@Dukeart permets-moi de te recommander d'écouter cette vidéo d'AnalGénocide où justement le vidéaste explique en quoi :
[...] les gens qui ne lisent pas, les gens qui ne pensent pas, les gens qui ne réfléchissent pas, les gens qui ne savent rien et qui pensent tout connaître [...]
n'ont absolument jamais lu Karl Popper et citent à tort et à travers le paradoxe de l'intolérance de manière complètement fausse.
Dans son livre Société ouverte et ses ennemis, Karl Popper écrit en parlant des intolérants/fascistes/racistes/etc (source) :
Tant qu’il est possible de les contrer par des arguments logiques et de les contenir avec l’aide de l’opinion publique, on aurait tort de les interdire. Mais il faut toujours revendiquer le droit de le faire, même par la force si cela devient nécessaire, car il se peut fort bien que les tenants de ces théories se refusent à toute discussion logique et ne répondent aux arguments que par la violence. Il faudrait alors considérer que, ce faisant, ils se placent hors la loi et que l’incitation à l’intolérance est criminelle au même titre que l’incitation au meurtre, par exemple.
Bref, c'est exactement ce que nous expliquons tous les deux depuis quelques temps : employons toujours le dialogue et tant que "ceux d'en face" ne deviennent pas violents, alors continuons sans relâche ce dialogue jusqu'à l'aboutissement d'un consensus, par contre aussitôt qu'ils frappent alors rendons les coups au centuple s'il le faut afin de matérialiser la limite à ne pas franchir.
L'un des pires de la bien-pensance est ces gens auto-proclamés "de gauche" qui n'arrivent pas à faire la différence entre ne plus se revendiquer de gauche (parce les valeurs fondamentales de celle-ci sont bafouées) et être forcément d'extrême droite. Comme si ne pas soutenir un mouvement c'était forcément soutenir son contraire, comme si le monde n'était que manichéisme total, comme s'il y avait un bien et un mal absolus et non une multitude d'avis, répartis sur une quasi infinité d'axes orthogonaux à l'axe "gauche-droite" qui est le seul qu'ils connaissent.
Parce que ces personnes, certaines d'être drapées de la plus pure des morales, polarisent le monde à l'excès et le conduiront à sa perte, sous les regards amusés des milliardaires qui, une coupe de champagne à la main, profiteront des bienfaits de leurs piscines chauffées à ciel ouvert, les nuits de neige légère tombant sur leurs beaux manoirs...
Je me pose la question, étant donné que les "auto-proclamés de gauche" refusent catégoriquement le dialogue avec ceux qui ne partagent 100% de leurs avis, et qu'ils sont d'une intense violence : agressions par les antifas, cancel-culture, etc ; ne serait-ce pas contre-eux qu'ils faudrait prendre les armes en se justifiant au moyen du paradoxe de l'intolérance de Karl Popper ? Honnêtement, comment faire société avec ceux qui embrassent de telles démarches ? Et ceux-là souhaitent-ils vraiment faire société avec les autres ?
@Warriordudimanche j'ai eu la même conversation avec mon conjoint qui a de la famille dans l'éducation nationale et ce dernier me dit que ce n'est pas une logique sanitaire qui est appliquée par le gouvernement mais une logique propagandiste essayant d'obtenir une société à l'idéologie contrôlée pour le bénéfice d'une ploutocratie.
Le message lui paraît clair : le travail n'est pas dangereux, donc continuez tous de travailler docilement et le plus longtemps possible pour relancer l'économie (et soutenir les investissements du grand actionnariat mais ça faut pas le dire). Ce sont nos activités ludiques qui sont dangereuses, alors cessez ces plaisirs inutiles et improductifs et servez votre mère patrie la Chine France.
Dès que l'on part du principe que les élus ne servent que les intérêts de ceux qui ont financé leur campagne électorale, c'est-à-dire les 1% les plus riches, alors oui le discours du gouvernement a du sens :
- Des entreprises sans travailleurs font perdre les sommes investies par les actionnaires, il faut donc autoriser leurs activités.
- Les gens ne peuvent pas aller travailler sans transports, ils faut donc les maintenir.
- Les gens ne peuvent pas travailler si leurs enfants ne sont pas gardés, il faut donc réouvrir les écoles.
- Écoles, entreprises et transports en commun sont des foyers de contamination, ne pouvant pas annuler cette réalité, il faut détourner les regards de ce problème, ce sont vos plaisirs personnels qui sont à l'origine de la pandémie, ayez honte et travaillez plutôt, au moins au travail vous êtes en "sécurité" !
Nous sommes des prolétaires, eux "l'élite", nos intérêts diverges, notre santé ne les intéresse pas. Il n'y a pas d'hyprocrisie, juste un jeu de dupes admis fût un temps par nos anciens à une époque où l'on pouvait encore compartimenter l'information, aujourd'hui les consciences se libèrent à cause d'internet qui pose problème au contrôle de cette information et surtout à sa segmentation (un mec qui lisait le Figaro ne lisait pas Libération par exemple, donc c'était facile de dire quelque chose à l'un et son contraire à l'autre).
Guy Debord avait raison, nous sommes bien rentrés dans l'ère de La société du spectacle où l'irréel du spectacle des médias se superpose à la réalité du réel et où le réel de la réalité devient un iréel masqué par un spectacle permanent d'images retravaillées et émanant des médias détenus par une poignée de personnes.
Du coup comment les masses peuvent-elles encore croire au réel s'il n'est jamais présenté comme tel ?
Je ne sais pas quoi dire.
Les concepts de "maître" & "esclave" en informatique utilisent bien les mots avec leur sens réel : le maître commande et l'esclave lui obéit. Ces deux appellations sont parfaitement choisies et reflètent exactement ce qu'il se passe dans le code.
Certains humains transposent leurs ressentis sur des objets soit, mais de là à supprimer des mots du dictionnaire je ne comprends pas (ou se les interdire, cela revient au même). Dans cet exemple, un processus n'a pas de couleur, un ensemble d'instructions ne peut pas avoir de "race" (et pour rappel, les "races" n'existent pas, nous faisons tous partie de la même espèce, même si les "anti-racistes" américains n'ont que le mot "race" à la bouche #Paradoxe #DissonanceCognitive).
Comment peut-on considérer qu'utiliser les mots pour leur signifiant soit quelque chose de raciste lorsque le concept exprimé à travers eux ne fait pas référence au moindre être humain mais souhaite exprimer la notion de contrôlant et de contrôlé qui lie deux objets (virtuels de surcroît) ? À quel moment quelqu'un de sain d'esprit ou d'un minimum réfléchi peut-il se laisser glisser à ce point ?
Idem, j'ai déjà fait un post sur la notion de liste blanche (d'ailleurs @Sweet j'ai lu tous tes reposts mais je n'ai pas encore eu le temps de te répondre, ils sont top !) qui ne tire pas son sens du racisme mais de la couleur des feuilles de papier dans les soirées mondaines de la haute bourgeoisie.
Je ne peux m'empêcher de penser que certaines personnes qui ont un agenda politique - ou font commerce des concepts sociologiques pétés qu'ils importent contre monnaie sonnante et trébuchante tout droit des USA - commencent par changer le sens des mots (en redéfinissant ce que sont le racisme, la démocratie, etc), puis ils vont faire de sorte que certains mots soient interdits et sans ces anciens mots pour comprendre le passé ils vont pouvoir réécrire l'histoire et limiter notre capacité à penser certains concepts.
Rappelons-nous ce qu'écrit Noam Chomsky, celui qui contrôle le passé contrôle le présent et celui contrôle le présent écrit l'avenir.
Dans leurs comportement respectifs, un maître restera l'élément qui commande, un esclave celui qui obéit, une liste blanche un document où des gens sont autorisés, une liste noire son opposée.
Libre à chacun de projeter son ressenti personnel sur ces choses là, mais je ne pense pas que l'on puisse faire société avec des gens comme cela car au final, tout se passera de la manière dont ils l'entendent car ils se victimiseront toujours au moyen de leur ressenti, chose que personne ne peut nier mais qui pourtant ne peut faire office de "vérité" ni d'argument.
Edit :
Je copie-colle un lien qu'on m'a transmis par SMS sur un article écrit par Michel Onfray qui résume très bien l'anti-racisme aux USA :
Je vais dire des choses un peu banales, mais les races n’existent pas sauf pour les antiracistes qui estiment que les Blancs ça existe et que les Blancs sont coupables de tout. Je viens de lire Houria Bouteldja que je n’avais pas lue et j’étais assez sidéré de voir que quand on met des majuscules à Blanc, à juif, à Noir, on estime que les Blancs sont de toute façon coupables depuis toujours et tout le temps. C’est-à-dire que moi, par exemple, je suis coupable depuis 1492, bon, d’accord, très bien, et que même par exemple on a vu que la statue de Victor Schœlcher qui a été massacrée par exemple en Martinique, on se dit même les abolitionnistes blancs sont des salauds parce qu’ils sont blancs. Elle dit par exemple “fusillez Sartre”, elle explique que les gens qui portaient les valises du FLN étaient des gens qui se donnaient bonne conscience et que de toute façon quoi que fasse un Blanc c’est pas bien, parce qu’il est blanc, même quand il fait des choses qui pourraient paraître intéressantes, genre lutter contre l’abolitionnisme, et que quoi que fasse un Blanc, mais que quoi que fasse un Noir, s’il fait quelque chose de pas bien, eh bien c’est toujours bien. Elle nous explique par exemple que quand des arabo-musulmans, je reprends son expression, violent 500 femmes à Hambourg ou à Cologne le 31 décembre eh bien on explique que le coupable c’est le Blanc puisque c’est le mâle dominant blanc du patriarcat qui a supprimé la dignité de ce peuple-là qui essaie de recouvrer sa dignité en se retrouvant dans la peau d’un violeur, mais finalement le coupable c’est le Blanc du patriarcat. On rêve ou quoi ?
J'invite toutes celles et ceux qui participent de ces mouvements à se poser une question simple : Ok les européens ont dominé le monde moderne et ont exporté leur modèle de société partout depuis 5 siècles. Mais admettons que d'autres grands empires l'aient fait à leur place ces 5 mêmes derniers siècles, alors quelles sociétés civiles aurions-nous à cette heure ?
Oui parce que c'est facile de critiquer le passé avec notre regard actuel et notre confort du 21ième siècle quand blancs comme noirs nous profitons tous de la luxueuse France et de ses infrastructures financées au moyen du colonialisme passé et du néo-colonialisme moderne !
Puis je me pose quelques questions :
- En tant que femme aurai-je le droit de m'exprimer ?
- En tant qu'hommes accepteriez-vous seulement de me lire connaissant mon sexe ?
- Saurais-je ne serait-ce qu'écrire ?
- Serais-je ne serait-ce que vivante (et pas tuée dès la naissance car je suis l'aînée de ma famille) ?
- Notre technologique en serait-elle au niveau actuel où nous pouvons nous parler sans même nous connaître ?
Pour cette dernière question, je rappelle à qui veut l'entendre que ce qui a aidé les peuples d'europe à se développer (et donc à obtenir les moyens de dominer le monde en tant que grands méchants blancs) c'est le recule de leur obscurantisme religieux. Que dire du développement technologique de sociétés qui seraient restées figées dans le temps, pile au moment où leurs grands textes ont été rédigés, c'est-à-dire lorsque l'on croyait la terre plate, les chiens maudits, les femmes des objets, la viande maudite le vendredi, etc ?
Onfray a raison, on croit rêver !
Je cite HowTommy :
Si on veut être tolérant, il faut être intolérant envers l'intolérance. Tolérer des propos fascistes c'est être soi-même fasciste.
En quoi consiste le fait d'être intolérant avec les fascistes du coup ? Ma question est de savoir ce qu'il faut faire :
- Les museler ? Dans ce cas ils vont se radicaliser à l'ultime extrême du fait de ce rejet total.
- Les expatrier ? Ok mais vers où ? Quels pays les accepteraient et sous quelles conditions ?
- Les tuer ? J'en parlais ici.
Dès l'instant où l'on se prétend intolérant avec les intolérants - à l'instar des antifas - il faut définir en quoi consistera notre intolérance. Si celle-ci consiste en la violence, alors tant que l'on n'assassinera pas ces "fachos intolérants" cette violence ne servira à rien car on ne peut pas convaincre quelqu'un par la force.
Il faut bien comprendre que je considère les fachistes, les racistes, les homophobes, les xénophobes et les antifas comme des personnes malades. Elles ont toutes ce point commun de vivre ou d'avoir vécu une immense souffrance et souhaitent en balancer dans la gueule autant qu'elles en ont pris.
Face au racisme et à la haine, face au rejet de l'autre, il faut faire usage de la force pour défendre la vie de chacun. Une fois que les racistes & co ont remarqué que tant qu'ils ne frappent pas nous ne parons rien, alors il faut amorcer un dialogue. Et c'est là une forme de "Djihad" contre soi-même (pour rappelle, non je ne suis pas musulmane). Il faut trouver la force de comprendre l'origine du racisme chez l'autre et argument par argument, point par point, lui montrer que tout n'est pas aussi noir ou aussi blanc.
Il y a un film qui illustre ce fonctionnement, il s'agit de chef d’œuvre American History X.
J'invite tous les antifas qui me lisent à y réfléchir. Êtes-vous parvenus à réduire sensiblement le nombre de racistes en suivant aveuglément le paradoxe de l'intolérance ?
L'explication du "Grand Silence" de notre univers.
Pour Animal et pour Chouchloutte : le paradoxe de la tolérance.
Des théories pour Animal
Le paradoxe de Fermi expliquant pourquoi nous n'aurions toujours pas rencontré une espèce alien dotée d'intelligence.
Le passage disant : If the Great Filter is ahead of us... We're fucked !