Je discutais aujourd'hui avec un collègue de la suppression des cotisations maladie des fiches de paie depuis janvier 2019, ce qui a dû (de mémoire) me faire gagner quelque chose comme 40 ou 50 euros brut, soit environ 20 euros net par mois. C'est vraiment se foutre du monde que de prétendre augmenter le niveau de vie des gens en supprimant des cotisations. Surtout quand on sait que le système de santé était financé grâce à cette cotisation.
Faut-il être con pour soutenir que la privatisation des services publics est la meilleure solution, la plus rentable, la plus efficace.
Et maintenant on va aller quémander de l'aide à des pays sur lesquels le gouvernement et la presse "mainstream" passent leur temps à cracher leur venin.
Aux ayatollah du libéralisme, aux eurobéats fanatiques, aux partisans de la responsabilisation individuelle et de la rationalisation compulsive : allez donc tous lécher des barres de métro, vous rendrez service à l'humanité !
Alors, vous n'êtes toujours pas convaincu ?
L'intérêt géostratégique de l'Allemagne passera toujours avant celui de la France, tant que nous resterons dans l'Union Européenne. Macron va sans doute, encore une fois, se mettre à genoux devant l'Allemagne, et vendre les intérêts du pays au plus offrant (qui en l'occurrence n'offre rien du tout).
Et pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne retrouve la capacité de décider de son propre avenir.
La ministre en plein exercice de provocation. No comment.
Non, ce qu'il fallait retenir de cet article, c'est ceci :
"Si l'âge pivot reste dans la loi, c'est non, c'est clair", a déclaré ce 9 janvier à l’AFP le chef de la CFDT, Laurent Berger.
D'abord, rien à battre que l'âge pivot soit abandonné. C'est la réforme au complet qu'il faut dénoncer et arrêter. Il s'agit en réalité d'une subtilité de langage : cette simple phrase fait passer Laurent Berger pour un opposant à la réforme, alors qu'il cible un point spécifique de cette réforme. Mais pourquoi cette ambiguïté ?
Je suis désolé d'en remettre une couche, mais il semble que cela soit nécessaire pour les durs de la feuille (et autres légumes contemplatifs) :
La Confédération Européenne des Syndicats finance ces syndicats. Autrement dit, l'Union Européenne finance ces syndicats. La même Union Européenne qui demande instamment à la France de poursuivre la réforme des retraites.
Laurent Berger est une ordure à la tête d'un syndicat qui n'oppose qu'une résistance de façade à la réforme des retraites. Il a tout intérêt à pourrir le mouvement social, afin de continuer à toucher ses subventions. Et même s'il s'agit de lui ici, les quatre autres sont à mettre dans le même panier.
Vous voulez vous opposer à cette réforme ? C'est très bien. Mais ne vous laissez pas manipuler par des corrompus et des menteurs.
Les informations sont disponibles publiquement sur des sites officiels. Il suffit d'être curieux et d'avoir un esprit critique.
La SNCF, nouvelle victime des eurobéats.
Mais j'en vois qui en doutent (encore!). Pour ceux-là, rien de tel qu'un peu de lecture. Le rapport COM(2012) 313 final dit ceci :
LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,
[...]
RECOMMANDE que la France s'attache, au cours de la période 2012-2013 :
[...]
- à poursuivre les efforts pour supprimer les restrictions injustifiées dans les professions et secteurs réglementés, notamment dans le secteur des services et du commerce de détail; à prendre de nouvelles mesures pour libéraliser les industries de réseau, notamment sur le marché de gros de l’électricité, pour développer les capacités d’interconnexion dans le domaine de l’énergie et pour faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Voilà. C'est marqué noir sur blanc :
faciliter l’arrivée de nouveaux opérateurs dans les secteurs du transport ferroviaire de marchandises et du transport international de voyageurs.
Et au cas où vous n'auriez pas compris que la SNCF allait cesser d'être un service public, il suffit de voir qui a été choisie pour s'assurer de la rentabilité des gares en France.
PS: cet article de fond vous dira tout sur la privatisation du rail français.
Un exemple des conséquences des privatisations des services publics, avec ici la SNCF. On vole le citoyen en privatisant le service, on découpe le service en multiples entités, et on donne le tout au privé en prétextant que le public ne fonctionne pas.
Tout cela pour être en règle avec l'article 121 du TFUE qui fixe les GOPE, lesquelles demandes de privatiser les services publics.
Je n'ai pas lu l'étude en entier, mais pour mettre l'eau à la bouche, il faut savoir que l'Union Européenne coûte en moyenne 632 euros à chaque contribuable payant l'impôt sur le revenu.
Vous trouvez ça normal ? Ne venez pas vous plaindre de l'état des routes, des hopitaux, des chemins de fer, des écoles, etc.
Je rappelle que la Suisse ne fait pas partie de l'Union Européenne. Et pourtant l'UE continue de lui faire du chantage.
Cette fois, sous prétexte d'harmonisation du contrôle des armes à feu, les Suisses ont été contraints de voter un texte dont ils ne sont pas à l'origine, sous peine d'être exclu de l'espace Schengen (même si juridiquement l'UE et Schengen sont deux accords différents). Cela aurait eu des répercussions au niveau économique que le pays ne pouvait se permettre.
L'UE, cet espace de paix et d'échanges, où même les voisins doivent s'aligner sur une politique qu'ils n'ont pas choisi.
Ça donne vraiment des frissons d'entendre Ulrike Beate parler de la nécessité de "déconstruire les peuples" afin de rendre l'Union Européenne plus démocratique et républicaine. Et elle dit ça tout à fait naturellement.
L'idée européenne est un dogme dont il faut se libérer au plus vite.
Intermarché et E.Leclerc se sont entendus pour mettre en place un prix plancher pour l'achat du kilo de porc aux éleveurs. Bien mal leur a pris ! Bruxelles considère en effet qu'il s'agit d'une entente malhonnête qui lèse les pays tiers.
Autrement dit, Bruxelles considère que :
Bref. L'Union Européenne dans sa grande oeuvre.
Résumé succinct du contenu de ce traité :
1) Le traité n'a pas fait l'objet d'une consultation publique. Jamais Macron n'a parlé de signer un traité Franco-Allemand.
2) Le préambule fait référence au traité de l'Elysée signé le 22 janvier 1963 entre Charles de Gaulle et Conrad Adenauer. Ce traité, qui devait associer l'Allemagne et la France, a été complètement dénaturé par l'Allemagne.
3) Deux Etats (la France et l'Allemagne) prennent l'initiative au nom de tous les autres membres de l'UE, d'indiquer la marche à suivre dans l'intégration supranationale. Les autres pays n'ont qu'à suivre.
4) Le traité multiplie les contre-vérités et les mensonges. Par exemple, il est question que la convergence sociale se fasse "par le haut" (salaires, prestations sociales, conditions de travail ...). Ce qui est parfaitement impossible dans un contexte où des zones à très bas coût de salaires côtoient des zones à très haut coût salarial.
5) La convergence économique, fiscale et sociale dont il est question dans l'Article 1er, se réfère par exemple à la suppression de l'ISF, à la démolition du droit du travail ...
6) La France met à disposition de l'Allemagne tout son réseau diplomatique (le deuxième du monde derrière celui des Etats-Unis) contre ... aucun engagement de la part de l'Allemagne. De plus, les intérêts économiques de la France et de l'Allemagne ne sauraient être plus opposés dans tous les domaines, et pourtant ce traité fait comme s'il s'agissait d'une évidence.
7) Par ce traité, la France accepte d'utiliser "tous les moyens à sa dispositions" pour protéger l'Allemagne en cas d'attaque. Cela implique donc l'utilisation de la force nucléaire. Il s'agit d'un alliance automatique comportant tous les risques ayant menés à la Première Guerre Mondiale. Encore une fois, l'Allemagne n'apporte absolument rien en échange.
8) Le traité prévoit un partage des ressources industrielles militaires avec l'Allemagne. Y compris, potentiellement, la force nucléaire. Outre le fait que l'Allemagne s'est vue interdire explicitement de posséder l'arme nucléaire après la guerre, le pays n'apporte, encore une fois,rien en échange. Il est également fait mention de la création d'un Conseil de Sécurité franco-allemand, ce qui fait disparaître la possibilité pour la France de faire ses propres choix de défense.
9) L'Article 5 prévoit de renforcer le lien entre les ministères des affaires étrangères des deux pays. A terme, il serait donc envisageable que l'un des deux pays parle au nom de l'autre. L'Allemagne pourrait aussi bénéficier du siège permanent à l'ONU de la France.
10) Article 6 : cet article prévoit que la France et l'Allemagne coopèrent dans le cadre "de la stabilisation de pays tiers". Autrement dit, il s'agit de se mettre d'accord en cas d'ingérence dans les affaires d'un autre pays (militairement ou économiquement).
11) Article 7: l'Allemagne bénéficie cette fois encore du réseau et de l'influence de la France dans toute l'Afrique francophone. Contrepartie : rien du tout.
12) Article 8: cet article renforce l'assujettissement de la France aux décisions de l'UE, notamment en réaffirmant son devoir de s'exprimer de la même façon que l'UE depuis son siège permanent au conseil de sécurité de l'ONU.
13) Article 8, alinéa 2 : "L'admission de la République fédérale de l'Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande". Après que l'Allemagne s'est vue refusée l'entrée à l'ONU jusqu'en 1973, la France se fait maintenant la porte parole de l'Allemagne, qui lorgne depuis des années sur le siège permanent de la France à l'ONU. La France va-t-elle donc abandonner la force nucléaire ainsi que son siège permanent au conseil de sécurité de l'ONU ? Sans parler de la faible légitimité de l'Allemagne à réclamer un siège permanent. L'inde, le Brésil, l'Egypte, le Mexique ne méritent-ils pas plus ce siège ?
14) Articles 13, 14 et 15 : les régions frontalières (en l'occurence l'Alsace) risquent, en substance, d'être élevées au rang d'"euro-district", plus liées à l'UE qu'à la France.
15) Article 23 : institution d'un conseil des ministres franco-allemand. Au moins une fois par trimestre, un ministre d'un des deux pays ira assister au conseil des ministres de l'autre pays. Autrement dit, de l'ingérence institutionnalisée.
16) Du point de vue des autres pays de l'UE (et du monde plus généralement), la France est le larbin de l'Allemagne car se soumettant à tous ses désirs sans aucune contrepartie.
Je recommande de voir (ou d'écouter) la vidéo pour avoir toutes les explications détaillées. Une nouvelle fois, Macron et les européistes font figures de traîtres à la nation en s’aplatissant devant l'Allemagne, qui siphonnera tous les avantages détenus encore par la France.
J'ajoute que ce traité ne comporte pas (comme le traité de Maastricht) de clause de sortie. Même si cette clause est réputée exister quand même, l'idée sous-jacente est d'éviter de donner l'idée aux gens que ce traité puisse être dénoncé. La bonne foi incarnée ...
Je relaie ce post de François Asselineau paru sur facebook qui décrit une nouvelle macronnerie.
Les sommets du pouvoir sont en train de virer carrément à la maison de fous. Alors que la situation est plus explosive que jamais et que les sondages indiquent qu'au moins 70 % des Français ne croient pas que le pseudo-"Grand débat national" répondra en quoi que ce soit à leurs demandes, Sa Majesté Macron Ier, a encore désespéré ses derniers supporters ce 15 janvier.
Alors qu'il se livrait à une énième "opération de com'" en se rendant en Normandie pour lancer officiellement le "Grand débat national", Macron s'est une nouvelle fois métamorphosé en Ubu roi, le célèbre personnage loufoque de la pièce de théâtre d'Alfred Jarry.
Ubucron Ier, époux Trogneux, a en effet profité de ce grand jour pour :
a)- insulter de nouveau les Français pauvres : sous couvert de vouloir «responsabiliser» les personnes en situation de pauvreté car «il y en a qui font bien», il a jugé approprié de dénoncer les autres «qui déconnent».
(Source : https://francais.rt.com/france/57955-macronjuge-q-partie-gens-situation-difficulte-deconnent-critiques-fusent?fbclid=IwAR3ypG9Mfckh1SQRnXmgotFkY9stTD9SJC9mV6w8ND3kSC-b9mx_zBZi5EQ )
b)- décider que toute personne portant un gilet jaune dans un rayon de quelques centaines de mètres autour de sa personne serait sommée de le retirer, sous peine de recevoir une amende de 135 € !
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois car des mesures similaires ont déjà été observées depuis le début du mouvement. Lors de l'acte 5 de la mobilisation le 15 décembre dernier, un journaliste de RT France avait filmé une scène montrant les forces de l'ordre faisant retirer leurs gilets jaunes à des manifestants pour pouvoir quitter l'avenue des Champs-Élysées.
Or, toutes ces décisions sont des abus de droit et contreviennent aux principes fondamentaux de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) de 1789 qui fait partie de notre Constitution.
En particulier, comme il n'existe aucune loi interdisant le port du gilet jaune dans l'espace public, ces mesures arbitraires concernant des personnes allant et venant dans un espace public constituent des violations des articles suivants de la DDHC :
"Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi."
"Art. 5. La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas."
"Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis."
"Art.8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée."
Ces propos et ces décisions, délirants dans la bouche d'un chef d’État aux abois, confirment que Macron ne tourne décidément plus rond. Même en mettant de côté les rumeurs parisiennes qui assurent que le locataire de l’Élysée abuserait de la "poudre blanche", force est de constater que de plus en plus de rats continuent à quitter le navire de la Macronie en folie.
Rappelons-nous que l'on apprenait il y a quelques jours que pas moins de 7 conseillers ou proches de Macron étaient partis ou sur le point de partir.
(cf. https://www.upr.fr/actualite/france/pendant-que-macron-et-son-gouvernement-foncent-dans-le-mur-et-que-lelysee-sombre-dans-une-ambiance-irrespirable-les-rats-quittent-le-navire/?fbclid=IwAR0GyDU6Oi6mv-bilGcph24kQphmiJbGMt4E-93i6H2UCOrrekq5PNHMSw8)
À ce premier convoi de rescapés, il faut en ajouter d'autres : on apprend maintenant qu'au cours des derniers jours, ce sont trois membres de cabinet, notamment à Matignon, qui ont été discrètement nommés à de beaux postes de pantouflage.
C'est évidemment le signe d'une fin de règne annoncée. Au moins celle d’Édouard Philippe, qui ressemble de plus en plus à un ectoplasme. Sinon celle, tant espérée, de Macron lui-même.
Une chose est sûre : chaque jour qui passe confirme l'urgence de lancer la procédure de destitution d'Ubumacron.
Le point sur la réalité des mesures annoncées par Macron lors de son allocution du lundi 10 décembre.
En résumé :
Mais j'ai gardé le meilleur pour la fin. En effet, ces mesures vont faire passer le budget de la France au dessus des 3% de déficit imposés par l'Union Européenne. Ce qui signifie que la Commission Européenne viendra mettre son grain de sel au printemps dans le budget français, et pourra très bien le retoquer en demandant l'annulation pure et simple des mesures évoquées.
Alors, heureux ?
La commission européenne fait de plus en plus pression sur la Suisse, afin de la contraindre quant aux choix de société qu'elle effectue. C'est du chantage pure et simple.
Dernièrement, les Suisse devaient se prononcer par référendum et dire s'ils acceptaient ou non que leur constitution soit considérée comme prévalent sur le droit international. Je rappelle que c'est la situation en vigueur en Allemagne, et c'est un cas unique en Europe.
Suite à des pressions de toutes sortes, et notamment des grandes entreprises suisses, qui craignaient d'être écartées de l'accès au marché commun, les suisses ont donc voté non en majorité à cette votation.
L'article cite d'autres exemples. Et la seule raison qui fait que la Suisse n'est pas encore totalement à la merci de l'UE, c'est leur système de démocratie directe avec votations, qui fait que les parlementaires ne peuvent pas prendre de décisions contre l'avis du peuple.
Sans ça, cela ferait bien longtemps que les Suisses se seraient fait escroqués de leur souveraineté comme nous.
L'Allemagne revient à la charge en redemandant à la France de donner son siège permanent à l'ONU à l'Union Européenne. Quand l'Allemagne possédera toute l'Europe, elle aura réussi avec un petit délai et de façon subreptice, là où elle avait échouée avec Hitler par la force. Et tous ça avec l'aide active des traîtres qui sont aux commandes en France.
Après la taxe sur les GAFA, voici un nouvel exemple qui illustre l'impossibilité structurelle de changer quoi que ce soit au sein de l'Union Européenne.
Alors que Macron tente désespérément d'obtenir une victoire quelle qu'elle soit, ses propositions concernant l'Union Européenne font systématiquement un flop. Il s'agit ici de sa proposition d'armée européenne :
Ils ne seront sûrement pas les seuls. En effet, on peut s'attendre à ce que la Pologne et plus généralement les pays d'Europe de l'est marquent également leur attachement à l'OTAN.
Bref. Des histoires différentes, des intérêts différents. Et dire qu'il y en a qui s'étonnent encore que l'UE marche de travers.