Je partage l'avis de Jacques Sapir, à savoir que les banques qui sont solvables ne seront pas forcément celles qui s'effondreront et emporteront toutes les autres les premières.
En effet, nous allons traverser ce que l'on appelle "la crise des liquidités", ce qui signifie que c'est le manque de trésorerie qui emportera les banques et non leur accumulation d'actifs pourris.
Je cite :
Une crise de liquidité, répétons le, est la pire menace pour les banques. En effet, même si elles sont solvables, elles peuvent être emportées par une crise de liquidité en 2 ou 3 jours. Et l’on se rappelle de spectaculaire faillite de le Bear Stearns en 2008, qui s’était produite le 17 mars et qui avait été le coup de semonce avant la crise des « subprimes » et la faillite de Lehman Brothers.
Là où tout devient ubuesque c'est que derrière la crise des liquidités se cache la crise des actifs pourris et la crise des dettes publique et privée... lol what !?
Et sinon séparer les banques d'affaire des banques d'investissement, restaurer le Steagel Act, restituer à l'état seul les privilèges de création et de destruction monétaires, rendre de nouveau public les masses monétaires M1, M2 et M3, sortir de l'UE pour récupérer le contrôle de sa monnaie (quantité d'unités monétaire et taux de change), permettre aux citoyens de disposer d'un compte d'épargne à la Caisse des Dépôts et Consignations, créer deux monnaies nationales : une pour les échanges commerciaux et l'autre pour la réserve de valeur (capitalisation) afin de protéger l'épargne des plus pauvres des fluctuations des marchés, interdire le trading à haute fréquence, taxer les transactions financières...
Bref, des solutions il y en a un paquet, elles sont simplissimes et pourtant quelque chose bloque, comme si l'intérêt bancaire avait pris le contrôle sur le pouvoir. Oh wait...
Elle arrive tout doucement, la prochaine crise financière, que dis-je, le prochain cataclysme.
Un article très explicatif des Moutons expliquant comment est-ce possible que l'humanité n'ait jamais eu autant d'argent en circulation alors que nous connaissons une crise de l'illiquidité (i.e. le manque d'argent en circulation).