Au sujet de la guerre et de ses justifications à travers les siècles. Ou comment se sentir mieux en invoquant des prétextes que personne ne croit.
La transposition de la propagande de guerre à ce conflit fictif est particulièrement savoureuse. Mais évidemment, il faut pouvoir prendre un peu de hauteur de vue.
La notion de "France de l'est" m'a beaucoup amusé.
Je remets ici le chapo :
L’US Navy a dévoilé il y a peu sa doctrine « Avantage en mer », qui identifie l’Océan Arctique comme prochain théâtre de la tentative menée par les États-Unis d’isoler la Russie et la Chine. Pour parvenir à cette fin, le document propose que Washington recoure à des moyens désespérés, comme un déploiement de ses forces navales de manière risquée, à des fins de « désescalade » qui font peser le risque de provoquer une guerre nucléaire.
Cette doctrine place l'Arctique dans les priorités stratégiques des US, et met l'accent sur le fait que les actions de la prochaine décennie auront un impact pour le restant du siècle.
Concrètement, il s'agit de placer des forces armées états-unienne dans l'océan Arctique, afin de "bloquer" les Russes et les Chinois. Ces derniers n'auraient alors que les choix suivants :
L'hégémonie des États-Unis se délite doucement mais sûrement. Et ce genre d'action est le reflet d'un pouvoir vacillant composé de personnes qui savent que leurs intérêts sont menacés, mais feront tout pour les préserver le plus longtemps possible. Quitte à entraîner l'humanité dans leur chute.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les États-Unis qui ont initié les hostilités avec l'Iran. Leur participation dans ce cadre est arrivée bien plus tard.
Ce sont en effet les britanniques, en 1872, qui ont mis la main sur les ressources de ce pays, devenant les dirigeants officieux de sa politique économique et d'exportation. Puis, comme dans la plupart des affaires touchant le Moyen-Orient, il s'est agit de contrôler la production de pétrole, les Iraniens n'ayant pas leur mot à dire sur quoi que ce soit. On remarquera d'ailleurs le rôle essentiel de Winston Churchill dans l'accaparement de ces ressources. Jusqu'au jour où les Iraniens en ont eu assez de se faire dépouiller par l'empire britannique, et leur ont asséné des gifles diplomatiques dont le retentissement n'a eu d'égal que l'humiliation subie par l'empire.
Il faut savoir que FDR soutint un plan visant à promouvoir la souveraineté de l'Iran. A sa mort il fut remplacé par Truman, qui n'avait pas du tout la même vision des choses. C'est ici que commencèrent les plans de déstabilisation du pays, lorsque Mosaddegh fût élu premier ministre à la fin des années 40. Les services de renseignement britannique et américain mirent alors tout en oeuvre pour échafauder un "changement de régime" (en réalité un coup d'état), qui allait déboucher sur la mort de Mosaddegh en 1967.
Parmi les conséquences de la pandémie, la probabilité d'un effondrement de l'Iran augmente chaque jour. Les sanctions américaines à l'encontre de ce pays depuis des décennies n'auront pas eu raison de sa détermination. Aujourd'hui, sa demande de prêt au FMI, qui comme chacun sait est accompagnée de mesures économiques drastiques (#SouviensToiDeLaGrece), traduit un malaise certain, surtout quand on sait que ce sont les ennemis jurés de l'Iran qui tiennent cette institution.
Le Venezuela soupçonne les Etats-Unis, mais sans avoir de preuves concrètes.
Cet article fait cependant une comparaison intéressante entre ces coupures d'électricité et le schéma classique de la déstabilisation américaine d'un pays précédent un changement de régime. L'expérience des coupures d'électricité à grande échelle aux Etats-Unis en 2003, ainsi que le coup d'Etat au Chili ayant mené à l'investiture de Pinochet viennent illustrer les défaillance d'argumentation et renforcer la suspicion d'une manoeuvre de la CIA.
Dans le royaume d’inversion où nous vivons, les meilleurs quittent la table de jeu et les pires prospèrent. Nous nous demandons, parfois depuis l’enfance, la raison de cet état de fait. Eh bien, elle réside principalement dans ce que les individus bons et candides ne présagent que trop rarement des desseins de ceux rompus à l’exercice de truander.
Il ne faut pas se tromper d'ennemi. Certes Macron est absolument détestable et mériterait de se faire envoyer en asile/prison/camp de redressement dès que possible. Mais il joue actuellement plutôt le rôle de bouc émissaire et de marionnette, exécutant les quatre volontés des banquiers et hommes d'affaires l'ayant mis à son poste. Quand il aura cessé d'avoir une quelconque valeur pour eux, il se dirigera naturellement vers la sortie, pour profiter des remerciements en or massifs de ceux à qui il aura fait gagner des milliards.
Il nous faut mettre en place un mode de gouvernement qui nous protège (nous, le peuple) des abus que TOUT LE MONDE constate depuis des décennies :
Bref. Il est temps de voir la réalité en face. Même si l'article emploi un ton cynique et désabusé, je le trouve tout à fait pertinent et je recommande sa lecture.
Comment lier le féminisme, la station spatiale internationale, les WC et Donald Trump. L'épisode sur la station ISS est juste énorme (s'il est vrai).
Note : En ce qui concerne l'affaire Kavanaugh (prétendant à la cour suprême), je n'ai pas suivi l'affaire et donc je me passerai de faire des commentaires. Cependant, je trouve un peu osé de la part de l'auteur de dire que si la femme qui dit avoir été violée il y a 35 ans n'a pas été porter plainte à l'époque, elle n'a qu'à s'en prendre qu'à elle même aujourd'hui. D'une part, ça semble étrange en effet que cette affaire ressorte spécialement aujourd'hui, alors que Kavanaugh est le candidat de Trump à la cour suprême. Mais d'un autre côté, le fait de ne pas porter plainte est malheureusement courant, pour des raisons morales, de peur d'être stigmatisée par la société ou ses proches (ou de subir des pressions diverses). Comme toujours dans ce genre d'affaire, il faut rester prudent sur les tenants et les aboutissants.
Un coup de chapeau à l'auteur, qui dénonce la forfaiture de Macron amenant à l'éviction totale de la langue française, avec des arguments en béton.
J'ai eu des frissons en lisant l'article.
Ah ah ah. L'arroseur arrosé!
Le procureur en chef de la CPI, Mme Fatou Bensouda, vient d'évoquer la nécessité d'une enquête au sujet des crimes de guerres perpétrés par les Etats-Unis en Afghanistan, de 2003 à 2014. La crédibilité de ce pays (si tant est qu'il en reste encore) risque d'en prendre un coup.
Le côté négatif, c'est que des pays comme l'Allemagne et la France, risquent d'en profiter pour prétexter un éloignement des Etats-Unis et de l'OTAN (ce qui est bien), mais au profit de la création de cette armée européenne si chère à l'Allemagne. Le ministre des affaires étrangères allemand Sigmar Gabriel l'a d'ailleurs évoquée à demi-mots dans son discours du 5 décembre 2017.
Pourquoi les deux guerres mondiales? Pourquoi l'Union Européenne?
Ce texte court, intitulé 1917 - 2017 - Conte ou réalité, tente une explication...
Le coup de gueule de Christopher Black, un avocat pénal en droit international, concernant la soif générale de boucs-émissaires et de châtiments expéditifs qui atteint la populace depuis quelques temps.
Quand on analyse la propension des gens à se sentir supérieurs et moralement respectables au point de demander ce qui ressemble beaucoup à des lynchages et des exécutions publiques sans apporter le moindre élément de preuve, je me dis qu'il est vraiment temps qu'on passe une étape dans l'évolution darwinienne de l'espèce humaine.
A bon entendeur.
Erdogan mets en ligne un entretien téléphonique avec Trump, pour s'assurer que celui-ci tiendra parole, prenant au dépourvu les instances guerrières américaines (CIA, département d'état...).
A noter que c'est Trump qui a passé le coup de fil, et qu'il a promis à Erdogan de ne plus armer le YPK (les kurdes de Turquie, alliés aux terroristes).
Ou quand Trump joue à cache-cache avec les va-t-en guerre.
Robert Parry nous parle de la bétise crasse autour du "Russia-Gate".
Une analyse comparée de la situation économique et de la viabilité des puissances américaine et chinoise.
D'un côté, la machine américaine fonctionne à plein régime pour tenter de maintenir sa domination mondiale, tout en oubliant totalement le bien-être de sa propre population (ou des autres), et en passant pour le principal pourvoyeur de chaos sur la planète.
De l'autre côté, la Chine (qui n'est certes pas sans défaut), poursuit une politique de coopérations, de commerce international, et de développement interne scientifique et technique telle que sa prééminence et son rayonnement grandiront dans les années à venir jusqu'à évincer totalement la bête immonde américaine (dans un horizon de 10 à 20 ans, c'est à dire demain).
La situation est tellement mauvaise pour les Etats-Unis, et les stratégies d'avenir si mal avisées, que, comme dit l'auteur:
"Washington semble s’être engagée dans la planification étatique de sa régression".