, c’est de l’entre soi et non une généralité basée sur la race ou la couleur de peau. C’est du niveau «il m’a insulté moi parce que je suis blanc ».
Seulement, dans la réalité, les blancs ne subissent pas, au quotidien des discriminations systémiques et systématiques. Non, les blancs ne sont pas discriminés lors d’entretiens d’embauche, lors d’une recherche d’appartement ou devant un videur de boite de nuit.
Dans son enquête, l’Institut d’Etudes Démographiques conclut que le soi-disant racisme anti-blanc ne produit pas d’inégalités sociales et ne se matérialise pas par une privation de droits ou d’accès à une ressource.
De même, dans l’histoire, jamais les blancs n’ont été discriminés par les institutions ou par l’Etat, contrairement aux personnes issus des minorités. Il y a eu une institutionnalisation du racisme.
On ne peut pas comparer le quotidien subjectif à une réglementation objective et officielle.
Enfin, on ne peut pas expliquer toute agression d’une personne non-blanche sur une personne blanche par la seule couleur de peau.
Lorsque le fameux chroniqueur du #CFC justifie l’existence d’un racisme anti-blanc en racontant l’histoire de son fils, il oublie de préciser aussi que son fils ne touchait pas la balle parce qu’il était … tout simplement mauvais en football, pas parce qu’il était blanc.
En psychologie, c’est la différence entre le locus interne – je suis responsable de mes actes – et le locus externe – tout m’arrive à cause des autres.
Je terminerai par une conclusion bien pêchu : si le blanc veut vraiment être victime de racisme anti-blanc, qu’il vienne vivre juste 1 semaine la vie d’un noir, et on en reparlera 😉 (et c’est un bon blanc breton qui le dit)
En quoi je ne suis pas d'accord ?
Sur le fait de réécrire le sens du mot "racisme" pour que son nouveau sens masque complètement une partie possible de son ancien sens, un peu comme de la novlangue.
Le sens originel du racisme c'est : "la hiérarchisation des races" dit autrement, c'est considérer que untel est supérieur à untel autre à cause de leurs couleurs de peau qui sont dissemblables ou encore les orientations sexuelle, religieuse et dans une certaines mesure politique (cf. période du Maccarthysme vs Communistes au USA). Dans cette aberration qu'est le racisme il existe plusieurs formes d'agressions à travers lesquelles ce vice s'exprime et dont font notamment partie les oppressions systémiques (j'en parlais à la fin de ce post) et les agressions locales et ponctuelles.
Effectivement, lorsqu'un racisme est institutionnalisé, alors son impact est plus important qu'une "simple" agression locale, mais cela ne signifie pas pour autant que l'agression locale ne peut avoir pour origine le rejet de l'autre sur l'unique critère de sa couleur de peau ; et c'est bien là tout mon problème avec le changement du sens du mot racisme dans le discours moderniste/progressiste/SJW. En effet, dès l'instant où l'on considère que ce n'est pas possible qu'un blanc soit victime d'une forme de racisme, c'est-à-dire du rejet de sa personne à cause de l'unique critère qu'est sa couleur, ceci puisque le racisme ne peut être que systémique, alors comment qualifions-nous l'agression ? Je propose d'appeler cela "un geste malheureux" et bien évidemment, comme cela est "moins grave" qu'un vrai crime raciste, alors il faut que la peine soit moins forte puisqu'il ne s'agit pas de vrai racisme.
Les mêmes causes ayant les mêmes effets, les mêmes violences produisant les mêmes souffrances, si en fonction de la couleur de peau de l'agresseur, nous nous autorisons à qualifier différemment un même acte, ayant la même motivation profonde, alors il n'y a plus de justice et encore moins d'équité ; déjà que notre Justice est en berne.
Je vous invite à vous balader à Châtelet, à Créteil, à Nanterre ou encore à Saint-Denis entre le samedi soir et le dimanche matin. J'invite tous ceux qui ne croient pas dans le fait qu'il puisse exister une volonté tangible de "casser du babtou", je vous invite à discuter avec les agresseurs à ces endroit-là et les entendre dire "que c'est pour ça qu'il a été agressé, parce qu'il est blanc et qu'il n'a rien à faire là [et le fameux c'est chez nous maintenant]". Il faut bien me comprendre, je ne remets pas en question les souffrances subit par ceux qui vivent le racisme dans leur quotidien via le système actuel de domination (ceux que les progressistes/SJW appellent les racisés), mais ce n'est pas parce que ces personnes souffrent que ceux qui ont souffert ponctuellement n'ont en réalité pas souffert. Ce sont deux événements qui vivent en parallèle et l'existence de l'un n'efface pas et n’amoindrit pas l'existence de l'autre au contraire elles se complètent c'est la composante des deux qui permet de se représenter toutes les facettes du racisme.
Je repense à la vidéo d'AnalGénocïde sur le sujet, dessinez votre diagramme de Venn, il y a le grand cercle du racisme et à l'intérieur de ce cercle il existe tous les types de racismes possibles, dont un qui tient une place prépondérante : l'oppression systémique et à côté de lui les agressions ponctuelles. Le racisme est un problème commun, pas une chose réservée aux noirs qui se pensent racisés et qui pensent les blancs comme étant des "non-racisés".
Aparté : avez-vous remarquerez que toute la terminologie progressiste/SJW est basée sur la définition de l'autre comme étant le non-soi ? #PaieTonRejet Il y a les "blancs" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-blancs". Il y a les "racisés" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-racisés". Comment est-il possible de faire société avec une telle ségrégation des personnes dans le vocabulaire qui nous permet de nous penser ?? Mais sérieusement ! Si je vous dis que NOUS SOMMES TOUS DES HUMAINS !
Le racisme est une épidémie qui se traite collectivement et où il ne faut abandonner personne.
Maintenant, je vais quand même attaquer ce que je considère comme des faiblesses dans le concept d'oppression systémique en ce sens où je pense que ce concept nous empêche d'identifier l'origine de certains problèmes afin de les résoudre une fois pour toutes.
Si l'on pense les oppressions uniquement sous l'angle du système, alors les individus qui se comportent mal ne sont plus que des gouttes d'eau façonnées par les rouages du système environnant et oppresseur. Quelque part, ces individus ne sont plus responsables de leurs méfaits ; et je n'aime pas cette idée car tant au niveau des agresseurs que des agressés, il n'est plus possible d'identifier l'origine, la cause de ces problèmes puisque tout devient la résultante d'une multitude d'interactions irreprésentables dont la cause commune est le système.
Prenons un exemple, dans une institution aux actions racistes, ce sont ses dirigeants qui posent problèmes car ceux sont eux qui décident et la régissent, en conséquence il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger, de les punir et d'en changer. Dans la rue, si ce sont des citoyens qui posent problème, alors de la même façon il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger et de les punir également.
Mais allons un peu plus loin avec un exemple certes fictif mais plausible au regard du contexte Israélo-Palestinien qui influence les rapports entre les individus dans toute l'Europe. Si en France, trois jeunes de confession musulmane - appelons-les Abdel, Kader et Saïd - agressent Samuel parce qu'il est Juif, ce n'est pas du racisme parce que Abdel, Kader et Saïd ne constituent pas un système vous comprenez ; c'est juste une agression ponctuelle et "banale" donc pas besoin de juger cela comme crime de haine à caractère racial.
Mais cela engendre d'autres problèmes, en effet si le racisme n'est que systémique, alors un individu est-il responsable de ses propres agressions même si ces dernières sont racistes ? Je reformule pour me faire comprendre, un policier qui "ne fait qu’obéir aux ordres" est-il responsable ou s'agit-il de son chef dans un système répressif et raciste ? Qui et comment juger puisqu'en fin de compte toute l'institution est comme cela ? Alors je repense immédiatement à ce qu'écrivait Spinoza sur le fait que nous soyons le produit des éléments constitutifs de la société, mais que la société a besoin que nous soyons responsables pour se dédouaner elle-même des erreurs qu'elle génère ; cela rejoint aussi ce que décrit Frédéric Lordon : "les individus se comportent toujours comme les contraintes dans lesquelles ils sont posés les poussent à se comporter". Cependant une question se pose : qu'est-ce que cette "société", qui est cette "main invisible" qui a besoin que nous soyons responsables mais qui serait la cause de tous nos maux ?
DISCLAIMER : je ne crois pas en "la main invisible du marché", je ne crois pas non plus en "la main invisible du système".
Je pense qu'il existe des gens tordus, ayant besoin de faire souffrir les autres pour se sentir mieux, et je pense que ces gens-là ne sont pas tout puissant. Aussi, en arrêtant de voir en un noir ou un blanc "une sorte d'autre qui n'est pas nous-même", alors nous serons enfin prêts à nous allier pour tuer la source du racisme.
Je rappelle qu'en France, depuis la (première) révolution de 1789, tous les hommes naissent libres et égaux en droits et que la France considère qu'il n'existe qu'une et une seule race : la race humaine. Se focaliser sur la couleur, c'est remettre de la race au milieu de notre espèce, c'est remettre des différences là où il n'y a pas, c'est considérer qu'une petite quantité différente de mélanine change tout, y compris notre personnalité profonde : et cette idée est juste hyper-raciste.
Car soit nous considérons que la couleur de peau n'est le témoin d'aucune différence dès la naissance, et alors blancs comme noirs (comme n'importe quoi d'autre) peuvent être racistes, soit nous considérons que la couleur de peau témoigne dès la naissance d'une différence profonde et dans ce cas, c'est qu'il existe effectivement "des races" et accepter cette idée fait de nous des racistes de facto. Pour être claire, la seule façon de ne pas être raciste c'est de considérer que quelque soit la couleur de peau d'un individu, celui-ci peut être raciste : cela revient à traiter les gens de la même manière quelque soit leur origine et sans présupposition ce n'est pourtant pas dur à comprendre.
Je précise, je ne remets pas en question le fait qu'être blanc puisse apporter des avantages dans la société civile française de 2019, même si ce n'est pas du tout ce que je constate dans mon cercle sociale et professionnel de personnes éduquées et aisées. A cet instant le problème du racisme peut-il trouver ses origines dans le degré de richesse additionné (mais dans une moindre mesure) à un certain degré d'éducation ? (ndr. je dis "moindre mesure" puisque des scientifiques très éduqués Allemands avaient parfaitement cautionnés l'holocauste, donc quelque part c'est que l'éducation ne protège pas du racisme même si je crois qu'elle contribue à en freiner la propagation ou la contamination).
D'autre part, si prétendre qu’aujourd’hui le racisme anti-blancs ne peut exister, si effectivement c'est une chimère, alors que dire de l'exemple du leader politique Sud-Africain Julius Malema ? Que dire de son tristement célèbre appel au génocide : "à chaque blanc, son africain !" Mais comme il le prétend lui-même, ce n'est pas du racisme, ses discours sont mus par une volonté démocratique et républicaine de réappropriation des terres volées par des blancs ; blancs qui sont tous morts depuis au moins un siècle. #Novlangue
Et puis j'ai aussi une question, lorsque l'on parle "des blancs" à quoi faisons-nous référence en réalité ? Aux blancs caucasiens (Grande Bretagne/ France) ? Aux blancs latins (Espagne / Italie) ? Aux blancs ariens (Germains & Saxons) ? Aux blancs slaves (Russes) ? Aux blancs asiatiques (Japonais) ? Lesquels sont les oppresseurs ? Parce que ces discours remplis d'amalgames me laissent perplexe... #TousLesMêmes #PlusBlancQueBlancAvecAriel
En vérité, des tarés il en existe partout ; et notre couleur de peau n'est ni une protection contre le racisme (les noirs peuvent aussi commettre des actes racistes), ni une obligation à être racistes (les blancs ne "sont" pas obligatoirement racistes), seuls les fous croient que notre personnalité, notre mode de pensée et nos aptitudes sont forgées uniquement à partir de la couleur de peau et que tout n'est que manichéen.
Enfin, et je tiens à le préciser car c'est de la plus haute importance : les gens ne sont pas racistes, quelqu'un n'est pas raciste. Je veux dire par là qu'il n'y a rien d'inscrit dans notre ADN et qui fasse que quelqu'un soit intrinsèquement raciste. Non, car les gens peuvent changer, la personne que j'étais il y a quinze ans n'est pas celle que je suis aujourd'hui et pour vous c'est pareil. Les gens commettent des actes racistes, ils ont des pensées racistes, mais ils ne sont pas racistes, ils sont malades et peuvent être soignés.
Quand mes compatriotes vont-ils comprendre qu'à force de créer des boîtes et à tout prix tenter de s'y classer, ils finiront par ne plus se percevoir comme une seule et même espèce et alors la dernière chose que nous partagerons devant l'éternel sera le drame absolu de notre solitude couplé à celui de notre bêtise. #TousUnisDansLaConnerie
P.S : et comment espérer développer sa pensée ou répondre à ce genre de posts avec un commentaire ridicule de 240 caractères sur Twitter ?
Je cite HowTommy :
Si on veut être tolérant, il faut être intolérant envers l'intolérance. Tolérer des propos fascistes c'est être soi-même fasciste.
En quoi consiste le fait d'être intolérant avec les fascistes du coup ? Ma question est de savoir ce qu'il faut faire :
- Les museler ? Dans ce cas ils vont se radicaliser à l'ultime extrême du fait de ce rejet total.
- Les expatrier ? Ok mais vers où ? Quels pays les accepteraient et sous quelles conditions ?
- Les tuer ? J'en parlais ici.
Dès l'instant où l'on se prétend intolérant avec les intolérants - à l'instar des antifas - il faut définir en quoi consistera notre intolérance. Si celle-ci consiste en la violence, alors tant que l'on n'assassinera pas ces "fachos intolérants" cette violence ne servira à rien car on ne peut pas convaincre quelqu'un par la force.
Il faut bien comprendre que je considère les fachistes, les racistes, les homophobes, les xénophobes et les antifas comme des personnes malades. Elles ont toutes ce point commun de vivre ou d'avoir vécu une immense souffrance et souhaitent en balancer dans la gueule autant qu'elles en ont pris.
Face au racisme et à la haine, face au rejet de l'autre, il faut faire usage de la force pour défendre la vie de chacun. Une fois que les racistes & co ont remarqué que tant qu'ils ne frappent pas nous ne parons rien, alors il faut amorcer un dialogue. Et c'est là une forme de "Djihad" contre soi-même (pour rappelle, non je ne suis pas musulmane). Il faut trouver la force de comprendre l'origine du racisme chez l'autre et argument par argument, point par point, lui montrer que tout n'est pas aussi noir ou aussi blanc.
Il y a un film qui illustre ce fonctionnement, il s'agit de chef d’œuvre American History X.
J'invite tous les antifas qui me lisent à y réfléchir. Êtes-vous parvenus à réduire sensiblement le nombre de racistes en suivant aveuglément le paradoxe de l'intolérance ?
Je vais vous proposer une double-traduction du post raciste que Neko relaie en traduisant "white" par "juif" et non par "blanc".
Le post d'origine :
I’ll be honest...I don’t check white anarchists, leftists as much as I should and it gets real messy. Is it an indigenous anarchists responsibility? Not really.Do I like to be aware of enemies? Always. I got a responsibility to others to not support oppressive bullshit.
I’ve been made aware of so many white self ascribing anarchists, leftists who support fascism, imperialist bullshit and take up positions that oppress others. I’ve been made aware of the liars, fakes, and those who use radical leftism to profit, to exploit others, to be abusive.
As an indigenous anarchist I’m very weary of white anarchists, leftists and I watch everyone and everything carefully. I’m in the position to do that, and I’m indigenous before I am an anarchist and have a responsibility towards that fact. It’s hard to trust any colonizer.
La traduction avec substitution de "blanc" par "juif" :
Je serai honnête... Je ne prête pas autant d'attention aux anarchistes et gauchistes Juifs que je ne le devrai et ça devient le bordel. Est-ce une responsabilité d'anarchiste indigène ? Non pas vraiment. Est-ce que j'aime surveiller nos ennemis ? Toujours. J'ai une responsabilité envers les autres de ne pas soutenir les conneries oppressives.
Je fus au contact de tant de juifs auto-proclamés anarchistes et gauchistes qui supportaient le fascisme, les conneries de l'impérialisme et qui prenaient des positions oppressantes à l'encontre des autres. Je fus au contact de menteurs, de personnes fausses, et de ceux qui usent du gauchisme radicale pour leur profit, pour exploiter les autres, pour être abusifs [ndr. envers les autres].
En tant qu'anarchiste indigène, je n'en peux vraiment plus des anarchistes et gauchistes juifs, et je les inspecte tous et tout ce qu'ils font avec précaution. J'ai la posture pour le faire, et je suis un indigène avant d'être un anarchiste et j'ai une responsabilité envers ce fait. C'est difficile de faire confiance à des colonisateurs.
Soyons clair, ce n'est pas encore du racisme assumé, le Twittos est peut-être encore "récupérable" dans le sens où il y a un début de généralisation mais qu'il fait bien attention lorsqu'il marche sur des œufs. Mais si l'on se rappelle que ce post est communiqué sur Twitter et que les shitstorms dorment à côté... Peut-être y a-t-il une auto-censure...
En considérant cela, dans quelle mesure à votre avis, ce Twittos se retient dans ses propos afin de ne pas déclencher une shitstorm et que pense-t-il des blancs en réalité ? (rappelle, j'ai remplacé toutes les traductions du mot "white", c'est-à-dire "blanc" par le mot "juif" afin de montrer le côté raciste de la chose).
A mon sens, ce twit pue la généralisation. Le message derrière est "les blancs sont tous les mêmes", que l'auteur ne peut pas leur faire confiance car ils ne sont pas noirs. Ce que j'entends ces "ils sont ça dans le sang" et "ce sont des oppresseurs avant d'êtres des humains".
Et le "moi je suis un indigène", c'est de la pure novlangue pour dire "je suis un non-blancs", vous savez tout ce pan de l'humanité qui à cause de sa couleur de peau... n'est pas de la même race que moi.
C'EST UNE INVERSION DANGEREUSE DES VALEURS !
Ces mouvements sont déjà en France, il faut les tuer dans l’œuf car dès l'instant où le gens verront dans les autres des ennemis à cause de leur couleur de peau, le pays sera devenu irrécupérable et le racisme le nouvel eldorado des affairistes politiques prêts à tout pour du pouvoir et de l'argent.
Je lis souvent Neko et je sais de lui c'est qu'il est originaire d'Afrique ou du Maghreb (une fois il a fait mention de quelque chose du genre "lorsque j'étais au bled", donc à moins que Neuilly-sur-Seine ait un nouveau surnom, je pense viser juste).
Reprenons, je lis tous ses posts, tous les articles qu'il shaarlie - même ceux parlant de Rhokaya Diallo, qui n'est pourtant pas l'archétype de la femme noire ayant "un niveau de vie représentatif des autres femmes noires" (cf. elle est young-leader, cosmopolit New-Yorkaise - Parisienne, dernier décile de richesse, passe à la télé, etc) - et tout ce que je constate c'est le clivage blancs / noirs que Neko entretien à travers tous ses posts depuis plusieurs mois.
Attention, je vais m'appuyer dans le prochain paragraphe sur le sophisme de l'homme de paille. C'est pour illustrer mon propos pas pour prétendre que c'est de cette manière que Neko me verrait.
Donc je disais que Neko me donne l'impression que :
- Je ne suis pas une femme, je suis une blanche.
- Je ne suis pas une ancienne prolo, fille d'un père ouvrier et d'une mère ouvrière, je suis une blanche.
- Je ne suis pas française, je suis une blanche.
- Je ne suis pas entrepreneuse, je suis une blanche.
- Je ne suis pas marxiste, je suis une blanche.
- Je ne suis pas agnostique, je suis une blanche.
- Je ne suis pas ingénieure, je suis une blanche.
- Je ne suis pas..., je suis une blanche.
En réalité je suis tout cela à la fois et bien plus encore, mais ce que je ne suis pas c'est blanche justement ! Car c'est la seule chose que je n'ai jamais décidé d'être ! #DoNotAssumeMyColor Dit autrement, je ne vois pas Neko comme une personne noire ou beurre, je le vois comme étant ce qu'il a décidé d'être : bloggueur, de gauche, militant et engagé.
C'est-à-dire que sous l'influence de la thèse du "racisme systémique", tous les échecs des "non-blancs" (vraiment cette appellation est tellement raciste, elle ségrègue tellement sur l'unique critère de la couleur de peau qu'elle me rend folle) sont dus au système raciste et oppressif, toutes les autres formes de racisme disparaissent, tout partage ou tout échange entre blancs et "non-blancs" deviennent impossibles car les gains et les pertes de chacun sont évalués et mesurés comme fonction de la couleur de peau. Les échanges humains deviennent des échanges comptables, des comptes à tenir, saupoudrés d'une suspicion latente que les blancs font ce qu'ils font car ce sont des oppresseurs... Latents.
Sur combien de siècles les descendants d'un peuple doivent-ils payer la dette du passé ? Dois-je rendre des comptes aux descendants des Prusses à cause des conquêtes Napoléoniennes ? Dois-je indemniser les Algériens pour la guerre d'Algérie qu'a menée Charles de Gaulle ? Des fils et des filles de SS doivent-ils me rendre des terres pour des arrières-arrières-grands-parents qu'ils ont tués ? Et si je suis à moitié allemande, je n'ai que 50 % d'indemnités ? Je fais une ristourne à ces anciens oppresseurs ?
Mais amusons-nous un peu... Les Iraniens et les Turques d'aujourd'hui doivent-ils indemnisés les Grecques pour leurs conquêtes Perses ? Les Algériens, les Marocains et les Égyptiens doivent-ils indemniser les Maliens, les Gabonais, les Ivoiriens et tous les autres peuples d'Afrique pour l'immense traite négrière qu'ils ont orchestrée sur près de deux siècles ??? Et puisque ces derniers sont tous des "non-blancs", aujourd'hui passés de oppresseurs à opprimés, peuvent-ils bénéficier d'une réduction et rembourser un peu moins ? Aller on est entre-nous, on se dit 30 % ? C'est "kif-kif" nan ? #ImotepImotep
En allant un peu plus loin, les métisses sont-ils considérés comme noirs ou blancs ? Sont-ils privilégiés à 50 % ? Peuvent-ils réclamer le démantèlement d'un système qui les dessert ? Parce qu'en réalité ils tirent au moins à moitié profit de ce système, du coup ils sont "non-blancs" mais ce sont des oppresseurs quand même, WTF ???
N.B : ce qui était l'objet du poste d'origine hein... Qu'est-ce qui fait système et dont les blancs profitent et qu'ils doivent démanteler ? Parce qu'un bébé métisse dans une famille "blanche" profite du système. Du coup c'est un "non-blanc" qui doit "vérifier-son-privilège-blanc" ? Je n'ai pas les mots pour exprimer à quel point ce concept est débile.
Mais je vais aller encore plus loin, en admettant que le racisme soit systémique, quelqu'un peut-il me monter le texte de loi qui formalise ce racisme ? Quelqu'un peut-il me montrer le règlement qui affiche et témoigne ce racisme ? Dans les faits, le néolibéralisme se retrouve dans les textes de loi et cela fait système. La suppression des aides sociales se retrouve dans les GOPE de la Commission Européenne et cela fait système.
Les institutions agissent en fonction des textes de loi, pas en fonction de quelconques excentricités, car les dirigeants dans les hiérarchies des grandes organisations se protègent toujours derrière des processus, des règlements et des lois afin de ne jamais être accusés directement lorsqu'il y a des problèmes. Donc quelqu'un pourrait-il me montrer la loi, les jugements, les jurisprudences où le racisme ferait système s'il vous plaît ?
J'ajouterai que dans les faits "l'oppression systémique" que la loi orchestre se fend sur les blancs puisque la loi promeut actuellement la discrimination "positive" à travers les quotas de noirs, de beurres ou de toute autre ethnie afin d'être "représentatif". Je suis navrée de devoir l'expliquer mais quand le Législateur favorise une population sur des critères comme la couleur de peau ou la religion et qu'il organise ensuite la société par la Loi, de telle sorte que les individus ne soit pas traités de manière identique en fonction de ces critères comme la couleur de peau, ceci sans jamais regarder la compétence ou encore l'honnêteté des gens, ce n'est pas quelque chose qui est juste du tout ! #CheckYourMinorityPrivileges
D'ailleurs, "la discrimination positive" est ni plus ni moins qu'une saloperie d'oxymore, la discrimination est et sera toujours de la discrimination bordel ! J'ai l'impression d'entendre Joseph Goebbels qui aujourd'hui parlerait de "Shoah positive", ça a l'air d'être cool et trop bien, puisque c'est PO-SI-TIF #NovlangueQuiADitNovlangue
Pour en revenir à notre sujet, je pense qu'il existe effectivement des oppressions racistes qui ciblent certaines personnes dans des zones géographiques, mais je pense que ces oppressions se limitent à une région en y "faisant potentiellement système" et que plus cette région s'étend et moins cette oppression systémique n'a de chance de se maintenir.
Cela est logique car plus une région est grande, plus il y vit du monde et donc plus la probabilité d'y trouver des divergences d'intérêts et de culture au sein de cette population est grande à son tour. En conséquence, les oppresseurs racistes ont de moins en moins de chances d'être majoritaires afin de poursuivre leurs actions ou de "faire système" !
Je pense qu'il peut exister un racisme anti-blancs sur la Seine-Saint-Denis mais que l'oppression issue de ce racisme s'arrête dès l'instant où l'on sort de ce quartier. Je pense qu'il existe une ségrégation terrible oppressant les non-musulmans et les femmes à Sevran mais que ce phénomène s'arrête dès que l'on sort de Sevran. Je pense qu'il existe une oppression anti-pauvres à Saint-Germain-en-Laye mais que ce phénomène s'étiole à mesure que l'on s'éloigne de cette ville.
Je pense que le racisme est une saloperie qui ne dépend pas de la couleur de peau et que les noirs, autant que les blancs ont la capacité d'être racistes. Je pense que la haine se partage et se propage encore plus facilement que la misère.
Je pense que tant que les miséreux ne se percevront que comme des blancs, des non-blancs, des noirs, des beurres, des jaunes, des rouges, des latinos, des asiates, des musulmans, des cathos, des juifs ou des roms alors ceux-là resteront des miséreux toute leur vie et qu'ils resteront autant misérables qu'imbéciles car incapables de s’allier face aux combats qu'ils partagent afin d'obtenir le poids et le pouvoir qui leurs manquent par la force de leur nombre.
Crier au racisme systémique, alors qu'il existe le racisme tout court, travers dans lequel chacun peut sombrer sans distinction, c'est faire le jeu de la LREM, qui brise la vie à la française en favorisant le communautarisme et au détriment de l'assimilation à la française.
C'est un mantra qui met l'accent sur les différences et non les ressemblances, c'est la théorie du choc des civilisations qui se répand en France et qui rend bien service aux puissants, à l'abri dans leurs beaux manoirs. C'est identifier l'autre comme un ennemi, un oppresseur, un dégueulasse, sur l'unique critère arbitraire de sa couleur de peau ou ses origines, caractéristiques que cet autre n'a pas choisies.
Je pense que Neko n'a rien contre les blancs, et d'ailleurs tout comme Nadine Morano qui a des amis noirs, Neko doit avoir tout un tas d'amis blancs... Donc forcément c'est qu'il ne peut pas être raciste, malgré tous ces posts sur les "blancs bardés de privilèges", nonobstant si certains sont pauvres, miséreux et à la rue. #LeFameuxPrivilègeBlanc #DeTouteFaçonLesBlancsSontTousLesMêmes #TiensCommeUneImpressionDeDéjàVue #PutainDeSarchasme
Le vivre ensemble à la française me manque, la solidarité et la fraternité aussi et je suis atterrée de voir les meilleurs shaarlistes de notre petite communauté pourtant si réfléchie et ouverte, sombrer dans des pièges aussi visibles que grotesques.
Le témoignage de Ayaan Hirsi Al qui a quitté son pays à cause de l'oppression faite aux femmes, puis qui a du quitter la Norvège pour s'expatrier aux USA à cause du meurtre de Théo Van Gogh (le petit-fils du peintre) qui s'est fait poignardé parce qu'il était un ami très proche de Ayaan et dont le couteau contenait un message indiquant à Ayaan qu'elle serait la prochaine.
Mais selon Rokhaya Diallo il est parfaitement possible d'allier Islam et Féminisme... (Attention j'ai volontairement commis un amalgame ici).
Je m'explique, de mon point de vue actuel, je pense qu'il n'est pas possible d'allier Religion et Féminisme car les premières sont basées sur des dogmes dont l'origine ne répond à aucune logique et fabriquent pour la plupart des esclaves (sexuels ?) à domicile, tandis que le second s'appuie sur une réflexion humaniste et des traitements justes et équitables...
J'avais cette vidéo dans ma "backlog" et je partage globalement l'avis de l'auteur. Les associations de lutte contre le racisme sont pour certaines noyautées par des racistes.
Certaines personnes ingurgites des concepts sociologiques et philosophiques pour les recracher pêle-mêle sans intelligence ni contextualisation suscitant chez une partie des jeunes immigrés ou dont l'origine est étrangère l'idée qu'en France, ils sont en territoire hostile.
C'est typiquement le comportement de quelqu'un qui divise pour mieux régner, sauf que ces personnes, à l'image d'Usul, ne règnent pas et j'ai beaucoup de mal à comprendre leur motivation.
Bref, une vidéo intéressante sur des racistes qui accusent les autres d'être racistes.
Peut-être un bouquin à lire. La vidéo du monsieur est intéressante.
Un chef d'oeuvre. Mais je veux dire VRAIMENT ! Un pur chef d'oeuvre.
L'explication de Martin Schulz détaillant pourquoi Marine Le Pen n'est pas un bon choix est assez bien formulée. Ce qui m'amuse, c'est de relire l'article en remplaçant les mots "Marin Le Pen" par "Jean-François Copé" ou "Arnaud Montebourg"...
Surtout sur les parties boucs-émissaires et absentéismes. C'est juste énorme tellement ça passe bien avec eux aussi... ^^