Une IA sûre et sécurisée est largement considérée comme vitale pour la compétitivité économique et la position géopolitique de la nation au XXIe siècle.
Cette phrase est Orwellienne. Que veulent dire "sûre et sécurisée" ? C'est quoi une "IA sûre", et c'est quoi une "IA sécurisée" ? Au début on pense sécurité informatique, c'est-à-dire pas hackable mais il n'en est rien.
"Sûre et sécurisée" ça veut dire que l'IA dira ce qu'on veut qu'elle dise, peu importe que ce soit vrai ou non. C'est "sûre" et "sécurisé" dans le sens où elle sera sans aucun doute l'architecture de propagande la plus puissante jamais créée et qu'il faut qu'elle raconte ce qu'on a besoin qu'elle raconte.
Les IA sont déjà "sûres" et déjà "sécurisées" du point de vue IA, ce qu'elles ne sont pas c'est fiables et honnêtes. C'est-à-dire qu'elles mentent et qu'elles sont paramétrées pour ne pas aborder certains sujets qui dérangent, ou alors que sous certains angles, uniquement quand cela arrange bien l'oligarchie occidentale.
le néerlandais-qui-plane
Désolé @Timo mais j'ai rigolé.
Sinon d'accord avec le propos du poste, les grands propriétaires lucratifs ne sont pas inquiétés par la novlangue "du progrès".
Tout à fait d'accord !
Et j'ajouterai que la novlangue est en train de faire passer un discours très dangereux qui invisibilise la cause des causes, à savoir qu'avant c'était l'actionnaire, détenteur d'une propriétaire lucrative, qui exploitait les travailleurs en s'accaparant la richesse produite, à un discours où c'est l'homme blanc qui exploite tous les "non-blancs" et qui s'accapare la richesse produite (remplacez "homme blanc" par "juif" et comparez avec les slogans d'une autre époque).
Du coup, cela implique qu'il n'existe pas de grands propriétaires lucratifs milliardaires aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et d'une manière générale au Maghreb, en Asie, en Amérique latine ou Afrique (ce qui est évidemment faux) et que ceux-ci sont blanchis pardon lavés de tout crime, voire vivent imbibés d'une bonté d'âme que l'Abbé Pierre envierait parce que... Bah juste parce que en fait.
Je cite une phrase de l'article :
[...] Slave fait partie des mots à éviter et à remplacer par secondary, subordinate, replica ou follower [...]
Des "mots à éviter"... Peut-être que Dan Williams pense qu'il ne faut pas dire "merde" parce que c'est un "gros mot", ou peut-être pense-t-il même que certains mots devraient être interdits car vous comprenez une onde sonore ça peut être dangereux... Je ne veux pas élaborer ici une homme de paille mais c'est pour vous faire passer l'idée qu'un son reste un son point.
Nos confrères informaticiens outre-atlantique sont en train de créer une novlangue, ou plutôt une langue pure et propre, blanchie pardon je veux dire nettoyée... #ExpressionRaciste Je suis désolée mais j'en ris jaune pardon, je fais semblant d'en rire #ExpressionRaciste2... Avec ces deux exemples, sentez-vous venir la vague de novlangue fondée sur la plus magnifique des "bien-pensances" ? Car oui il y a des gens qui pensent mais ils pensent mal... À quel moment nous sera-t-il confortable de vivre dans un monde où nous devrons être sur le qui-vive pour éviter que notre langue "ne fourche" aux yeux et aux oreilles des autres ?
C'est un petit peu le même problème que la vie privée si vous voulez, car si moi je considère que ce que je fais est légal et juste, comme ce n'est pas moi qui me jugera mais des tiers, rien ne me dit que eux considéreront que ce que j'ai dit soit "normal" et surtout "non-raciste"... Et rien ne me dit qu'ils ne me feront pas payer les conséquences de leurs jugements personnels basés sur leurs ressentis tout aussi personnels et que je ne peux deviner car au cas où vous ne le sauriez pas : NOUS NE SOMMES PAS TÉLÉPATHES !
Je l'ai expliqué dans ce post que je ne voulais plus JAMAIS vivre sous la peur de dire ce qu'il ne fallait pas. Je ne veux plus connaître cette maltraitance psychologique, cette horreur au quotidien. J'en suis limite arrivée au point de troller et de proposer de remplacer les termes "master" et "slave" par "hetero-cis-white-male" et "nigger" histoire de bien montrer la différence entre la volonté de décrire le fonctionnement de quelque chose et la volonté de nuire à quelqu'un par les mots et les références ; parce que vraisemblablement, une minorité très bruyante de personnes ne parvient pas à faire la distinction.
Dans tout cela, je ne pense pas que Dan Williams ait eu spécialement l'envie de changer toutes ces appellations car cela engendra beaucoup de travail pour une valeur quasi nulle. Par contre j'ai l'intime conviction qu'il s'exerce en ce moment une pression colossale sur les épaules des leaders des grands projets. Leur place étant avant tout due au respect et à la réputation qu'ils ont acquis au fil des ans, alors dans cette période tragique, ils ne peuvent que se soumettre au diktat des suprémacistes noirs qui ont gangrenés le mouvement BLM, afin de ne pas être passés au bûcher car ils seraient devenus "politiquement incorrects". Ces leaders risquent en ce moment de perdre l'investissement de toute leur vie de travail bénévole et acharné et donc pour la plupart ils se soumettent car pas d'autre choix que de montrer patte blanche pardon de coopérer. #ExpressionRaciste3 #BienPensance #Morale
Une réputation c'est dix ans pour la construire et quelques minutes pour la briser.
Proverbe
Enfin, et pour ceux qui avanceraient que le concept de suprémacistes noirs n'existe pas, je rappelle que l'idée du racisme systémique a été soutenue par le mouvement des blacks panthers dont certains leaders souhaitaient une inversion du système de domination qu'ils décriaient eux-mêmes. J'ajouterai cette vidéo car peut-être que si un homme noir le dit en commentant une scène où d'autres noirs armés parcours les rues d'une ville en plein jour, scandant "black power", et arrêtant les automobilistes blancs pour les intimider et les menacer alors cela aura plus d'impact que les écrits d'une femme blanche (on en est réduit à cela oui) :
Mais imaginons l'inverse ! Imaginons des blancs faisant pareil et scandant "white power", tout en défilant armes aux poings dans les rues d'une ville et se divertissant à arrêter tous les noirs qui circulent dans leur voiture !? Nous serions tous en train de manifester par soutien et solidarité contre ce racisme évident ! Mais fort pratique, le concept de racisme systémique protège ces suprémacistes noirs qui peuvent faire ce qu'ils veulent sans que l'on puisse ne serait-ce que les critiquer ouvertement (car oui, pour ma part je n'oserais certainement pas écrire cela sans mon pseudonymat, la situation me fait trop peur et pourtant je n'insulte personne). #DeuxPoidsDeuxMesures
Par pitié, n'importons pas sur notre territoire les problèmes du communautarisme américain. Notre pays s'est fondé sur le vivre ensemble, au point que cela est littéralement devenue notre devise nationale : Liberté Égalité FRATERNITÉ. Pas de distinctions dans la couleur, dans la religion, dans le sexe, juste tout le monde ensemble au sein d'une seule et même nation. #Rousseau
Ne nous trompons pas de combat !
EDIT : je n'avais même pas fait attention au titre de l'article « la vision globale des relations entre races ». Comme si plusieurs "races" existaient au sein de l'humanité !!! C'est vraiment un problème importé tout droit des USA. #Soupir
Je ne sais pas quoi dire.
Les concepts de "maître" & "esclave" en informatique utilisent bien les mots avec leur sens réel : le maître commande et l'esclave lui obéit. Ces deux appellations sont parfaitement choisies et reflètent exactement ce qu'il se passe dans le code.
Certains humains transposent leurs ressentis sur des objets soit, mais de là à supprimer des mots du dictionnaire je ne comprends pas (ou se les interdire, cela revient au même). Dans cet exemple, un processus n'a pas de couleur, un ensemble d'instructions ne peut pas avoir de "race" (et pour rappel, les "races" n'existent pas, nous faisons tous partie de la même espèce, même si les "anti-racistes" américains n'ont que le mot "race" à la bouche #Paradoxe #DissonanceCognitive).
Comment peut-on considérer qu'utiliser les mots pour leur signifiant soit quelque chose de raciste lorsque le concept exprimé à travers eux ne fait pas référence au moindre être humain mais souhaite exprimer la notion de contrôlant et de contrôlé qui lie deux objets (virtuels de surcroît) ? À quel moment quelqu'un de sain d'esprit ou d'un minimum réfléchi peut-il se laisser glisser à ce point ?
Idem, j'ai déjà fait un post sur la notion de liste blanche (d'ailleurs @Sweet j'ai lu tous tes reposts mais je n'ai pas encore eu le temps de te répondre, ils sont top !) qui ne tire pas son sens du racisme mais de la couleur des feuilles de papier dans les soirées mondaines de la haute bourgeoisie.
Je ne peux m'empêcher de penser que certaines personnes qui ont un agenda politique - ou font commerce des concepts sociologiques pétés qu'ils importent contre monnaie sonnante et trébuchante tout droit des USA - commencent par changer le sens des mots (en redéfinissant ce que sont le racisme, la démocratie, etc), puis ils vont faire de sorte que certains mots soient interdits et sans ces anciens mots pour comprendre le passé ils vont pouvoir réécrire l'histoire et limiter notre capacité à penser certains concepts.
Rappelons-nous ce qu'écrit Noam Chomsky, celui qui contrôle le passé contrôle le présent et celui contrôle le présent écrit l'avenir.
Dans leurs comportement respectifs, un maître restera l'élément qui commande, un esclave celui qui obéit, une liste blanche un document où des gens sont autorisés, une liste noire son opposée.
Libre à chacun de projeter son ressenti personnel sur ces choses là, mais je ne pense pas que l'on puisse faire société avec des gens comme cela car au final, tout se passera de la manière dont ils l'entendent car ils se victimiseront toujours au moyen de leur ressenti, chose que personne ne peut nier mais qui pourtant ne peut faire office de "vérité" ni d'argument.
Edit :
Je copie-colle un lien qu'on m'a transmis par SMS sur un article écrit par Michel Onfray qui résume très bien l'anti-racisme aux USA :
Je vais dire des choses un peu banales, mais les races n’existent pas sauf pour les antiracistes qui estiment que les Blancs ça existe et que les Blancs sont coupables de tout. Je viens de lire Houria Bouteldja que je n’avais pas lue et j’étais assez sidéré de voir que quand on met des majuscules à Blanc, à juif, à Noir, on estime que les Blancs sont de toute façon coupables depuis toujours et tout le temps. C’est-à-dire que moi, par exemple, je suis coupable depuis 1492, bon, d’accord, très bien, et que même par exemple on a vu que la statue de Victor Schœlcher qui a été massacrée par exemple en Martinique, on se dit même les abolitionnistes blancs sont des salauds parce qu’ils sont blancs. Elle dit par exemple “fusillez Sartre”, elle explique que les gens qui portaient les valises du FLN étaient des gens qui se donnaient bonne conscience et que de toute façon quoi que fasse un Blanc c’est pas bien, parce qu’il est blanc, même quand il fait des choses qui pourraient paraître intéressantes, genre lutter contre l’abolitionnisme, et que quoi que fasse un Blanc, mais que quoi que fasse un Noir, s’il fait quelque chose de pas bien, eh bien c’est toujours bien. Elle nous explique par exemple que quand des arabo-musulmans, je reprends son expression, violent 500 femmes à Hambourg ou à Cologne le 31 décembre eh bien on explique que le coupable c’est le Blanc puisque c’est le mâle dominant blanc du patriarcat qui a supprimé la dignité de ce peuple-là qui essaie de recouvrer sa dignité en se retrouvant dans la peau d’un violeur, mais finalement le coupable c’est le Blanc du patriarcat. On rêve ou quoi ?
J'invite toutes celles et ceux qui participent de ces mouvements à se poser une question simple : Ok les européens ont dominé le monde moderne et ont exporté leur modèle de société partout depuis 5 siècles. Mais admettons que d'autres grands empires l'aient fait à leur place ces 5 mêmes derniers siècles, alors quelles sociétés civiles aurions-nous à cette heure ?
Oui parce que c'est facile de critiquer le passé avec notre regard actuel et notre confort du 21ième siècle quand blancs comme noirs nous profitons tous de la luxueuse France et de ses infrastructures financées au moyen du colonialisme passé et du néo-colonialisme moderne !
Puis je me pose quelques questions :
- En tant que femme aurai-je le droit de m'exprimer ?
- En tant qu'hommes accepteriez-vous seulement de me lire connaissant mon sexe ?
- Saurais-je ne serait-ce qu'écrire ?
- Serais-je ne serait-ce que vivante (et pas tuée dès la naissance car je suis l'aînée de ma famille) ?
- Notre technologique en serait-elle au niveau actuel où nous pouvons nous parler sans même nous connaître ?
Pour cette dernière question, je rappelle à qui veut l'entendre que ce qui a aidé les peuples d'europe à se développer (et donc à obtenir les moyens de dominer le monde en tant que grands méchants blancs) c'est le recule de leur obscurantisme religieux. Que dire du développement technologique de sociétés qui seraient restées figées dans le temps, pile au moment où leurs grands textes ont été rédigés, c'est-à-dire lorsque l'on croyait la terre plate, les chiens maudits, les femmes des objets, la viande maudite le vendredi, etc ?
Onfray a raison, on croit rêver !
Merci @Sweet pour ta réponse, tu soulèves quelque chose en écrivant ceci :
Par contre, si les couleurs ne présentent pas de sous-entendu dans l'origine de l'expression, on peut aussi reconnaître que rien n'impose de les conserver telles quelles :).
En fait beaucoup d’éléments se trouvent dans cette phrase et je ne suis par certaine que tu perçoives tout ce que j'y vois. Pour faire simple cet article expose les différences culturelles dans l'interprétation que les peuples font des couleurs et le second post de ce thread résume parfaitement la situation pour pour nos amis Japonais, je me permets de citer la partie intéressante :
[Au Japon] par exemple le blanc est associé au deuil, le rouge au mariage à la joie, le jaune à l'empereur etc...
Peut-être comprends-tu comme moi que le sens des couleurs n'existe que parce que des peuples ont une histoire et qu'ils ont forgé un bagage commun au-dessus de celle-ci. Ce phénomène est littéralement ce que l'on appelle avoir une culture. C'est ce qui permet aux gens de faire société, ces mèmes sont des liens rassemblant sous une même bannière des êtres vivants ayant chacun une volonté propre. D'ailleurs je trouve que c'est une forme de petit miracle que d'aussi petites choses puissent nous rapprocher autant simplement parce que nous les comprenons de la même façon.
À l'opposé, ce que font certains groupes de personnes en s'attaquant au sens des mots comme "liste blanche" ou "liste noire" c'est de tenter de remplacer la culture de certains qui ne leur convient pas par la leur. Cela revient à projeter leur vision, leur compréhension stricte des choses sur celle des autres, sans respect pour l'histoire de ceux qu'ils désignent comme oppresseurs, sans en prendre en compte ni le sens ni l'importance. Comme si leur culture était "supérieure" ou "méritait" ce traitement de faveur par rapport à celle des autres.
Est-il envisageable de dire aux Japonais (ndr. l'exemple est peut-être mal choisi mais l'idée y est) : non à partir de maintenant, le rouge n'est plus associé au mariage mais à la violence, plus personne ne doit se marier en rouge dorénavant. Est-il acceptable de justifier cet avis en expliquant que préserver le rouge comme symbolique du mariage est oppressif car tellement de sang a coulé par le passé, notamment à cause massacre commis par les Japonais eux-mêmes qui collaborèrent avec les nazis ? (Japonais qui sont morts il y a 80 ans déjà entendons-nous) Mais admettons... Même si une telle chose était "acceptable", quelle légitimité aurait une telle personne pour porter ce jugement moral ? Dieu le lui permettrait ? Sa souffrance la lui permettrait ? La souffrance de ces ancêtres qui ne sont plus là pour l'exprimer la lui permettrait ? #Nietzsche
Mon point est là, le sens des mots colporte avec lui une histoire et l'histoire c'est moche, c'est tragique, mais c'est humain. Il y a eu des guerres, des pandémies, des crimes, des trahisons mais c'est la vraie vie tout ça, ce n'est pas parce que ça ne fait pas plaisir qu'il faut tout jeter. Et ô combien même cette histoire est imparfaite, sans elle telle qu'elle fût, nous ne serions pas exactement les êtres que nous sommes aujourd'hui, nous ne nous parlerions même pas via Shaarlis interposés. #EffetPapillon J'ai commencé par détesté l'histoire (et @Animal peut en témoigner) mais j'ai appris à l'aimer, à la regarder non pas avec le regard du juge, ce que font sans cesse les SJW, mais avec celui d'une enfant qui découvre car on ne peut qu'apprendre d'elle.
"Liste blanche", "liste noire", ce ne sont que des mots mais ces mots appartiennent à ma culture, en fait ils appartiennent à notre culture et cette culture nous a façonné et relié en tant que peuple. Au nom de quoi faudrait-il nous l'enlever ? Si nous n'avons pas le droit de changer la culture des autres alors pourquoi les autres auraient-ils le droit de changer la notre ? Je trouve les anti-racistes très extrêmes de considérer leur race leur culture supérieure à ce point... Et c'est la raison pour laquelle les SJW aux USA expliquent que "les blancs n'ont pas de culture", car cela rend justifiable toutes les attaques aussi obscènes et iniques soient-elles.
J'ai le sentiment que certaines personnes qui vivent principalement aux USA mais (pas que), profitent de ce business qui consiste à faire s'entrechoquer les civilisations. Ils vendent des bouquins, se rendent sur des plateaux télé (je suppose contre cachet mais ça n'est pas obligé), participent à des conférences dont les entrées sont payantes et tant que des andouilles se cherchent des poux sur la tête alors eux s'enrichissent et deviennent célèbres.
Aparté : je n'ai rien contre Rokhaya, c'est juste qu'elle incarne un très bel exemple de ce business-model toxique.
Diviser les peuples qui étaient soudés, offrir sur un plateau des oppresseurs de substitution, je comprends parfaitement pourquoi la plupart de ces "militants célèbres" soient financés par des oligarques. Il faut résister à cela comme des anticorps et ne jamais abaisser vigilance et sa pensée critique, surtout lorsque l'on évoque le bien et le mal en parlant d'être humains.
Comme je ne suis pas d'accord avec @Sebsauvage et @HowTommy je me permets de recopier ci-dessous leurs posts respectifs et apporter mon commentaire en-dessous.
Commençons par celui de @Sebsauvage :
TL;DR: Le racisme anti-blanc, ça n'existe pas
Et le post de @HowTommy, plus argumenté et à l'origine de ce thread :
Depuis la sortie médiatique de Lilian Thuram sur le racisme dans le football, interview issu d’un média italien, tout le monde lui est tombé dessus le taxant de «raciste anti-blanc».
Dans les heures et les jours qui ont suivi, de nombreux «spécialistes» sont intervenus sur les plateaux TV affirmant l’existence réelle et fondée d’un racisme anti-blanc.
Je vous passe les arguments merveilleux et objectifs d’un célèbre chroniqueur d’une chaîne cryptée, affirmant que si son fils avait échoué dans le foot c’est parce que ses coéquipiers noirs ne lui faisaient pas la passe, lui le seul blanc. Conclusion, racisme anti-blanc.
Rappelons tout de même que de très nombreux spécialistes, issus du monde universitaires, comme Fabrice Dhume, Eric Fassin ou Renni Edo Lodge, donc parfaitement légitimes pour traiter du sujet, contestent l’existence même du racisme anti-blanc.
On ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité des siècles d’asservissement des populations africaines à quelques incivilités discriminantes constatées dans notre quotidien.
Le racisme dénoncé par les blancs prend uniquement la forme d’actes interpersonnels, c’est de l’entre soi et non une généralité basée sur la race ou la couleur de peau. C’est du niveau «il m’a insulté moi parce que je suis blanc ».
Seulement, dans la réalité, les blancs ne subissent pas, au quotidien des discriminations systémiques et systématiques. Non, les blancs ne sont pas discriminés lors d’entretiens d’embauche, lors d’une recherche d’appartement ou devant un videur de boite de nuit.
Dans son enquête, l’Institut d’Etudes Démographiques conclut que le soi-disant racisme anti-blanc ne produit pas d’inégalités sociales et ne se matérialise pas par une privation de droits ou d’accès à une ressource.
De même, dans l’histoire, jamais les blancs n’ont été discriminés par les institutions ou par l’Etat, contrairement aux personnes issus des minorités. Il y a eu une institutionnalisation du racisme.
On ne peut pas comparer le quotidien subjectif à une réglementation objective et officielle.
Enfin, on ne peut pas expliquer toute agression d’une personne non-blanche sur une personne blanche par la seule couleur de peau.
Lorsque le fameux chroniqueur du #CFC justifie l’existence d’un racisme anti-blanc en racontant l’histoire de son fils, il oublie de préciser aussi que son fils ne touchait pas la balle parce qu’il était … tout simplement mauvais en football, pas parce qu’il était blanc.
En psychologie, c’est la différence entre le locus interne – je suis responsable de mes actes – et le locus externe – tout m’arrive à cause des autres.
Je terminerai par une conclusion bien pêchu : si le blanc veut vraiment être victime de racisme anti-blanc, qu’il vienne vivre juste 1 semaine la vie d’un noir, et on en reparlera 😉 (et c’est un bon blanc breton qui le dit)
En quoi je ne suis pas d'accord ?
Sur le fait de réécrire le sens du mot "racisme" pour que son nouveau sens masque complètement une partie possible de son ancien sens, un peu comme de la novlangue.
Le sens originel du racisme c'est : "la hiérarchisation des races" dit autrement, c'est considérer que untel est supérieur à untel autre à cause de leurs couleurs de peau qui sont dissemblables ou encore les orientations sexuelle, religieuse et dans une certaines mesure politique (cf. période du Maccarthysme vs Communistes au USA). Dans cette aberration qu'est le racisme il existe plusieurs formes d'agressions à travers lesquelles ce vice s'exprime et dont font notamment partie les oppressions systémiques (j'en parlais à la fin de ce post) et les agressions locales et ponctuelles.
Effectivement, lorsqu'un racisme est institutionnalisé, alors son impact est plus important qu'une "simple" agression locale, mais cela ne signifie pas pour autant que l'agression locale ne peut avoir pour origine le rejet de l'autre sur l'unique critère de sa couleur de peau ; et c'est bien là tout mon problème avec le changement du sens du mot racisme dans le discours moderniste/progressiste/SJW. En effet, dès l'instant où l'on considère que ce n'est pas possible qu'un blanc soit victime d'une forme de racisme, c'est-à-dire du rejet de sa personne à cause de l'unique critère qu'est sa couleur, ceci puisque le racisme ne peut être que systémique, alors comment qualifions-nous l'agression ? Je propose d'appeler cela "un geste malheureux" et bien évidemment, comme cela est "moins grave" qu'un vrai crime raciste, alors il faut que la peine soit moins forte puisqu'il ne s'agit pas de vrai racisme.
Les mêmes causes ayant les mêmes effets, les mêmes violences produisant les mêmes souffrances, si en fonction de la couleur de peau de l'agresseur, nous nous autorisons à qualifier différemment un même acte, ayant la même motivation profonde, alors il n'y a plus de justice et encore moins d'équité ; déjà que notre Justice est en berne.
Je vous invite à vous balader à Châtelet, à Créteil, à Nanterre ou encore à Saint-Denis entre le samedi soir et le dimanche matin. J'invite tous ceux qui ne croient pas dans le fait qu'il puisse exister une volonté tangible de "casser du babtou", je vous invite à discuter avec les agresseurs à ces endroit-là et les entendre dire "que c'est pour ça qu'il a été agressé, parce qu'il est blanc et qu'il n'a rien à faire là [et le fameux c'est chez nous maintenant]". Il faut bien me comprendre, je ne remets pas en question les souffrances subit par ceux qui vivent le racisme dans leur quotidien via le système actuel de domination (ceux que les progressistes/SJW appellent les racisés), mais ce n'est pas parce que ces personnes souffrent que ceux qui ont souffert ponctuellement n'ont en réalité pas souffert. Ce sont deux événements qui vivent en parallèle et l'existence de l'un n'efface pas et n’amoindrit pas l'existence de l'autre au contraire elles se complètent c'est la composante des deux qui permet de se représenter toutes les facettes du racisme.
Je repense à la vidéo d'AnalGénocïde sur le sujet, dessinez votre diagramme de Venn, il y a le grand cercle du racisme et à l'intérieur de ce cercle il existe tous les types de racismes possibles, dont un qui tient une place prépondérante : l'oppression systémique et à côté de lui les agressions ponctuelles. Le racisme est un problème commun, pas une chose réservée aux noirs qui se pensent racisés et qui pensent les blancs comme étant des "non-racisés".
Aparté : avez-vous remarquerez que toute la terminologie progressiste/SJW est basée sur la définition de l'autre comme étant le non-soi ? #PaieTonRejet Il y a les "blancs" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-blancs". Il y a les "racisés" et tous ceux qui ne le sont pas, les "non-racisés". Comment est-il possible de faire société avec une telle ségrégation des personnes dans le vocabulaire qui nous permet de nous penser ?? Mais sérieusement ! Si je vous dis que NOUS SOMMES TOUS DES HUMAINS !
Le racisme est une épidémie qui se traite collectivement et où il ne faut abandonner personne.
Maintenant, je vais quand même attaquer ce que je considère comme des faiblesses dans le concept d'oppression systémique en ce sens où je pense que ce concept nous empêche d'identifier l'origine de certains problèmes afin de les résoudre une fois pour toutes.
Si l'on pense les oppressions uniquement sous l'angle du système, alors les individus qui se comportent mal ne sont plus que des gouttes d'eau façonnées par les rouages du système environnant et oppresseur. Quelque part, ces individus ne sont plus responsables de leurs méfaits ; et je n'aime pas cette idée car tant au niveau des agresseurs que des agressés, il n'est plus possible d'identifier l'origine, la cause de ces problèmes puisque tout devient la résultante d'une multitude d'interactions irreprésentables dont la cause commune est le système.
Prenons un exemple, dans une institution aux actions racistes, ce sont ses dirigeants qui posent problèmes car ceux sont eux qui décident et la régissent, en conséquence il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger, de les punir et d'en changer. Dans la rue, si ce sont des citoyens qui posent problème, alors de la même façon il est possible de les identifier, de les retrouver, de les juger et de les punir également.
Mais allons un peu plus loin avec un exemple certes fictif mais plausible au regard du contexte Israélo-Palestinien qui influence les rapports entre les individus dans toute l'Europe. Si en France, trois jeunes de confession musulmane - appelons-les Abdel, Kader et Saïd - agressent Samuel parce qu'il est Juif, ce n'est pas du racisme parce que Abdel, Kader et Saïd ne constituent pas un système vous comprenez ; c'est juste une agression ponctuelle et "banale" donc pas besoin de juger cela comme crime de haine à caractère racial.
Mais cela engendre d'autres problèmes, en effet si le racisme n'est que systémique, alors un individu est-il responsable de ses propres agressions même si ces dernières sont racistes ? Je reformule pour me faire comprendre, un policier qui "ne fait qu’obéir aux ordres" est-il responsable ou s'agit-il de son chef dans un système répressif et raciste ? Qui et comment juger puisqu'en fin de compte toute l'institution est comme cela ? Alors je repense immédiatement à ce qu'écrivait Spinoza sur le fait que nous soyons le produit des éléments constitutifs de la société, mais que la société a besoin que nous soyons responsables pour se dédouaner elle-même des erreurs qu'elle génère ; cela rejoint aussi ce que décrit Frédéric Lordon : "les individus se comportent toujours comme les contraintes dans lesquelles ils sont posés les poussent à se comporter". Cependant une question se pose : qu'est-ce que cette "société", qui est cette "main invisible" qui a besoin que nous soyons responsables mais qui serait la cause de tous nos maux ?
DISCLAIMER : je ne crois pas en "la main invisible du marché", je ne crois pas non plus en "la main invisible du système".
Je pense qu'il existe des gens tordus, ayant besoin de faire souffrir les autres pour se sentir mieux, et je pense que ces gens-là ne sont pas tout puissant. Aussi, en arrêtant de voir en un noir ou un blanc "une sorte d'autre qui n'est pas nous-même", alors nous serons enfin prêts à nous allier pour tuer la source du racisme.
Je rappelle qu'en France, depuis la (première) révolution de 1789, tous les hommes naissent libres et égaux en droits et que la France considère qu'il n'existe qu'une et une seule race : la race humaine. Se focaliser sur la couleur, c'est remettre de la race au milieu de notre espèce, c'est remettre des différences là où il n'y a pas, c'est considérer qu'une petite quantité différente de mélanine change tout, y compris notre personnalité profonde : et cette idée est juste hyper-raciste.
Car soit nous considérons que la couleur de peau n'est le témoin d'aucune différence dès la naissance, et alors blancs comme noirs (comme n'importe quoi d'autre) peuvent être racistes, soit nous considérons que la couleur de peau témoigne dès la naissance d'une différence profonde et dans ce cas, c'est qu'il existe effectivement "des races" et accepter cette idée fait de nous des racistes de facto. Pour être claire, la seule façon de ne pas être raciste c'est de considérer que quelque soit la couleur de peau d'un individu, celui-ci peut être raciste : cela revient à traiter les gens de la même manière quelque soit leur origine et sans présupposition ce n'est pourtant pas dur à comprendre.
Je précise, je ne remets pas en question le fait qu'être blanc puisse apporter des avantages dans la société civile française de 2019, même si ce n'est pas du tout ce que je constate dans mon cercle sociale et professionnel de personnes éduquées et aisées. A cet instant le problème du racisme peut-il trouver ses origines dans le degré de richesse additionné (mais dans une moindre mesure) à un certain degré d'éducation ? (ndr. je dis "moindre mesure" puisque des scientifiques très éduqués Allemands avaient parfaitement cautionnés l'holocauste, donc quelque part c'est que l'éducation ne protège pas du racisme même si je crois qu'elle contribue à en freiner la propagation ou la contamination).
D'autre part, si prétendre qu’aujourd’hui le racisme anti-blancs ne peut exister, si effectivement c'est une chimère, alors que dire de l'exemple du leader politique Sud-Africain Julius Malema ? Que dire de son tristement célèbre appel au génocide : "à chaque blanc, son africain !" Mais comme il le prétend lui-même, ce n'est pas du racisme, ses discours sont mus par une volonté démocratique et républicaine de réappropriation des terres volées par des blancs ; blancs qui sont tous morts depuis au moins un siècle. #Novlangue
Et puis j'ai aussi une question, lorsque l'on parle "des blancs" à quoi faisons-nous référence en réalité ? Aux blancs caucasiens (Grande Bretagne/ France) ? Aux blancs latins (Espagne / Italie) ? Aux blancs ariens (Germains & Saxons) ? Aux blancs slaves (Russes) ? Aux blancs asiatiques (Japonais) ? Lesquels sont les oppresseurs ? Parce que ces discours remplis d'amalgames me laissent perplexe... #TousLesMêmes #PlusBlancQueBlancAvecAriel
En vérité, des tarés il en existe partout ; et notre couleur de peau n'est ni une protection contre le racisme (les noirs peuvent aussi commettre des actes racistes), ni une obligation à être racistes (les blancs ne "sont" pas obligatoirement racistes), seuls les fous croient que notre personnalité, notre mode de pensée et nos aptitudes sont forgées uniquement à partir de la couleur de peau et que tout n'est que manichéen.
Enfin, et je tiens à le préciser car c'est de la plus haute importance : les gens ne sont pas racistes, quelqu'un n'est pas raciste. Je veux dire par là qu'il n'y a rien d'inscrit dans notre ADN et qui fasse que quelqu'un soit intrinsèquement raciste. Non, car les gens peuvent changer, la personne que j'étais il y a quinze ans n'est pas celle que je suis aujourd'hui et pour vous c'est pareil. Les gens commettent des actes racistes, ils ont des pensées racistes, mais ils ne sont pas racistes, ils sont malades et peuvent être soignés.
Quand mes compatriotes vont-ils comprendre qu'à force de créer des boîtes et à tout prix tenter de s'y classer, ils finiront par ne plus se percevoir comme une seule et même espèce et alors la dernière chose que nous partagerons devant l'éternel sera le drame absolu de notre solitude couplé à celui de notre bêtise. #TousUnisDansLaConnerie
P.S : et comment espérer développer sa pensée ou répondre à ce genre de posts avec un commentaire ridicule de 240 caractères sur Twitter ?
Nos profs si républicains nous ont inculqués qu’un régime autoritaire débutait le jour où des milices vêtues de noir commençaient à arrêter arbitrairement des gens : depuis novembre, des milices vêtues de bleus arrêtent préventivement, frappent et tirent dans la tête de citoyens qui exercent leur droit constitutionnel, et la comparaison avec le fascisme n’est pourtant pas répandue dans les cercles dit éduqués.
Cette phrase 😨😳😐😶 ! Je suis jalouse, j'aurai aimé la formuler à la place de son auteur.
(o_Ô) WTF !?
Bon je résume la vidéo pour ceux qui sont derrière un proxy :
- Il existe une sorte de collier électronique à destination des salariés.
- Ce collier enregistre tout ce que les salariés font (à qui ils parlent, combien de temps, à quelle distance se tiennent-ils les uns des autres, leurs déplacements, ce qu'ils lisent, ce qu'ils écoutent).
- La boîte qui produit ce "collier" s'appelle Humanyze alors qu'elle fait le contraire de son nom. #Novlangue
Mais bon, la surveillance de masse, l'objectif du gain illimité à la productivité, j'imagine que c'est ce que tout le monde souhaite non ? Comment ça non !
GuiGui's Show reprend le discours de Franck Lepage. Je vous invite à le lire pour vous prémunir contre la langue de bois, la novlangue et le discours positif / inclusif du capitalisme basé sur des euphémismes et des oxymores.
Cette vidéo est incroyable !
ALERTE SPOILER
En fait, une novlangue est en train d'émerger et celle-ci ne vient pas d'un gouvernement totalitaire d'une part, et fait complètement abstraction de la réalité que nos nos sens, via nos organes, nous rend tangible d'autre part. C'est terrible et édifiant ! Ni blanc, ni homme et pourtant doté de chromosomes XY et d'une morphologie caucasienne.
Je me demande ce qui a pu arriver à ce genre d'individus pour renier ce qu'ils sont, ie. la structure profonde de leur être (j'évoque leur ADN là). Je veux dire que je comprends parfaitement la notion de genre et la nécessité pour certains d'exprimer ouvertement un comportement qui diffère de la majorité (ou tout du moins du stéréotype porté par la majorité), mais de là à refuser d'admettre le réel, je reste... bloquée.
L'expression de sa sexualité et de ses attirances n'a rien à voir avec le fait d'être doté d'un pénis ou d'un vagin. Un homme peut aimer un autre homme - ou tout autre chose - sans que ce soit bien ou mal. Pas besoin de se dire ne pas être un homme pour se sentir légitime d'aimer un autre homme. Et j'ai l'impression que le drame est là.
L'homophobie tue ! Fréquemment et violemment. Elle est si dangereuse que la seule échappatoire trouvée par cette communauté opprimée, pour ne pas se heurter à la violence qui en découle, bien qu'ils en aient tous les attributs, c'est de ne pas admettre qu'ils soient des hommes. De ce fait, si un homme revendique qu'il est une femme, alors s'il aime un autre homme il n'est plus homo, donc ne risque plus rien.
Enfin, c'est ce que j'imagine de ce qui a pu conduire à cette négation du réel. Pour moi, le monsieur est un homme, et à tous les autres je souhaite leur dire, je vous aime tels que vous êtes, peu importe votre orientation sexuelle, vos goûts personnels, "la passion" de vos relations intimes et le sexe des personnes avec qui vous les partagées.
Il est grand temps d'assumer que ce que font les autres dans leur intimité les regarde eux et eux seuls.
L'extrait du Neuromancien est... Je n'ai pas les mots... La machine a déjà fait son oeuvre avec moi.