Une explication de 14min 33 expliquant comment et pourquoi nous sommes si nombreux à parler de la crise qui emportera toutes les autres. Heureusement il y a deux solutions ;
- Dépenser toutes ses liquidités avant qu'elles ne s'évaporent.
- S'entraider dès l'instant où le crack s'est produit (pour résister à l'état qui enverra ses milices policières et militaires pour saisir les biens des gens honnêtes ne pouvant plus payer leurs crédits à cause des banques elles-mêmes).
Elle arrive tout doucement, la prochaine crise financière, que dis-je, le prochain cataclysme.
La Deutsch Bank licencie 18 000 personnes sous le silence assourdissant des grands médias ! Et c'est sans compter les licenciements par milliers chaque année depuis 5 à 6 ans (entre 1 000 et 3 000 par an).
La banque est en faillite virtuelle depuis un an dans le sens où son action est passée d'environ 150 € l'unité en début d'année à environ 5 €. Selon certaines projections, l'action de la Deutsch Bank devrait passer en-dessous du 1 € symbolique entre novembre et décembre 2019, notamment à cause des CDS pourris qu'elle avait rachetés à Blythe Masters.
Ceci aura pour conséquence une faillite réelle avec un effet domino à la Lehman Brothers. Le cataclysme financier tant redouté ne va plus être attendu bien longtemps. Souhaitons un éclatement de la zone euro juste avant et qui protégera en partie les économies françaises de raz-de-marée s'amorçant dans l'euro-zone.
Enfin, ce n'est pas faute d'avoir prévenu, moi je me suis préparée depuis quelques années déjà, bonne chance à tous.
Alors je reformule : nouveau type de fond d'investissement spécialisé dans la brèche ouverte à propos des traités de type TAFTA / ACTA. Je m'explique, le gouvernement français fait du caca pour le business d'une entreprise américaine, l'entreprise étrangère grâce à TAFTA pourra attaquer notre gouvernement devant un tribunal privé (cours d'arbitrage) pour forcer l'état français à changer sa loi (ouep vous avez bien lu) et lui verser des dommages et intérêts (paie ton impôt yo sista).
Sauf que pour attaquer l'état français il faut du pognon, l'astuce ? Un super fond d'investissement qui étudie tes chances de gagner et qui financera l’assignement en justice pour partager avec toi les indemnités que l'état français te versera...
Ou comment la grande finance s'empare du législatif à travers une justice privée (car la finance a déjà couper le financement de la justice publique)... Paie ta dictocratie.
Je tiens à préciser que l'article d'origine provient de NextInpact (source en laquelle j'ai confiance). Cela reste dans une opération de fusion acquisition pour "remercier" les actionnaires d'avoir accepter la fusion-acquisition mais comptablement parlant, cela rien à emprunter 1,6 G€ pour rémunérer 2,5 G€ aux actionnaires.
Et sinon, toi la mafia Européenne, on régule quand la finance mondiale ? Eh au fait, toi M. Hollande quand tu me disais "Mon ennemi c'est la finance" et que tu partais à la City les semaines suivantes, tu comptes faire quoi ?
Définition :
Sur le marché du change, les monnaies s'échangent via des animateurs de marché (appelés market makers) qui correspondent pour nous à des bureaux de change (oui comme quand vous allez à l'étranger pour demander des dollars contre des euros). Pour ces animateurs, il existe deux prix : celui auquel il sont prêt à acheter votre devise étrangère (c'est le Bid) et celui auquel ils sont prêt à vous vendre la devise de leur pays (c'est l'Ask) ; leur but étant pour eux de récupérer la différence.
Exemple :
Vous aller en Russie dans un bureau de change. Vous souhaiter convertir vos euros contre des roubles. Le Bid c'est le prix en roubles auquel le bureau accepte d'acheter vos euros. L'Ask c'est le prix en euros auquel le bureau accepte de vous reprendre vos roubles.
Définition :
Un CDS ou Credit Default Swap est un contrat permettant à un créancier d'échanger un risque de défaillance lors du remboursement d'un crédit contre une prime. Autrement-dit, un CDS est ni plus ni moins qu'une assurance qui se déclenche en cas d'impayer pour un organisme prêtant de l'argent à un tiers.
Exemple :
Je suis une banque, j'ai octroyé un crédit à un particulier : M. Jean Much-Muche. Mais j'ai grave la trouille que Jean Muche-Muche il ne me paie pas, aussi je vais voir un assureur et je contracte avec lui un CDS dans lequel j'accepte de filer une partie de mes remboursements pour couvrir le risque de défaut de paiement de Jean Muche-Muche. Ce CDS est est mon assurance.
Et dans la vraie vie ?
Il y a deux points d'attention avec les CDS :
- l'assurance n'a pas l'obligation de mettre de l'argent de côté pour être sûr de pouvoir rembourser son assuré ;
- je peux prendre le même CDS que ma banque sur la transaction entre elle et Jean Muche-Muche même si je n'ai rien à voir dans leurs affaires. Je parie juste que Jean Muche-Muche va se foirer et je tente ma chance pour gagner un beau pactole. #CoucouLaGrèce #CoucouLaCrisesDesSubprimes
Définition :
Un swap de taux ou swap de taux d'intérêt est un accord entre deux parties stipulant que l'une de ces deux parties va prêter une certaine somme, à taux fixe, à la seconde partie ; tandis que cette seconde partie va prêter cette même somme à la première mais cette fois-ci à taux variable. Ce taux variable étant indexé sur quelque chose (indice, sous-jacent, etc).
Exemple :
Je pense que le cours de l'or va grimper, tandis que ma banque pense que le cours de l'or va chuter. Je me mets d'accord avec ma banque pour que nous nous prêtions mutuellement 1 000 000 €. Moi, je vais rembourser ma banque à taux fixe, par exemple 4% chaque année mais ma banque, elle, va me rembourser à taux variable par exemple à 3 % par année. Au début je vais perdre de l'argent mais... Si comme je l'ai prévu le cours de l'or s'envole... Alors ma banque va me rembourser à 6%, voire 8%, voire peut-être même 16% !! Et à cet instant j'empocherai la différence (qui constitue un énorme paquet de fric).
N.B : il s'agit clairement ici d'un produit de casino (i.e qui sert juste à parier de la thune) ou tout du moins un produit pour lequel je ne trouve pas d'exemple d'usage utile dans "la vraie vie".
Définition :
Un mirror product (ou produit miroir) est le produit dérivé que revend une société en optant le point de vue opposé à celui qu'elle avait en achetant le produit qu'elle revend.
Exemple :
Une holding (i.e la maison-mère d'une société) a des filiales qui ont toutes le même besoin : elles veulent acheter une option à l'achat sur de l'or. Pour minimiser le nombre de transactions, c'est la maison-mère qui va acheter l'ensemble ces options à l'achat à une banque et à la place de ces filiales. Afin de préserver un bilan neutre, la holding va revendre ces options à ses filiales. Elle adopte à ce moment précis le point de vue d'une banque.
Le fait de revendre un produit que l'on vient d'acheter, c'est le mirror product.
Définition :
Le strike est le prix auquel le sous-jacent d'une option s'échangera via cette option. N.B : un sous-jacent est un produit financier de base comme une action, de l'or, des patates, etc.
Exemple :
Vous prenez une option à l'achat sur de l'or. Votre option vous permet par exemple d'acheter le lingot d'or à 60 000 € pendant 6 mois et quelque soit le cours de l'or. Admettons que le prix de l'or grimpe à 70 000 € le lingot, cependant votre prix à vous reste 60 000 € le lingot grâce à votre option.
Ce prix qui reste à 60 000 € sans bouger, c'est votre strike. (Et le sous-jacent de cette option, c'est l'or)
Définition :
Le swap de devises est un accord entre deux parties pour s'échanger aujourd'hui deux montants l'un dans une première devise, l'autre dans une seconde devise. Ensuite ces deux parties vont se mettre d'accord pour se ré-échanger ces montants soit en une seule fois à une date donnée, soit en plusieurs fois pendant une période. Dans cette démarche, l'entité vendeuse du swap de devise demande le paiement d'un intérêt sur la somme échangée.
Dans les fait, cela permet un décalage de trésorerie dans le temps.
Exemple :
Reprenons notre histoire de Rafales français vendus à la Russie. Il y a 5 ans lorsque la Russie avait signé son engagement à payer 1 milliards d'euros les Rafales, elle avait convenu avec une banque d'un Forward lui garantissant qu'elle pourrait échanger 1 milliard d'euros contre 1,2 milliards de roubles en 2015 à un taux défini à l'avance. Or cinq années plus tard, une fois en 2015, les français n'ont pas tenus leurs engagements et les Rafales ne seront jamais livrés. Cependant la Russie se retrouve avec 1 milliards d'euros sur les bras puisque le Forward qu'elle avait contracté 5 ans plus tôt l'oblige à convertir ses 1,2 milliards de roubles en euros en 2015. Que fait la Russie alors ?
Elle prend un swap de devises. Elle demande à une banque (peut-être la même) de lui échanger son milliard d'euros contre des roubles et elle s'engage à refaire la conversion inverse dans 3 ans (ou plus). Ce qui lui laisse encore 3 ans pour trouver de quoi acheter des trucs d'un montant de 1 milliards d'euros et lui offre en plus l'opportunité de disposer de roubles dont elle a besoin dans sa vie de tous les jours pendant ces trois ans. Bref elle n'a pas perdu 1,2 milliard de roubles de trésorerie.
Définition :
Un Forward est une Option (cf. la définition sur mon Shaarli) particulière qui a deux contraintes :
- elle ne s'active qu'à une date donnée (on dit à terme) ;
- l'acquéreur est obligé de l'utiliser (contrairement à l'Option où le propriétaire a un droit d'utilisation, c'est-à-dire qu'il peut choisir de l'utiliser ou non. En ce sens le Forward étant une obligation il est bien plus contraignant que l'Option).
Exemple :
Je suis la Russie et je veux acheter des Rafales français pour 1 milliards d'euros. Je vais vouloir payer mes Rafales dans 2 ans au moment de la livraison. Or moi j'ai des roubles et les français veulent des euros. Le problème c'est que le taux de change roubles/euros est imprédictible dans deux ans... Et si ça se trouve je me retrouverai payer mes Rafales deux fois plus chers comme je pourrai les payer deux fois moins chers... Bref c'est trop risqué il faut que je me couvre ! J'ai prévu 1 milliards aussi ce doit être 1 milliards, ni plus, ni moins.
Donc j'achète aujourd'hui auprès de ma banque un Forward qui m'assurera que je pourrai échanger dans 2 ans, mes 1,2 milliard de roubles contre 1 milliard d'euros quelque soit le taux de change roubles/euros à cette date. J'ai donc minimisé mon risque en me rendant indépendant de l'incertitude des marchés financiers dans le futur.
Évidemment, la banque ne m'offre pas ce contrat gratuitement, je vais sûrement payer ce Forward 50 ou 100 millions de roubles, donc en réalité les 1 milliards d'euros m'auront coûté (1,2 milliard de roubles + 100 millions de roubles) soit 1,3 milliard de roubles (c'est un peu plus que le taux de change espéré mais c'est quand même bien mieux que 1,7 milliard ou 2,3 milliards de roubles.
J'ai décidé de lister les définitions (mes définitions) des produits financiers. Aujourd'hui je commence par faire simple : les actions.
Définition :
Une action est une partie de la propriété de quelque chose (en général d'une entreprise). Autrement dit, si un truc est divisé en 100 actions et que vous en possédez 15, alors vous êtes propriétaire de 15% du-dit truc (avec les droits et les obligations qui vont avec).
En clair, BNPP a brassé 2000 milliards (oui oui 2000 vous avez bien lu) d'euros pour que des gens lui "empruntent" de l'argent ou qu'ils ont spéculé sur les marchés...
Avec bien-sûr tout le risque que ces mêmes emprunteurs ne remboursent pas ou fasse de mauvais deals dans une économie aussi merdique que la nôtre.
Plus le temps passe et plus je constate que 2cr a raison. Les grandes banques et les grandes fortunes ont phagocyté le système politique et envisage de diriger directement le pays.
Il n'y a aucun intérêt à être plus riche si tous le monde devient miséreux, sauf si l'on souhaite devenir un Roi parmi les hommes.