En 2010, le neurobiologiste Jacques Balthazart publie « Biologie de l’homosexualité. On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être ». À l’occasion de sa venue dans la…
Suite à une conversation sur l'homosexualité que j'ai eu avec Chlouchloutte, j'ai décidé de me renseigner.
Je mets à jour mon point de vue :
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Le concept d'homosexualité est une construction sociale basée sur une démarche non scientifique datant du XIX siècle.
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Il n'y a que des êtres humains qui prennent du plaisir sous différentes formes. La chose n'est ni normale ni anormale, juste elle existe.
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L'attirance vers le même sexe n'est pas une chose opposée à l'attirance vers l'autre sexe mais une chose orthogonale (dit autrement il n'y a pas de trucs du type homosexualité vs hétérosexualité).
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L'homosexualité (ie. le concept) se définit par rapport à la norme sociale actuelle qu'est l'hétérosexualité.
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La volonté de s'exhiber en train de transgresser cette norme alors que la sexualité relève de l'intime est d'une origine inconnue.
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Je garde en tête que la volonté de certains consistant à s'exhiber à outrance, volonté qui est parfois ultra-exacerbée au point où certains individus ne se définissent plus que par leur sexualité, peut avoir pour origine un sérieux traumatisme et dont cette origine puisse être familiale (maltraitance) ou sociale (oppression) afin de témoigner une force et une émancipation face aux agresseurs.
Je suis encore en réflexion mais ces quelques points peuvent être une base pour la suite.
Cette vidéo est incroyable !
ALERTE SPOILER
En fait, une novlangue est en train d'émerger et celle-ci ne vient pas d'un gouvernement totalitaire d'une part, et fait complètement abstraction de la réalité que nos nos sens, via nos organes, nous rend tangible d'autre part. C'est terrible et édifiant ! Ni blanc, ni homme et pourtant doté de chromosomes XY et d'une morphologie caucasienne.
Je me demande ce qui a pu arriver à ce genre d'individus pour renier ce qu'ils sont, ie. la structure profonde de leur être (j'évoque leur ADN là). Je veux dire que je comprends parfaitement la notion de genre et la nécessité pour certains d'exprimer ouvertement un comportement qui diffère de la majorité (ou tout du moins du stéréotype porté par la majorité), mais de là à refuser d'admettre le réel, je reste... bloquée.
L'expression de sa sexualité et de ses attirances n'a rien à voir avec le fait d'être doté d'un pénis ou d'un vagin. Un homme peut aimer un autre homme - ou tout autre chose - sans que ce soit bien ou mal. Pas besoin de se dire ne pas être un homme pour se sentir légitime d'aimer un autre homme. Et j'ai l'impression que le drame est là.
L'homophobie tue ! Fréquemment et violemment. Elle est si dangereuse que la seule échappatoire trouvée par cette communauté opprimée, pour ne pas se heurter à la violence qui en découle, bien qu'ils en aient tous les attributs, c'est de ne pas admettre qu'ils soient des hommes. De ce fait, si un homme revendique qu'il est une femme, alors s'il aime un autre homme il n'est plus homo, donc ne risque plus rien.
Enfin, c'est ce que j'imagine de ce qui a pu conduire à cette négation du réel. Pour moi, le monsieur est un homme, et à tous les autres je souhaite leur dire, je vous aime tels que vous êtes, peu importe votre orientation sexuelle, vos goûts personnels, "la passion" de vos relations intimes et le sexe des personnes avec qui vous les partagées.
Il est grand temps d'assumer que ce que font les autres dans leur intimité les regarde eux et eux seuls.
Je surf sur l'aire du temps pour cassé un idée préconçue. Alors soyons clair, non les homos ne sont pas plus touchés par le VIH que les hétéros. Ils sont sur-représentés dans les statistiques parce que leur population est plus précautionneuse que la population d'hétéros et qu'ils se testent plus !