Ok donc on a le droit de dire "Tous les hommes..." parce que c'est une idée qu'on soutient. Donc "Tous les noirs..." et "Tous les arabes..." ça marche aussi ? #DeuxPoidsDeuxMesures
Ce texte est profondément raciste et sexiste car commencer à faire attention à la couleur de peau ou au sexe des personnes dans une réunion (c'est l'exemple donné) c'est raciste et sexiste car ce sont des choses sans aucun rapport avec le travail.
Il n'y a pas 36 choix possibles :
- Soit la couleur de peau n'est pas importante car ce n'est pas elle qui va déterminer un individu, et donc pas besoin d'y prêter attention et de compter les ethnies au boulot.
- Soit la couleur de peau est importante car elle détermine un individu, et donc le "Tous les noirs..." fonctionne.
Je soutiens que le patriarcat est un mythe. Je n'ai jamais vu la preuve de son existence. Par contre j'observe en permanence des rapports de force entre individus et globalement, les hommes vont jusqu'au bout des conflits quitte à se battre physiquement, alors que nous évitons les conflits. Et cette prise de risque paie pour certains et nous nous focalisons sur eux.
@Sebsauvage tu es en train de propager ce qu'on appelle le wokisme. C'est-à-dire que seules les blancs sont racistes parce qu'il existe un joker pour les autres. Que seuls les hommes hétéros sont sexistes parce qu'il existe un joker pour les autres.
Au final, je me souviens d'une RedText que j'avais lu il y a des années et qui disait que bien que les blancs soient minoritaires sur terre (de mémoire 6-7%) ils sont accusés de tous les maux. Et qu'au final, une génération de racistes blancs allait renaître et qu'elle sera impitoyable. Pourquoi ? Parce les enfants depuis les années 70-80 ont été embrigadés à ne plus voir la couleur, à traiter tout le monde pareil, qu'une fois adulte, ces problèmes d'ethnies étaient derrière nous. Sauf que la où les blancs ont fait le grand saut, les autres ont dit non. Ils n'ont pas avancé et ont même théorisé le racisme en banalisant les actes de ségrégation comme les réunions en "non-mixité".
C'est incroyable ! Au moins 50% des AO de l'état doivent être accordés aux minorités noires, alors qu'elles ne représentent que 12% des USA. Ici peu importe les compétences.
Élire Kamala Harris en étant noir est une bonne idée si on n'a aucun blanc dans sa famille, puisqu'elle a co-organisé et veut poursuivre des discriminations fondées sur la couleur de peau. Par contre, pour tous les autres... Bah c'est ballot !
Le parti démocrate américain, confiant d'être dans son bon droit et d'être du côté de la morale, défend les opprimés face à des oppresseurs systémiques fantasmés. Il glisse doucement vers une doctrine ouvertement raciste et personne dans la team progrès n'est choqué. Brainwhashing ? Stupidité ? Racisme caché ?
Et après, c'est Trump qui incarne la haine selon les journaux détenus par les mêmes oligarques qui financent Harris et les démocrates... Le proverbe a raison, plus c'est gros, plus ça passe.
Les blancs de la team progrès aux USA souffrent d'un ethnomasochisme aiguë et quasi incurable. Peut-être que le jour où ils verront leurs propres enfants souffrir ils réaliseront leur bêtise et pourquoi ils sont perçus comme des traîtres par certains ou des idiots utiles par d'autres.
Vivement qu'on importe ça chez nous \(^_^)/
Très bon article de Slate. Je me suis amusée à remplacer le mot "touristes" par "immigrés" et l'article s'est immédiatement transformé en pamphlet pro-RN. Sauf qu'un touriste dépense de l'argent, n'exploite pas les systèmes sociaux et repart chez lui ; quid de la fameuse criminalité ? Je ne sais pas je n'ai aucune stats dans les deux cas.
Je sais par contre que le touriste ne nous menace pas lorsque nous ne sommes pas habillées ou que nous ne nous comportons pas comme dans sa culture à lui. Au contraire, il vient nous voir telles que nous sommes.
Mais peu importe car les touristes poseraient des problèmes d'infrastructures et de bio diversité par leurs "vagues" mais pas les migrants qui pourtant restent. C'est étrange puisqu'un toursite est un immigré à caractère temporaire.
De fait mon esprit est confus... Ou alors le problème est bien le même mais il est moralement interdit de vouloir défendre sa terre face à la misère comme il le serait permis face au développement économique...
Dans les deux cas, c'est profondément injuste pour les masses prolétaires dont je suis issue et qui sont mon seul combat.
J'avais lu que la richesse d'un peuple était trois choses :
- Sa culture et son peuple
- Son patrimoine matériel et économique
- La qualité de ses lois et ses traités
C'est trois choses mettent des siècles à se construire et à se développer. Des peuples n'y sont jamais parvenus en 2000 ans c'est dire !
La richesse est manifestement un phénomène aussi rare que gagner à l'Euro-millions, mais certains voudrait cramer toute la richesse accumulée avec n'importe qui et pour n'importe quelle raison parce qu'il y en a beaucoup.
Certes mais comme toute chose rare, elle n'est pas infinie et nos enfants n'en profiteront assurément pas.
Merci @nonymous pour le lien.
J'aurai bien l'envie d'en rire si seulement ce genre de pensées destructrices du corps social ne se diffusait pas doucement dans notre société.
Si l'on écoute l'auteur, se lever tôt est aussi un acte raciste car il ramène à l'époque où les propriétaires d'esclaves les obligeaient à se lever à l'aube pour travailler dans les champs de coton.
C'est hyper dur parce qu'il faut que je protège mes enfants de ces bêtises qui déferlent sans cesse sur internet. C'est d'autant plus dur que pour expliquer que c'est du grand n'importe quoi, il faut y passer un temps prodigieux. Et c'est encore plus dur parce que le nombre de sales types qui surfent sur cette vague en recherche de profit ne fait que monter parce qu'il y a du profit à se faire (les articles sont clivants, font le buzz, sont mis en avant dans les algorithmes et rémunèrent plus).
@Timo as-tu lu la bio de l'auteur ?
Top writer in Racism
Comme si le racisme de 2023 aux USA était plus fort qu'au 19ème et 20ème siècles en plein apartheid... Pardon, il est effectivement plus fort, mais il s'agit d'un racisme qui s'est inverser. Les jeunes noirs haïssent les blancs parce qu'ils sont blancs, peu importe leur condition de vie, peu importe leur origine, peu importe leur réussite.
Mais heureusement, en changeant la définition du mot "racisme" on peut se permettre bien des choses. Les USA, cette poubelle !
Je ne comprends pas l'angoisse des gens sur le sujet. C'est comme en musique, la même chanson peut être reprise avec un style rock, r&b, techno, salsa, etc ; et chacun appréciera la reprise qu'il préfère selon ses goûts sans que cela créé un esclandre !?
Il en va de même pour LOTR ou quoi que ce soit d'autre comme un film, une série, une livre, une peinture, une sculpture, une photo, etc.
Qu'un casting soit blanc, noir ou rose bonbon pour représenter des personnages fictifs who cares ?
À la limite, les seuls cas de figure où je ferai éventuellement exception à cela (et je dis bien éventuellement) sont :
- Pour les œuvres qui sont des reconstitutions historiques (un Robespierre noir ou un Kounta Kinté blanc n'auraient aucun sens).
- Des œuvres n'ayant pas les moyens financiers d'avoir le casting qu'elles souhaiteraient et donc doit faire avec les acteurs qu'elles ont.
- Des œuvres où les traits des personnages sont parfaitement décrits (ce qui n'arrive que pour les premiers rôles en vrai) et où cela aurait une importance réelle pour l'histoire.
Bref, un non sujet du type "woke" vs "regular" venant tout droit de ce super shithole que sont les USA.
Je pense qu'il faut laisser les problèmes de racisme aux États-Unis et ne pas les importer chez nous. Que les américains soient blancs ou noirs, ils se pensent d'une certaine race et ce concept est si omniprésent dans leurs têtes que c'en est devenu un prisme superposé à leur regard et travestissant sans cesse leur réalité.
La première étape pour être raciste, c'est avant toute chose de considérer que des races existent. Et dans un second temps de considérer que les membres de cette race adopteraient un comportement de ruche.
Si seulement nous pouvions nous désamericaniser 🙏🙏🙏
Quelle différence fait-on entre la cancel culture et le crédit social chinois puisque les deux reviennent à exclure de la société des personnes jugées non-conformes au regard d'un groupe ?
Pareil, j'ai écouté la vidéo de ce post et en deux minutes à peine, le vidéaste appelle les blancs des "sous-chiens".
Quel différence fait-on entre ça et appeler les noirs des "nègres" et les arabes des "bougnoules" ?
Le raciste, c'est toujours l'autre en fait. #DeuxPoidsDeuxMesures #PoutreDansLoeil
@Dukeart attention ma remarque risque de te piquer un peu mais ça n'est pas dans l'optique de te blesser ; quand tu écris :
[...] ma frustration de me sentir plus impuissant à discuter avec mes alliés qu'avec certains adversaires politiques...
Un allié c'est pour moi quelqu'un que je considère comme un allié et qui en parallèle me considère lui aussi comme une alliée.
Au vu de l'emploi abusif du sophisme par assimilation dont cette nouvelle gauche use et abuse, crois-tu que les personnes dont tu dis d'elles qu'elles sont tes alliées te considèrent aussi comme tel ?
Je te pose la question car j'ai le sentiment que de leur point de vue, tu te prétends de gauche mais qu'en réalité tu es considéré comme un fasciste, rien de moins que ça... À la limite du néo-nazisme puisque tu parles à tout le monde. #Scandaleux #Shame
Mais rassure-toi, que ce soit moi mais également @Animal ou encore une bonne partie de la "bande de cakes" sur ma river, sont considérés comme des "droitards" par la "gauche" et des "gauchiasses" par la "droite". Mais quelque part être rejetés par les extrêmes c'est peut-être un signe de salubrité non ?
Dans tous les cas, décréter qu'un tel est de gauche ou de droite à partir d'un seul critère et ne plus parler à cette personne sur cette unique raison, c'est une forme de Maccarthysme (au sens chasse aux sorcières du terme) et ça s'apparente à de l'attaque ad hominem amha, bref nous sommes très loin du vivre ensemble et de l'argumentation rationnelle.
@Dukert c'est la raison pour laquelle je ne me revendique plus de gauche, car il y a une haine des gens de droite qui est profondément anti-humaniste et cela va à l'encontre de mes valeurs.
Le racisme est une maladie, l’extrémisme aussi, il ne s'agit pas d'un camp à annihiler mais de personnes à secourir... Mais bon, lorsqu'on se pense investie de la vérité-vraie-véritable ou de la bonne cause (ah encore cette morale) alors il n'est plus possible de voir en ses opposants que des monstres à ignorer au mieux, ou à exterminer au pire.
Bref, pour reprendre l'argument qui ciblait Charlotte d'Ornellas je me suis demandée si la journaliste de VA était aussi stupide, aussi peu méthodique et aussi peu rigoureuse que ce que l'article d'origine voulait bien prétendre en la jugeant sur un exemple.
La dame étant flaggée d'extrême droite par les gens qui s'apparentent au camp du progressisme, je vous recommande cette vidéo courte pour que vous décidiez vous-même si la personne "ne sait pas utiliser d'études", "ne sait pas employer la méthode scientifique" ou encore "ne s'appuie sur aucun fait".
Comme c'était la première fois que je me rendais sur la chaîneYoutube de VA, j'ai regardé aussi leur dernière vidéo afin de me faire une idée de la qualité de ces dernières.
Bilan ? Sources toutes disponibles et publiées en description, arguments clairs et apparence d'honnêteté intellectuelle dans la démarche (j'ai bien dit apparence, n'étant pas experte de la question je ne prétends pas détenir la vérité).
Bref, je ne sais pas pourquoi des personnes relaient l'article de medium, peut-être un biais de confirmation ? Ou encore le besoin de s'indigner dans un monde qui nous échappe ? (Il paraît que l'indignation est le sentiment le plus fédérateur) Sinon une envie de se rassembler derrière un appel à l'émotion ?
Je ne sais pas mais cet article contient beaucoup trop d'avis personnel pour être considéré comme une référence argumentative, mais ça aussi c'est un avis personnel... :)
Tout à fait d'accord !
Et j'ajouterai que la novlangue est en train de faire passer un discours très dangereux qui invisibilise la cause des causes, à savoir qu'avant c'était l'actionnaire, détenteur d'une propriétaire lucrative, qui exploitait les travailleurs en s'accaparant la richesse produite, à un discours où c'est l'homme blanc qui exploite tous les "non-blancs" et qui s'accapare la richesse produite (remplacez "homme blanc" par "juif" et comparez avec les slogans d'une autre époque).
Du coup, cela implique qu'il n'existe pas de grands propriétaires lucratifs milliardaires aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et d'une manière générale au Maghreb, en Asie, en Amérique latine ou Afrique (ce qui est évidemment faux) et que ceux-ci sont blanchis pardon lavés de tout crime, voire vivent imbibés d'une bonté d'âme que l'Abbé Pierre envierait parce que... Bah juste parce que en fait.
Edit : correction de fautes.
@Lou : merci d'avoir pris le temps de me lire et me répondre.
Mon exemple était mal conçu car c'est moi qui y ait introduit un biais basé sur la couleur, mea maxima culpa. Aussi permet-moi d'amender légèrement ton résumé qui est très bien formulé :
Basiquement Antichesse dit « Ce n'est pas raciste, c'est juste que la chaîne de décision qui a mené au développement de cet algorithme considère les riches comme la population par défaut et n'en a rien à foutre des pauvres. »
Ce qui est la définition même des inégalités de classes en fait.
Après je ne connais pas la topologie des USA en termes de répartition des richesses en fonction de la couleur, de la religion ou encore du sexe et de l'âge, mais il y a fort à parier que les noirs ne fassent pas partie des plus riches en moyenne (outil des mathématiques qui écrase/déforme forcément le réel).
Je sais que je l'avais déjà dit mais je crois autant au "racisme systémique" qu'en "la main invisible du marché". Ce sont des leurres qui détournent le regard des "vrais" problèmes :
- Concentration de tout (pouvoir, richesse, célébrité, réseau, influence, etc).
- Absence totale de démocratie (le droit d'élire remplace le droit de voter les lois).
- Corruption partout où elle est nécessaire (pour pérenniser les deux points précédents).
Le prisme construit à partir de la notion de racisme systémique, dès qu'il s'appose devant notre regard, nous empêche de percevoir une caste cosmopolite dans laquelle couleur de peau, religion, orientations politique ou sexuelle n'ont pas d'importance et qui pourtant décide du sens du monde : celle qui se partage l'argent.
Les plus grandes avancées n'ont jamais été réalisées par des luttes blancs vs noirs mais bien par des luttes riches vs pauvres. Le combat doit être vertical et non horizontal et le comprendre collectivement fera la différence entre guerre civile et révolte AMHA.
Un exemple simple : admettons que l'algorithme dont nous parlions soit "raciste", admettons que l'organisation de l'entreprise était telle qu'elle ne pouvait mener qu'au développement d'un tel algorithme. Que se passerait-il alors si nous découvrions que chacune des personnes ayant contribué directement ou indirectement à ce logiciel était noire ? Ou à défaut que parmi ces personnes il existait un ensemble de "non-blancs" non négligeable voire majoritaire ? Dans ce cas de figure, la thèse du racisme systémique ne fonctionnement pas, par contre l'analyse marxiste/trotskiste fonctionne encore et toujours...
Le seul problème systémique en lequel je crois s'appelle le capitalisme, c'est-à-dire le droit d'accumulation illimité ; et si j'y crois c'est parce que ce dernier est inscrit noir sur blanc dans nos textes de loi.
J'interviens actuellement avec @Animal chez un client qui tire 200 Mo de jars pour exposer une simple API REST dont la principale activité se résume à de vulgaires CRUD operations... Comptez en plus 200 Mo de JVM + Tomcat pour la faire tourner et je ne sais combien de Go pour la base Oracle. Le bouzin met 1h40 à builder sur la CI pour vous donner un ordre de grandeur de l'immondice.
Mais pourquoi vous parler de cela ? Donnez-moi le code de l'application jugée "raciste" que je puisse l'analyser, car aucun logiciel ne se résume à "un simple algo". Les softs d'aujourd'hui sont des imbroglio de frameworks où des aspects (au sens Aspect Oriented Programming du terme) sont injectés au runtime en permanence.
Donc à moins que dans le code il y ait quelque chose du type :
if (person.isBlack()) {
treatment.rejected(person)
}
else {
treatment.granted(person)
}
cet algo soit disant raciste a très peu de chance d'être raciste.
Je subodore que comme toujours, l'horreur a été codée avec les pieds, que les tests ont été joués à la main sur des use-cases on ne peut plus standards du type "patient blanc, 50 ans, foie malade" et que les use-cases aux limites du type "patient noir, xxx" n'ont jamais été testés car a priori jugés trop chers et redondant, ou au motif que la population noire états-unienne n'est pas suffisamment importante aux USA pour justifier un investissement particulier (ô joie de cette saloperie de capitalisme).
Ajoutez des critères économiques parfaitement crédibles dans une anti-nation comme celle de l'oncle Sam comme un filtre du type "80% des noirs états-uniens n'ont pas l'assurance santé leur permettant de se faire soigner" et hop, tout un pan de la population est exclue sur un critère débile car les clients patients ne pourront jamais payer leur intervention ; donc pourquoi s'embêter avec eux alors, s'écrit un économiste néo-libéral au fin fond de l'open-space ?
J'affabule à votre avis ? Je divague ? Il y a 4 ans, chez Vidal, sur une application interne écrite en Java/Scala, les use-cases de tests pour identifier des maladies en fonction des symptômes étaient (accrochez-vous) : homme, 40 ans, enceinte, etc.
Oui oui vous avez bien lu : un homme enceinte, comme scenario standard... Mais comment est-ce possible vous dites-vous ? Évident pourtant, parce que c'était plus rapide à jouer, parce que pour chaque méthode/fonction cela représentait moins de valeurs à saisir, moins de variables à initialiser, moins de choses à mocker. Alors les non-développeurs qui crient au scandale, qui disent "l'algo est raciste" et mieux encore qui s'exclament "non c'est le développeur qui est raciste" vous êtes complètement à côté de la plaque je pense.
Nous sommes des plateaux entiers à écrire et modifier à l'arrache des centaines de milliers voire parfois des millions de lignes de code (c'est typiquement le cas où j'interviens avec @Animal en ce moment). Les "algos" comme vous dites commencent dans un endroit du code et souvent se terminent dans deux où trois autres applications qui ne sont même pas écrites avec les mêmes technos. On est trèèèèèès loin des petits scripts bash/python/PHP croquignolets comme tout que vous avez eu la chance de lire ou d'écrire.
En résumé nous savons que :
- Une application médicale buggait dès que le patient était noir.
- Des équipes ont identifié ce problème gravissime qui a certainement tué des milliers de personnes.
- Demain, les développeurs qu'ils soient blancs, noirs ou rose bonbon n'écriront pas plus de TU car ils s'en tapent.
- Aucune sanction pour mise en danger de la vie d'autrui ou assassinat par négligence caractérisée ne pèsera sur l'éditeur du logiciel (mais les SJW auront bien gueulé ce qu'il fallait sur Twitter, ouf l'honneur est sauf).
- Dans quelques temps, une autre "application raciste" fera à la fois la une et la joie des journaux dans un pays où la notion de race humaine existe (ce qui n'est pas le cas en France).
Bref, je note l'article à Torchon/20 et je pense être gentille.
L'explication est IN-CROY-ABLE ! #TrancheDeLolEnPerspective
Je résume parce que ça vaut vraiment son pesant de cacahuètes :
Puisque que les mathématiques - enfin les SJW disent mathématiques mais la docteur se limite à ce qu'elle semble comprendre, à savoir addition/soustraction/moyenne hein, on ne parle pas du calcul intégrale, des sommes de Riemann, ni de la théories des compacts bornés fermés/ouverts - bref je disais puisque les mathématiques ont été utilisées pour comptabiliser et améliorer les rendements des plantations esclavagistes (entre-autre), alors les mathématiques sont racistes. Voilà c'est tout.
Par analogie :
- Puisqu'on peut tuer avec un couteau il faut interdire les couteaux.
- Puisqu'on peut violer avec un sex-toys il faut interdire les sex-toys.
La "docteur" en SJW ne fait pas de différence entre un outil et son usage. J'ai envie de lui dire, puisque les internets (#BenjaminBayard) servent à transmettre des propos racistes alors il faut interdire internet ?
J'espère que les gens vont se rendre compte à quel point l'absence de raisonnement et la mise en avant du ressenti est un retour-arrière vers des âges archaïques où les croyances que des êtres imaginaires vivaient dans le ciel et sous la terre régissaient le monde...
Les SJW sont des intégristes religieux qui se voilent autant la face que les prêtes/rabbins/imams/etc ne le font. Aux mieux ils auront un monde où tout sera prétexte à la soumission d'autrui - enfin ceux qui sont "différents d'eux" #DiversitéQuandÇaArrange. Je pense que les SJW sont en train de devenir les religieux intégristes de demain et que nous les laissons faire sans rien dire !
P.S : alors non, je ne mets pas dans le même panier tous les SJW, je sais qu'il y en a un bon nombre qui milite avec intelligence et raison. Mais je vais quand même amalgamer ceux que les 4Chan et autres communautés appellent le peuple aux cheveux bleus. Ceux-là sont dangereux et non seulement il faut s'en méfier mais je pense qu'il faut aussi les combattre.
Je cite une phrase de l'article :
[...] Slave fait partie des mots à éviter et à remplacer par secondary, subordinate, replica ou follower [...]
Des "mots à éviter"... Peut-être que Dan Williams pense qu'il ne faut pas dire "merde" parce que c'est un "gros mot", ou peut-être pense-t-il même que certains mots devraient être interdits car vous comprenez une onde sonore ça peut être dangereux... Je ne veux pas élaborer ici une homme de paille mais c'est pour vous faire passer l'idée qu'un son reste un son point.
Nos confrères informaticiens outre-atlantique sont en train de créer une novlangue, ou plutôt une langue pure et propre, blanchie pardon je veux dire nettoyée... #ExpressionRaciste Je suis désolée mais j'en ris jaune pardon, je fais semblant d'en rire #ExpressionRaciste2... Avec ces deux exemples, sentez-vous venir la vague de novlangue fondée sur la plus magnifique des "bien-pensances" ? Car oui il y a des gens qui pensent mais ils pensent mal... À quel moment nous sera-t-il confortable de vivre dans un monde où nous devrons être sur le qui-vive pour éviter que notre langue "ne fourche" aux yeux et aux oreilles des autres ?
C'est un petit peu le même problème que la vie privée si vous voulez, car si moi je considère que ce que je fais est légal et juste, comme ce n'est pas moi qui me jugera mais des tiers, rien ne me dit que eux considéreront que ce que j'ai dit soit "normal" et surtout "non-raciste"... Et rien ne me dit qu'ils ne me feront pas payer les conséquences de leurs jugements personnels basés sur leurs ressentis tout aussi personnels et que je ne peux deviner car au cas où vous ne le sauriez pas : NOUS NE SOMMES PAS TÉLÉPATHES !
Je l'ai expliqué dans ce post que je ne voulais plus JAMAIS vivre sous la peur de dire ce qu'il ne fallait pas. Je ne veux plus connaître cette maltraitance psychologique, cette horreur au quotidien. J'en suis limite arrivée au point de troller et de proposer de remplacer les termes "master" et "slave" par "hetero-cis-white-male" et "nigger" histoire de bien montrer la différence entre la volonté de décrire le fonctionnement de quelque chose et la volonté de nuire à quelqu'un par les mots et les références ; parce que vraisemblablement, une minorité très bruyante de personnes ne parvient pas à faire la distinction.
Dans tout cela, je ne pense pas que Dan Williams ait eu spécialement l'envie de changer toutes ces appellations car cela engendra beaucoup de travail pour une valeur quasi nulle. Par contre j'ai l'intime conviction qu'il s'exerce en ce moment une pression colossale sur les épaules des leaders des grands projets. Leur place étant avant tout due au respect et à la réputation qu'ils ont acquis au fil des ans, alors dans cette période tragique, ils ne peuvent que se soumettre au diktat des suprémacistes noirs qui ont gangrenés le mouvement BLM, afin de ne pas être passés au bûcher car ils seraient devenus "politiquement incorrects". Ces leaders risquent en ce moment de perdre l'investissement de toute leur vie de travail bénévole et acharné et donc pour la plupart ils se soumettent car pas d'autre choix que de montrer patte blanche pardon de coopérer. #ExpressionRaciste3 #BienPensance #Morale
Une réputation c'est dix ans pour la construire et quelques minutes pour la briser.
Proverbe
Enfin, et pour ceux qui avanceraient que le concept de suprémacistes noirs n'existe pas, je rappelle que l'idée du racisme systémique a été soutenue par le mouvement des blacks panthers dont certains leaders souhaitaient une inversion du système de domination qu'ils décriaient eux-mêmes. J'ajouterai cette vidéo car peut-être que si un homme noir le dit en commentant une scène où d'autres noirs armés parcours les rues d'une ville en plein jour, scandant "black power", et arrêtant les automobilistes blancs pour les intimider et les menacer alors cela aura plus d'impact que les écrits d'une femme blanche (on en est réduit à cela oui) :
Mais imaginons l'inverse ! Imaginons des blancs faisant pareil et scandant "white power", tout en défilant armes aux poings dans les rues d'une ville et se divertissant à arrêter tous les noirs qui circulent dans leur voiture !? Nous serions tous en train de manifester par soutien et solidarité contre ce racisme évident ! Mais fort pratique, le concept de racisme systémique protège ces suprémacistes noirs qui peuvent faire ce qu'ils veulent sans que l'on puisse ne serait-ce que les critiquer ouvertement (car oui, pour ma part je n'oserais certainement pas écrire cela sans mon pseudonymat, la situation me fait trop peur et pourtant je n'insulte personne). #DeuxPoidsDeuxMesures
Par pitié, n'importons pas sur notre territoire les problèmes du communautarisme américain. Notre pays s'est fondé sur le vivre ensemble, au point que cela est littéralement devenue notre devise nationale : Liberté Égalité FRATERNITÉ. Pas de distinctions dans la couleur, dans la religion, dans le sexe, juste tout le monde ensemble au sein d'une seule et même nation. #Rousseau
Ne nous trompons pas de combat !
EDIT : je n'avais même pas fait attention au titre de l'article « la vision globale des relations entre races ». Comme si plusieurs "races" existaient au sein de l'humanité !!! C'est vraiment un problème importé tout droit des USA. #Soupir
Je ne sais pas quoi dire.
Les concepts de "maître" & "esclave" en informatique utilisent bien les mots avec leur sens réel : le maître commande et l'esclave lui obéit. Ces deux appellations sont parfaitement choisies et reflètent exactement ce qu'il se passe dans le code.
Certains humains transposent leurs ressentis sur des objets soit, mais de là à supprimer des mots du dictionnaire je ne comprends pas (ou se les interdire, cela revient au même). Dans cet exemple, un processus n'a pas de couleur, un ensemble d'instructions ne peut pas avoir de "race" (et pour rappel, les "races" n'existent pas, nous faisons tous partie de la même espèce, même si les "anti-racistes" américains n'ont que le mot "race" à la bouche #Paradoxe #DissonanceCognitive).
Comment peut-on considérer qu'utiliser les mots pour leur signifiant soit quelque chose de raciste lorsque le concept exprimé à travers eux ne fait pas référence au moindre être humain mais souhaite exprimer la notion de contrôlant et de contrôlé qui lie deux objets (virtuels de surcroît) ? À quel moment quelqu'un de sain d'esprit ou d'un minimum réfléchi peut-il se laisser glisser à ce point ?
Idem, j'ai déjà fait un post sur la notion de liste blanche (d'ailleurs @Sweet j'ai lu tous tes reposts mais je n'ai pas encore eu le temps de te répondre, ils sont top !) qui ne tire pas son sens du racisme mais de la couleur des feuilles de papier dans les soirées mondaines de la haute bourgeoisie.
Je ne peux m'empêcher de penser que certaines personnes qui ont un agenda politique - ou font commerce des concepts sociologiques pétés qu'ils importent contre monnaie sonnante et trébuchante tout droit des USA - commencent par changer le sens des mots (en redéfinissant ce que sont le racisme, la démocratie, etc), puis ils vont faire de sorte que certains mots soient interdits et sans ces anciens mots pour comprendre le passé ils vont pouvoir réécrire l'histoire et limiter notre capacité à penser certains concepts.
Rappelons-nous ce qu'écrit Noam Chomsky, celui qui contrôle le passé contrôle le présent et celui contrôle le présent écrit l'avenir.
Dans leurs comportement respectifs, un maître restera l'élément qui commande, un esclave celui qui obéit, une liste blanche un document où des gens sont autorisés, une liste noire son opposée.
Libre à chacun de projeter son ressenti personnel sur ces choses là, mais je ne pense pas que l'on puisse faire société avec des gens comme cela car au final, tout se passera de la manière dont ils l'entendent car ils se victimiseront toujours au moyen de leur ressenti, chose que personne ne peut nier mais qui pourtant ne peut faire office de "vérité" ni d'argument.
Edit :
Je copie-colle un lien qu'on m'a transmis par SMS sur un article écrit par Michel Onfray qui résume très bien l'anti-racisme aux USA :
Je vais dire des choses un peu banales, mais les races n’existent pas sauf pour les antiracistes qui estiment que les Blancs ça existe et que les Blancs sont coupables de tout. Je viens de lire Houria Bouteldja que je n’avais pas lue et j’étais assez sidéré de voir que quand on met des majuscules à Blanc, à juif, à Noir, on estime que les Blancs sont de toute façon coupables depuis toujours et tout le temps. C’est-à-dire que moi, par exemple, je suis coupable depuis 1492, bon, d’accord, très bien, et que même par exemple on a vu que la statue de Victor Schœlcher qui a été massacrée par exemple en Martinique, on se dit même les abolitionnistes blancs sont des salauds parce qu’ils sont blancs. Elle dit par exemple “fusillez Sartre”, elle explique que les gens qui portaient les valises du FLN étaient des gens qui se donnaient bonne conscience et que de toute façon quoi que fasse un Blanc c’est pas bien, parce qu’il est blanc, même quand il fait des choses qui pourraient paraître intéressantes, genre lutter contre l’abolitionnisme, et que quoi que fasse un Blanc, mais que quoi que fasse un Noir, s’il fait quelque chose de pas bien, eh bien c’est toujours bien. Elle nous explique par exemple que quand des arabo-musulmans, je reprends son expression, violent 500 femmes à Hambourg ou à Cologne le 31 décembre eh bien on explique que le coupable c’est le Blanc puisque c’est le mâle dominant blanc du patriarcat qui a supprimé la dignité de ce peuple-là qui essaie de recouvrer sa dignité en se retrouvant dans la peau d’un violeur, mais finalement le coupable c’est le Blanc du patriarcat. On rêve ou quoi ?
J'invite toutes celles et ceux qui participent de ces mouvements à se poser une question simple : Ok les européens ont dominé le monde moderne et ont exporté leur modèle de société partout depuis 5 siècles. Mais admettons que d'autres grands empires l'aient fait à leur place ces 5 mêmes derniers siècles, alors quelles sociétés civiles aurions-nous à cette heure ?
Oui parce que c'est facile de critiquer le passé avec notre regard actuel et notre confort du 21ième siècle quand blancs comme noirs nous profitons tous de la luxueuse France et de ses infrastructures financées au moyen du colonialisme passé et du néo-colonialisme moderne !
Puis je me pose quelques questions :
- En tant que femme aurai-je le droit de m'exprimer ?
- En tant qu'hommes accepteriez-vous seulement de me lire connaissant mon sexe ?
- Saurais-je ne serait-ce qu'écrire ?
- Serais-je ne serait-ce que vivante (et pas tuée dès la naissance car je suis l'aînée de ma famille) ?
- Notre technologique en serait-elle au niveau actuel où nous pouvons nous parler sans même nous connaître ?
Pour cette dernière question, je rappelle à qui veut l'entendre que ce qui a aidé les peuples d'europe à se développer (et donc à obtenir les moyens de dominer le monde en tant que grands méchants blancs) c'est le recule de leur obscurantisme religieux. Que dire du développement technologique de sociétés qui seraient restées figées dans le temps, pile au moment où leurs grands textes ont été rédigés, c'est-à-dire lorsque l'on croyait la terre plate, les chiens maudits, les femmes des objets, la viande maudite le vendredi, etc ?
Onfray a raison, on croit rêver !
Je comprends la tendance très humaine consistant à projeter sa culture du 21-ième siècle (vocabulaire, morale, coutumes) sur des termes qui sont nés bien avant nous. Le problème avec ce mode de fonctionnement c'est que cela fournit bien souvent une mauvaise compréhension des choses.
Je m'explique, j'avais vu un documentaire il y a des années qui expliquait l'origine de l'appellation "liste blanche".
Aparté : documentaire que je ne retrouve pas, je demande donc aux progressistes de me croire sur parole ; mais comme je suis un femme, ça ne devrait pas poser de problèmes, cf. les règles n°9 et n°10.
Bref, l'appellation remonte aux temps des soirées mondaines dans lesquelles se pavanait la monarchie où pour rentrer il fallait voir son nom d'inscrit sur un papier - objet de luxe extrêmement coûteux en son époque - et qui était de couleur... De couleur... Attention roulement de tambours... De couleur blanche !
Donc oui, l'appellation "liste blanche" - et son infâme opposée créée bien plus tard, j'ai nommé la "liste noire" - ne tirent pas leur origine ni même leur sens dans une quelconque couleur de peau, la traite négrière ou l'esclavagisme d'une manière générale, mais de la couleur de stupides feuilles de papier.
Ce n'est donc pas l'homme blanc qui créa cette appellation mais le monarque et le bourgeois. Tiens tiens, un peu comme si l'oppression systémique était en réalité un rapport de classe que l'on déguise en clivages blanc/pas-blanc, mâles/pas-mâles, hétéros/pas-hétéros.
Mais dites-moi, c'est fort pratique tous ces oppresseurs de substitution pour ces mêmes familles dynasties qui siègent tout en haut de la pyramide sociale depuis dès siècles à présent et que plus personne ne prend pour cible.
Je conclurai en ceci : quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage. Quand on veut trouver du racisme, on dit qu'il est systémique.
Bon, je vais rebondir sur ce repost de HowTommy (et d'une manière générale à ses écrits ainsi qu'à ceux de Neko) parce que les deux sont victimes du même problème...
Je cite :
Je lis bcp de bêtises sur le monteur de Squeezie, alors on va faire simple : être d’extrême droite ce n’est pas "juste une opinion politique", c’est adhérer à un projet global, fondamentalement raciste, à tendance génocidaire, qui place une hiérarchie entre les êtres humains.
Donc non, dans l’absolu, on va pas lâcher la grappe à quelqu’un parce qu’il « exprime juste ses opinions politiques », vu que ce que tu appelles opinion a une conséquence réelle et morbide sur le monde réel dans lequel nous vivons mais t’es clairement pas concerné.e.
On est en 2020 wesh on devrait même pas en discuter encore, ça devrait être la base de la base.
L'arnaque de l'échiquier politique
D'une commune mesure, les media représentent l'échiquier politique sur une dimension comme ceci :
Le bien Ceukonpakompri Le Mâââl
|---------------------------------|---------------------------------|
Là se trouve les Là se trouve
"intellectuels tous les connards
de gauche" et racistes de droite
Mais n'y a-t-il que moi que ça choque ? Typiquement, on peut être pour les frontières et contre l'immigration afin de protéger le prolétariat du casse du droit du travail issu d'une main d’œuvre abondante, désespérée et pas chère (tenaillant ainsi les bas salaires) et ainsi lutter contre l'accumulation sans limite des richesses par l'actionnariat qui n'a aucun autre talent que celui d'avoir hériter son argent.
D'ailleurs, c'est un petit peu la thèse de ce raciste célèbre qui s'appelle Karl Marx dans son ouvrage "Le Capital".
Cette représentation gauche-droite absurde qui aplanit 99,999...% de la réalité n'existe que pour une seule raison : elle est particulièrement clivante. Soit tu es de mon côté, soit tu es de leur côté... Vous la sentez venir la représentation de merde ?
L'échiquier politique est en réalité multi-dimensionnel
Séparer des idées qui n'ont rien à voir en "une partie à gauche" et "l'autre partie à droite" - comme si elles pouvaient s’agréger naturellement parce qu'il existerait un camp du bien constitué de gens "qui ont compris" - est une vision enfantine et très Hollywoodienne du monde où il existe en "zentils" et les "mézants"...
Par exemple une personne lambda peut, sans qu'il n'y ait la moindre contradiction :
- Lutter contre le racisme car elle considère que l'idée que la couleur de peau conditionne tout chez un individu est infondée, stupide et nocive.
- Être croyante car elle a été élevée comme ça.
- Être contre les sectes car elles manipulent les gens pour leur profit (ndr. la religion ce n'est pas l'église).
- Être pour une sortie de l'UE car elle veut protéger les ouvriers de son pays du dumping social.
- Être contre la GPA (Grossesse Pour Autrui) car elle ne veut pas monnayer le corps des femmes pauvres et ses croyances vont contre.
- Être pour plus de sécurité dans son pays car elle a peur de la violence et de la délinquance.
- Être pour un contrôle strict et répressif des forces de police pour éviter une montée du totalitarisme.
- Être pour le nucléaire à court et moyen termes car c'est ce qui pollue le moins à cette heure.
- Être en faveur des énergies renouvelables d'une manière générale car c'est le moins risqué en cas de cataclysme.
- Être pour la cotisation sociale car cela finance des services publics
- Être contre les impôts car ils finances les banques.
- ...
Vous m'avez comprise, tous ces éléments ne sont pas contradictoires entre-eux, ils sont complémentaires et ne peuvent se représenter que dans un espace multidimensionnel car ils sont orthogonaux entre-eux. Mais du coup où se trouve ce personnage ? Dans quel camp le mettriez-vous avec la représentation classique ?
La réponse est nulpart, car le clivage gauche-droite ne permet pas de positionner un tel individu et c'est bien le but de cette dichotomie politique fictive. Une fois que l'on cesse de penser les individus comme des êtres complexes mais uniquement comme des éléments adhérents totalement à des agrégats forcés d'idées (aka les fachos, les gauchiasses, etc) alors il n'est plus possible de les penser comme des alliés potentiels dès qu'ils se trouvent dans un agrégat opposé.
Le pire, c'est qu'un tout petit critère arbitraire permet d'exclure n'importe qui, favorisant le "diviser pour mieux régner" au bénéfice des puissants qui jubilent de cette stupidité de masse. Et c'est ce qui est arrivé au monteur de Squeezie, pour un marque page, tiré d'un screenshot, pris à partir d'un zoom, fait depuis une vidéo de Squeezie et pointant vers une page du site E&R, ce monteur est devenu le mal incarné et Squeezie cautionne les fachos... #SophismeParAssimilation
En résumé
Je vais ressortir l'argument coup de poing des followers du compte Twitter parce qu'il s'applique bien ici aussi je trouve :
Cessez de penser dans le cadre que l'on vous impose et émancipez-vous, sans cela vous resterez des prolétaires toute votre vie car seuls pour vous défendre et combattre des gens plus puissants que vous et qui quant à eux mettent leurs différences de côté pour travailler en équipe à leur bénéfice commun.
Deuxièmement, la description du racisme systémique s'appuie sur une analyse économique du racisme. C'est sa grosse différence d'avoir l'antiracisme fainéant qui pense que le racisme se limite à des problèmes de gentillesse. [...] L'antiracisme sérieux a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme et s'est complètement emparé de cette école de pensée.
Au contraire, plus je discute avec des partisans de la théorie du racisme systémique et plus je m'aperçois que la notion de classe sociale est complètement évincée au profit de quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais dont la définition est l'intersection des points suivants :
- Personnes d'une même couleur (ou variation de couleur).
- Personnes issues d'une même origine ethnique ou nationale.
- Personnes partageant une même religion.
Donc je ne vois pas en quoi "l'antiracisme sérieux (sic) a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme" puisqu'il en évince totalement la base, à savoir les notions de classes et de lutte des classes.
Bref, le mot fourre-tout que ces personnes emploient pour éviter le mot "race" c'est "culture" et de facto ce rassemblement uniquement entre "semblables" en excluant d'office tout ceux qui sont "dissemblables" (physiquement hein, parce que le milieu social ne compte pas), bah désolé mais je trouve cela raciste. Alors on parlera de "communautarisme" pour avoir bonne conscience ou encore "d'entre-soi" à l'image de ce que font les bourgeois mais sans se rendre compte du paradoxe d'abandonner le vivre-ensemble et intrinsèquement le "lutter ensemble" pour le "on se débrouille très bien entre-nous, entre racisés et sans vous les non-racisés".
N.B : je réponds ici uniquement au commentaire de Riff, je n'ai pas encore lu le thread Twitter qu'il propose.
Comme je ne suis pas d'accord avec @Sebsauvage et @HowTommy je me permets de recopier ci-dessous leurs posts respectifs et apporter mon commentaire en-dessous.
Commençons par celui de @Sebsauvage :
TL;DR: Le racisme anti-blanc, ça n'existe pas
Et le post de @HowTommy, plus argumenté et à l'origine de ce thread :
Depuis la sortie médiatique de Lilian Thuram sur le racisme dans le football, interview issu d’un média italien, tout le monde lui est tombé dessus le taxant de «raciste anti-blanc».
Dans les heures et les jours qui ont suivi, de nombreux «spécialistes» sont intervenus sur les plateaux TV affirmant l’existence réelle et fondée d’un racisme anti-blanc.
Je vous passe les arguments merveilleux et objectifs d’un célèbre chroniqueur d’une chaîne cryptée, affirmant que si son fils avait échoué dans le foot c’est parce que ses coéquipiers noirs ne lui faisaient pas la passe, lui le seul blanc. Conclusion, racisme anti-blanc.
Rappelons tout de même que de très nombreux spécialistes, issus du monde universitaires, comme Fabrice Dhume, Eric Fassin ou Renni Edo Lodge, donc parfaitement légitimes pour traiter du sujet, contestent l’existence même du racisme anti-blanc.
On ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité des siècles d’asservissement des populations africaines à quelques incivilités discriminantes constatées dans notre quotidien.
Le racisme dénoncé par les blancs prend uniquement la forme d’actes interpersonnels, c’est de l’entre soi et non une généralité basée sur la race ou la couleur de peau. C’est du niveau «il m’a insulté moi parce que je suis blanc ».
Seulement, dans la réalité, les blancs ne subissent pas, au quotidien des discriminations systémiques et systématiques. Non, les blancs ne sont pas discriminés lors d’entretiens d’embauche, lors d’une recherche d’appartement ou devant un videur de boite de nuit.
Dans son enquête, l’Institut d’Etudes Démographiques conclut que le soi-disant racisme anti-blanc ne produit pas d’inégalités sociales et ne se matérialise pas par une privation de droits ou d’accès à une ressource.
De même, dans l’histoire, jamais les blancs n’ont été discriminés par les institutions ou par l’Etat, contrairement aux personnes issus des minorités. Il y a eu une institutionnalisation du racisme.
On ne peut pas comparer le quotidien subjectif à une réglementation objective et officielle.
Enfin, on ne peut pas expliquer toute agression d’une personne non-blanche sur une personne blanche par la seule couleur de peau.
Lorsque le fameux chroniqueur du #CFC justifie l’existence d’un racisme anti-blanc en racontant l’histoire de son fils, il oublie de préciser aussi que son fils ne touchait pas la balle parce qu’il était … tout simplement mauvais en football, pas parce qu’il était blanc.
En psychologie, c’est la différence entre le locus interne – je suis responsable de mes actes – et le locus externe – tout m’arrive à cause des autres.
Je terminerai par une conclusion bien pêchu : si le blanc veut vraiment être victime de racisme anti-blanc, qu’il vienne vivre juste 1 semaine la vie d’un noir, et on en reparlera 😉 (et c’est un bon blanc breton qui le dit)
En quoi je ne suis pas d'accord ?
Sur le fait de réécrire le sens du mot "racisme" pour que son nouveau sens masque complètement une partie possible de son ancien sens, un peu comme de la novlangue.
Le sens originel du racisme c'est : "la hiérarchisation des races" dit autrement, c'est considérer que untel est supérieur à untel autre à cause de leurs couleurs de peau qui sont dissemblables ou encore les orientations sexuelle, religieuse et dans une certaines mesure politique (cf. période du Maccarthysme vs Communistes au USA). Dans cette aberration qu'est le racisme il existe plusieurs formes d'agressions à travers lesquelles ce vice s'exprime et dont font notamment partie les oppressions systémiques (j'en parlais à la fin de ce post) et les agressions locales et ponctuelles.
Effectivement, lorsqu'un racisme est institutionnalisé, alors son impact est plus important qu'une "simple" agression locale, mais cela ne signifie pas pour autant que l'agression locale ne peut avoir pour origine le rejet de l'autre sur l'unique critère de sa couleur de peau ; et c'est bien là tout mon problème avec le changement du sens du mot racisme dans le discours moderniste/progressiste/SJW. En effet, dès l'instant où l'on considère que ce n'est pas possible qu'un blanc soit victime d'une forme de racisme, c'est-à-dire du rejet de sa personne à cause de l'unique critère qu'est sa couleur, ceci puisque le racisme ne peut être que systémique, alors comment qualifions-nous l'agression ? Je propose d'appeler cela "un geste malheureux" et bien évidemment, comme cela est "moins grave" qu'un vrai crime raciste, alors il faut que la peine soit moins forte puisqu'il ne s'agit pas de vrai racisme.
Les mêmes causes ayant les mêmes effets, les mêmes violences produisant les mêmes souffrances, si en fonction de la couleur de peau de l'agresseur, nous nous autorisons à qualifier différemment un même acte, ayant la même motivation profonde, alors il n'y a plus de justice et encore moins d'équité ; déjà que notre Justice est en berne.
Je vous invite à vous balader à Châtelet, à Créteil, à Nanterre ou encore à Saint-Denis entre le samedi soir et le dimanche matin. J'invite tous ceux qui ne croient pas dans le fait qu'il puisse exister une volonté tangible de "casser du babtou", je vous invite à discuter avec les agresseurs à ces endroit-là et les entendre dire "que c'est pour ça qu'il a été agressé, parce qu'il est blanc et qu'il n'a rien à faire là [et le fameux c'est chez nous maintenant]". Il faut bien me comprendre, je ne remets pas en question les souffrances subit par ceux qui vivent le racisme dans leur quotidien via le système actuel de domination (ceux que les progressistes/SJW appellent les racisés), mais ce n'est pas parce que ces personnes souffrent que ceux qui ont souffert ponctuellement n'ont en réalité pas souffert. Ce sont deux événements qui vivent en parallèle et l'existence de l'un n'efface pas et n’amoindrit pas l'existence de l'autre au contraire elles se complètent c'est la composante des deux qui permet de se représenter toutes les facettes du racisme.
Je repense à la vidéo d'AnalGénocïde sur le sujet, dessinez votre diagramme de Venn, il y a le grand cercle du racisme et à l'intérieur de ce cercle il existe tous les types de racismes possibles, dont un qui tient une place prépondérante : l'oppression systémique et à côté de lui les agressions ponctuelles. Le racisme est un problème commun, pas une chose réservée aux noirs qui se pensent racisés et qui pensent les blancs comme étant des "non-racisés".
Aparté : avez-vous remarquerez que toute la terminologie progressiste/SJW est basée sur la définition de l'autre comme étant le non-soi ? #PaieTonRejet Il y a les "blancs" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-blancs". Il y a les "racisés" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-racisés". Comment est-il possible de faire société avec une telle ségrégation des personnes dans le vocabulaire qui nous permet de nous penser ?? Mais sérieusement ! Si je vous dis que NOUS SOMMES TOUS DES HUMAINS !
Le racisme est une épidémie qui se traite collectivement et où il ne faut abandonner personne.
Maintenant, je vais quand même attaquer ce que je considère comme des faiblesses dans le concept d'oppression systémique en ce sens où je pense que ce concept nous empêche d'identifier l'origine de certains problèmes afin de les résoudre une fois pour toutes.
Si l'on pense les oppressions uniquement sous l'angle du système, alors les individus qui se comportent mal ne sont plus que des gouttes d'eau façonnées par les rouages du système environnant et oppresseur. Quelque part, ces individus ne sont plus responsables de leurs méfaits ; et je n'aime pas cette idée car tant au niveau des agresseurs que des agressés, il n'est plus possible d'identifier l'origine, la cause de ces problèmes puisque tout devient la résultante d'une multitude d'interactions irreprésentables dont la cause commune est le système.
Prenons un exemple, dans une institution aux actions racistes, ce sont ses dirigeants qui posent problèmes car ceux sont eux qui décident et la régissent, en conséquence il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger, de les punir et d'en changer. Dans la rue, si ce sont des citoyens qui posent problème, alors de la même façon il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger et de les punir également.
Mais allons un peu plus loin avec un exemple certes fictif mais plausible au regard du contexte Israélo-Palestinien qui influence les rapports entre les individus dans toute l'Europe. Si en France, trois jeunes de confession musulmane - appelons-les Abdel, Kader et Saïd - agressent Samuel parce qu'il est Juif, ce n'est pas du racisme parce que Abdel, Kader et Saïd ne constituent pas un système vous comprenez ; c'est juste une agression ponctuelle et "banale" donc pas besoin de juger cela comme crime de haine à caractère racial.
Mais cela engendre d'autres problèmes, en effet si le racisme n'est que systémique, alors un individu est-il responsable de ses propres agressions même si ces dernières sont racistes ? Je reformule pour me faire comprendre, un policier qui "ne fait qu’obéir aux ordres" est-il responsable ou s'agit-il de son chef dans un système répressif et raciste ? Qui et comment juger puisqu'en fin de compte toute l'institution est comme cela ? Alors je repense immédiatement à ce qu'écrivait Spinoza sur le fait que nous soyons le produit des éléments constitutifs de la société, mais que la société a besoin que nous soyons responsables pour se dédouaner elle-même des erreurs qu'elle génère ; cela rejoint aussi ce que décrit Frédéric Lordon : "les individus se comportent toujours comme les contraintes dans lesquelles ils sont posés les poussent à se comporter". Cependant une question se pose : qu'est-ce que cette "société", qui est cette "main invisible" qui a besoin que nous soyons responsables mais qui serait la cause de tous nos maux ?
DISCLAIMER : je ne crois pas en "la main invisible du marché", je ne crois pas non plus en "la main invisible du système".
Je pense qu'il existe des gens tordus, ayant besoin de faire souffrir les autres pour se sentir mieux, et je pense que ces gens-là ne sont pas tout puissant. Aussi, en arrêtant de voir en un noir ou un blanc "une sorte d'autre qui n'est pas nous-même", alors nous serons enfin prêts à nous allier pour tuer la source du racisme.
Je rappelle qu'en France, depuis la (première) révolution de 1789, tous les hommes naissent libres et égaux en droits et que la France considère qu'il n'existe qu'une et une seule race : la race humaine. Se focaliser sur la couleur, c'est remettre de la race au milieu de notre espèce, c'est remettre des différences là où il n'y a pas, c'est considérer qu'une petite quantité différente de mélanine change tout, y compris notre personnalité profonde : et cette idée est juste hyper-raciste.
Car soit nous considérons que la couleur de peau n'est le témoin d'aucune différence dès la naissance, et alors blancs comme noirs (comme n'importe quoi d'autre) peuvent être racistes, soit nous considérons que la couleur de peau témoigne dès la naissance d'une différence profonde et dans ce cas, c'est qu'il existe effectivement "des races" et accepter cette idée fait de nous des racistes de facto. Pour être claire, la seule façon de ne pas être raciste c'est de considérer que quelque soit la couleur de peau d'un individu, celui-ci peut être raciste : cela revient à traiter les gens de la même manière quelque soit leur origine et sans présupposition ce n'est pourtant pas dur à comprendre.
Je précise, je ne remets pas en question le fait qu'être blanc puisse apporter des avantages dans la société civile française de 2019, même si ce n'est pas du tout ce que je constate dans mon cercle sociale et professionnel de personnes éduquées et aisées. A cet instant le problème du racisme peut-il trouver ses origines dans le degré de richesse additionné (mais dans une moindre mesure) à un certain degré d'éducation ? (ndr. je dis "moindre mesure" puisque des scientifiques très éduqués Allemands avaient parfaitement cautionnés l'holocauste, donc quelque part c'est que l'éducation ne protège pas du racisme même si je crois qu'elle contribue à en freiner la propagation ou la contamination).
D'autre part, si prétendre qu’aujourd’hui le racisme anti-blancs ne peut exister, si effectivement c'est une chimère, alors que dire de l'exemple du leader politique Sud-Africain Julius Malema ? Que dire de son tristement célèbre appel au génocide : "à chaque blanc, son africain !" Mais comme il le prétend lui-même, ce n'est pas du racisme, ses discours sont mus par une volonté démocratique et républicaine de réappropriation des terres volées par des blancs ; blancs qui sont tous morts depuis au moins un siècle. #Novlangue
Et puis j'ai aussi une question, lorsque l'on parle "des blancs" à quoi faisons-nous référence en réalité ? Aux blancs caucasiens (Grande Bretagne/ France) ? Aux blancs latins (Espagne / Italie) ? Aux blancs ariens (Germains & Saxons) ? Aux blancs slaves (Russes) ? Aux blancs asiatiques (Japonais) ? Lesquels sont les oppresseurs ? Parce que ces discours remplis d'amalgames me laissent perplexe... #TousLesMêmes #PlusBlancQueBlancAvecAriel
En vérité, des tarés il en existe partout ; et notre couleur de peau n'est ni une protection contre le racisme (les noirs peuvent aussi commettre des actes racistes), ni une obligation à être racistes (les blancs ne "sont" pas obligatoirement racistes), seuls les fous croient que notre personnalité, notre mode de pensée et nos aptitudes sont forgées uniquement à partir de la couleur de peau et que tout n'est que manichéen.
Enfin, et je tiens à le préciser car c'est de la plus haute importance : les gens ne sont pas racistes, quelqu'un n'est pas raciste. Je veux dire par là qu'il n'y a rien d'inscrit dans notre ADN et qui fasse que quelqu'un soit intrinsèquement raciste. Non, car les gens peuvent changer, la personne que j'étais il y a quinze ans n'est pas celle que je suis aujourd'hui et pour vous c'est pareil. Les gens commettent des actes racistes, ils ont des pensées racistes, mais ils ne sont pas racistes, ils sont malades et peuvent être soignés.
Quand mes compatriotes vont-ils comprendre qu'à force de créer des boîtes et à tout prix tenter de s'y classer, ils finiront par ne plus se percevoir comme une seule et même espèce et alors la dernière chose que nous partagerons devant l'éternel sera le drame absolu de notre solitude couplé à celui de notre bêtise. #TousUnisDansLaConnerie
P.S : et comment espérer développer sa pensée ou répondre à ce genre de posts avec un commentaire ridicule de 240 caractères sur Twitter ?
Je cite HowTommy :
Si on veut être tolérant, il faut être intolérant envers l'intolérance. Tolérer des propos fascistes c'est être soi-même fasciste.
En quoi consiste le fait d'être intolérant avec les fascistes du coup ? Ma question est de savoir ce qu'il faut faire :
- Les museler ? Dans ce cas ils vont se radicaliser à l'ultime extrême du fait de ce rejet total.
- Les expatrier ? Ok mais vers où ? Quels pays les accepteraient et sous quelles conditions ?
- Les tuer ? J'en parlais ici.
Dès l'instant où l'on se prétend intolérant avec les intolérants - à l'instar des antifas - il faut définir en quoi consistera notre intolérance. Si celle-ci consiste en la violence, alors tant que l'on n'assassinera pas ces "fachos intolérants" cette violence ne servira à rien car on ne peut pas convaincre quelqu'un par la force.
Il faut bien comprendre que je considère les fachistes, les racistes, les homophobes, les xénophobes et les antifas comme des personnes malades. Elles ont toutes ce point commun de vivre ou d'avoir vécu une immense souffrance et souhaitent en balancer dans la gueule autant qu'elles en ont pris.
Face au racisme et à la haine, face au rejet de l'autre, il faut faire usage de la force pour défendre la vie de chacun. Une fois que les racistes & co ont remarqué que tant qu'ils ne frappent pas nous ne parons rien, alors il faut amorcer un dialogue. Et c'est là une forme de "Djihad" contre soi-même (pour rappelle, non je ne suis pas musulmane). Il faut trouver la force de comprendre l'origine du racisme chez l'autre et argument par argument, point par point, lui montrer que tout n'est pas aussi noir ou aussi blanc.
Il y a un film qui illustre ce fonctionnement, il s'agit de chef d’œuvre American History X.
J'invite tous les antifas qui me lisent à y réfléchir. Êtes-vous parvenus à réduire sensiblement le nombre de racistes en suivant aveuglément le paradoxe de l'intolérance ?
Je vais vous proposer une double-traduction du post raciste que Neko relaie en traduisant "white" par "juif" et non par "blanc".
Le post d'origine :
I’ll be honest...I don’t check white anarchists, leftists as much as I should and it gets real messy. Is it an indigenous anarchists responsibility? Not really.Do I like to be aware of enemies? Always. I got a responsibility to others to not support oppressive bullshit.
I’ve been made aware of so many white self ascribing anarchists, leftists who support fascism, imperialist bullshit and take up positions that oppress others. I’ve been made aware of the liars, fakes, and those who use radical leftism to profit, to exploit others, to be abusive.
As an indigenous anarchist I’m very weary of white anarchists, leftists and I watch everyone and everything carefully. I’m in the position to do that, and I’m indigenous before I am an anarchist and have a responsibility towards that fact. It’s hard to trust any colonizer.
La traduction avec substitution de "blanc" par "juif" :
Je serai honnête... Je ne prête pas autant d'attention aux anarchistes et gauchistes Juifs que je ne le devrai et ça devient le bordel. Est-ce une responsabilité d'anarchiste indigène ? Non pas vraiment. Est-ce que j'aime surveiller nos ennemis ? Toujours. J'ai une responsabilité envers les autres de ne pas soutenir les conneries oppressives.
Je fus au contact de tant de juifs auto-proclamés anarchistes et gauchistes qui supportaient le fascisme, les conneries de l'impérialisme et qui prenaient des positions oppressantes à l'encontre des autres. Je fus au contact de menteurs, de personnes fausses, et de ceux qui usent du gauchisme radicale pour leur profit, pour exploiter les autres, pour être abusifs [ndr. envers les autres].
En tant qu'anarchiste indigène, je n'en peux vraiment plus des anarchistes et gauchistes juifs, et je les inspecte tous et tout ce qu'ils font avec précaution. J'ai la posture pour le faire, et je suis un indigène avant d'être un anarchiste et j'ai une responsabilité envers ce fait. C'est difficile de faire confiance à des colonisateurs.
Soyons clair, ce n'est pas encore du racisme assumé, le Twittos est peut-être encore "récupérable" dans le sens où il y a un début de généralisation mais qu'il fait bien attention lorsqu'il marche sur des œufs. Mais si l'on se rappelle que ce post est communiqué sur Twitter et que les shitstorms dorment à côté... Peut-être y a-t-il une auto-censure...
En considérant cela, dans quelle mesure à votre avis, ce Twittos se retient dans ses propos afin de ne pas déclencher une shitstorm et que pense-t-il des blancs en réalité ? (rappelle, j'ai remplacé toutes les traductions du mot "white", c'est-à-dire "blanc" par le mot "juif" afin de montrer le côté raciste de la chose).
A mon sens, ce twit pue la généralisation. Le message derrière est "les blancs sont tous les mêmes", que l'auteur ne peut pas leur faire confiance car ils ne sont pas noirs. Ce que j'entends ces "ils sont ça dans le sang" et "ce sont des oppresseurs avant d'êtres des humains".
Et le "moi je suis un indigène", c'est de la pure novlangue pour dire "je suis un non-blancs", vous savez tout ce pan de l'humanité qui à cause de sa couleur de peau... n'est pas de la même race que moi.
C'EST UNE INVERSION DANGEREUSE DES VALEURS !
Ces mouvements sont déjà en France, il faut les tuer dans l’œuf car dès l'instant où le gens verront dans les autres des ennemis à cause de leur couleur de peau, le pays sera devenu irrécupérable et le racisme le nouvel eldorado des affairistes politiques prêts à tout pour du pouvoir et de l'argent.