Des arguments souvent issus de la propagande médiatique, qui sont facilement démontables.
L'auteur parle dans le contexte etats-unien, d'où la prépondérance d'exemples pris dans ce pays. Mais l'analyse mérite de figurer à côté de celle portée par la pravda, histoire de ne pas s'enfermer dans une bulle cognitive et de constater que d'autres points de vue existent.
Un résumé des événements depuis quelques années.
Quand un agenda politique se confronte aux intérêts de l'économie capitaliste, on voit ressurgir les intérêts des uns et des autres. Il apparaît que certaines entreprises (ou propriétaires d'entreprises) continuent d'ignorer le rôle du client en tant qu'apporteur d'argent, et donc émetteur de ses propres besoins.
Mais comme d'habitude face à un problème de ce genre, il est plus facile de changer les règles du jeu à son avantage ou de blâmer le client, que d'en tirer les leçons qui s'imposent.
Inflation, chômage, pauvreté, imposition, propagande, etc
La citation de Myret Zaki que j'aime bien : "Il n'y a pas de complots. Il n'y a que des intérêts."
La transposition de la propagande de guerre à ce conflit fictif est particulièrement savoureuse. Mais évidemment, il faut pouvoir prendre un peu de hauteur de vue.
La notion de "France de l'est" m'a beaucoup amusé.
Florilège des moments de pure neutralité de l'audiovisuel français.
Poutine peut aller se cacher.
Un des premiers exemples documentés de propagande et de réécriture de l'histoire, survenu au XIVe siècle avant JC.
La dernière affaire en date (avant-hier) dans laquelle un policier a abattu une adolescente noire armée d'un couteau, et sur le point d'attaquer une autre adolescente.
Le traitement de l'information vu par NBC consiste à suivre le mouvement né sur twitter qui prétend que l'adolescente était désarmée, afin de faire croire à son audience que celle-ci a donc été abattue pour rien. Jusque là, rien de particulièrement étonnant (on suit le troupeau).
La vidéo de la caméra frontale portée par le policier a ensuite été rendue publique :
Et malgré ça, NBC a persisté dans sa version (un mensonge, du coup) en découpant la vidéo afin de manipuler et tromper ses téléspectateurs.
Si c'est pas jeter de l'huile sur le feu pour le pur plaisir sadique d'enrager la populace, ça s'en rapproche.
Comme le mentionne l'auteur, on peut aussi penser à l'attitude désespérée d'une chaine (et plus largement d'un média, la télévision), en fin de vie, dont le seul avantage concurrentiel est de travestir un peu plus la réalité que le voisin.
Cette histoire a beau se passer aux Etats-Unis, les télévisions françaises ne sont pas en reste pour autant, et il est bon de le garder en tête (#GiletsJaunes, #Manifestations, #Macronistan, ...).
Jetez votre télé, votre cerveau vous dira merci.
Si toutefois certains avaient encore des doutes sur ce qui anime les fonctionnaires de la Commission Européenne, ce reportage du Fil d'Actu montre en images que la religion européenne est plus occupée par la propagande que par le bien commun.
Vidéo d'intérêt public.
Quand la clique médiatique fait jalouser la pravda...
Un bon résumé de la propagande subie ces deux derniers mois.
Et pas n'importe laquelle. J'ai choisi CNEWS. Une heure de bêtise sans borne à en avoir la nausée (à partir de 19h). Parmi les invités se trouvait Laetitia Avia, la porte-parole de La République En Marche. Un bon chien de garde dont les propos sont juste hallucinants. A une question concernant le pouvoir d'achat, elle répond que "le gouvernement a beaucoup fait pour le pouvoir d'achat des classes moyennes, en particulier en augmentant le salaire net grâce à une diminution des charges salariales".
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, il existe le salaire brut et le salaire net. Le salaire brut contient le salaire net + certaines cotisations. Cette conférence gesticulée de Franck Lepage et Gael Tanguy explique très bien la différence. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ces cotisations servent à faire fonctionner les services publics. Donc quand on supprime des cotisations salariales, ça augmente le salaire net. Mais au prix du sous-financement voire de la disparition pure et simple des services publics. Génial.
Il est également assez consternant de l'entendre prononcer une phrase digne des républicains américains les plus extrémistes : "Ceux qui recrutent, ce sont les sociétés". En sous-entendant que l'Etat n'a rien à faire avec des fonctionnaires surpayés et surabondants. La devise des libéraux pendant la Révolution Française n'est pas très loin : "En termes d'économie, tout ce que l'Etat peut décider, c'est qu'il n'interviendra jamais".
Cette femme est d'une suffisance et d'un mépris assez énorme pour tous ceux qui osent critiquer l'action (ou l'inaction) du gouvernement. Elle prend ses interlocuteurs pour des demeurés dans des proportions qui m'ont fait me demander s'il ne s'agissait pas d'un sketch.
Mais ce qui m'a achevé, c'est la façon dont est traitée l'information :
En particulier, un plan de quelques secondes apparaissait très souvent montrant les fourgons de la police quittant les Champs Elysées, la régie faisant un zoom assez malvenu sur un tag écrit sur l'un des véhicules et disant Nik la police. Si c'est pas de la provocation pure et simple, je sais pas ce que c'est. Ah oui, le représentant d'un syndicat de police était présent, et pouvait apparaitre à l'écran en même temps que le tag.
Il y avait aussi un thème qui apparaissait à chaque prise de parole par un "correspondant sur place", c'était celui du nettoyage. Ils faisaient ainsi l'observation que la rue était maintenant très propre et qu'on ne pouvait plus voir qu'une manifestation avait eu lieu. Les reporters mettaient bien l'emphase sur l'énorme travail de nettoyage ayant eu lieu cette nuit.
Heureusement, les affaires peuvent reprendre. Faut pas déconner non plus.
Je voulais voir comment était traitée l'info sur les gilets jaunes. J'ai été voir le direct sur internet. J'ai vu. J'ai fermé l'onglet. Je suis vacciné pour une année supplémentaire, et rassuré dans ma décision de ne pas gâcher d'argent dans une télévision.
Bon alors j'avais rédigé un truc chiadé en citant des passages de l'article et en apportant des contre-arguments, mais le timeout m'a supprimé tout.
Donc je vais faire court parce que ça m'a gonflé.
Cet article est un concentré de clichés et de contre-vérités émises par rien moins que le gouverneur de la Banque de France. Il devrait figurer comme modèle d'argumentaire européiste.
Je referai peut-être un débunkage un autre jour.