Un article qui montre comment invoquer du JS depuis du code Kotlin qui sera transpilé en JS ensuite.
Je cherche à supprimer TypeScript du code de mes SPA pour n'avoir que du Kotlin côté back, du Kotlin transpilé/compilé vers du JS ou vers WASM côté front et du DSL en Kotlin via Ktorm pour le SQL.
Bref un langage pour les contrôler tous.
@Kalvn pour exécuter du JS sur Node quand tu veux avoir un maximum de contrôles appliqués par le compilateur tu peux aussi tout coder en Kotlin et transpiler tes sources en JS. Tu as un plugin Gradle et un plugin Maven qui gèrent ça pour toi.
On a du mal à se rendre compte à quel point Kotiln change la vie avant de l'avoir adopté. Je pense que le gain du passage de Java/C#/TS vers Kotlin est même plus important que le gain du passage de C/C++/ASM vers Rust, c'est dire !
Et avec le REPL des JRE 17+, on peut écrire des scripts en Kotlin (au sens Bash du terme), et ça c'est trop cool ! <3
L'évolution de la demande de développeurs Kotlin est en plein boom en France 😁 :
Rust ne suit pas encore mais c'est un résultat attendu puisque l'emploi est pour l'instant situé en Chine, en Corée et aux USA et l'étude se focalise sur la France. Au fil des mois, il devrait phagocyter tout doucement ses parts à C et surtout C++ 🤩 :
La bonne surprise c'est de voir que Kotlin se positionne très bien sur la grille des salaires bruts 🤑 :
Pour l'instant j'ai eu le nez creux avec Kotlin, il faut dire que le compilateur fait des choses époustouflantes, notament la preuve d'absence de de référencement de pointeurs (NullPointer) lors de la compilation, et que son API est merveilleuse comparée à Java (même si elle s'appuie dessus).
Il en va de même pour Rust, qui apporte tellement de choses qui manquent à C et C++, notamment la preuve d'absence de fuites memoire et de race-conditions dès la compilation ou encore un gestionnaire de paquets digne de ce nom.
Bref, attendons encore un peu avant de crier victoire mais pour l'instant, tout se profile comme il le faut pour moi et cela valait bien de s'investir autant 🥳.
Une introduction à ce qu'il est possible de mesurer à l'aide de l'utilitaire jcmd
embarqué dans les JDK.
Tout est dans le titre. Je suis en train de comparer plusieurs choses actuellement :
-
Le surcoût que représente la JRE 17 sur une application Kotlin.
-
Le gain qu'apporte une JRE 17 custom produite à l'aide de l'utilitaire JLink.
-
Les performances de (1) et (2) face à la même application codée en Rust, en termes de consommation mémoire et d'opérations par seconde.
-
Les nouvelles options que la JRE prends en paramètre et leurs effets sur le CPU, la mémoire et le débit.
Le tuning de JRE a toujours été compliqué, mais pour obtenir une JRE de 30 Mo optimisée comme il faut, il y a encore plus de choses à connaître et comprendre qu'avant. Damned !
Alors la situation est un poil plus compliquée que ce qui est dit.
Sur les vieilles versions de Java, Oracle fait effectivement la chasse aux licences. Mais il s'agit d'un modèle privateur donc normal.
Sur les versions 8 à 19 de Java, le modèle est basé sur trois composantes. Une JVM (machine virtuelle Java) avec les dernières features, une JVM avec les derniers correctifs de stabilité ou de sécurité, une JVM gratuite.
Quelle est l'astuce ? Simple, on ne peut pas avoir ces trois composantes simultanément.
C'est-à-dire que soit on veut avoir les dernières features et être stable/securisé et alors on paie.
Soit on ne paie pas mais dans ce cas on a :
- Soit les dernières features sur une JVM instable/non-sécurisée
- Soit on a une JVM avec 3 ans de retard sur les features mais qui est gratuite et stable/sécurisée.
Enfin, rappellons que Java est libre (GPLv2) et que les projets Eclipse Temurin, Apache et OpenJDK ont fusionné pour donner naissance à une JVM 100% libre Adoptium. Donc bye bye Oracle.
Remarque : si vous codez en Kotlin, puisque le compilateur peut cibler la version de la JVM que vous utilisez et vous fournir les dernières features sans que la JVM ne soit a jour, alors autant partir sur la dernière LTS gratuite de Java et être tranquille côté sécurité / stabilité.
Sinon Kotlin se compile très bien en WASM et en natif aussi <3
L'utilitaire JavaDoc ne fonctionne pas avec du code Kotlin (normal me direz-vous). Heureusement, Jetbrains fourni Dokka sous la forme de plugin Maven et Gradle permettant de faire la même chose.
Les annotations et syntaxes Dokka diffèrent un peu de la JavaDoc, voici un résumé :
@param Identique à JavaDoc
@property Pour documenter un attribut
@constructor Pour documenter un constructeur primaire
@return Identique à JavaDoc
Pour faire un lien vers une _classe/method/autre_ simplement écrire ceci
/** Je veux faire un lien vers [MaClass] **/
et Dokka fera le job
Attention, Java 6 n'étant plus supportée les dépendances kotlin-stdlib-jdk7 et kotlin-stdlib-jdk8 n'existent plus (puisque c'est Java 8 la version minimale requise pour Kotlin à présent).
Il faut donc les remplacer par kotlin-stdlib. Une migration simple qui va poser de nombreux problèmes à certains, sans aucun doute.
Je cite :
« À mesure qu'Android passe de C/C++ à Java/Kotlin/Rust, nous nous attendons à ce que le nombre de vulnérabilités liées à la sécurité de la mémoire continue de diminuer. Vivement un avenir où les bogues de corruption de la mémoire sur Android seront rares », a conclu Google.
Rust et Kotlin sont deux superbes langages (avec une petite préférence pour Kotlin). J'ai pourtant quelques reproches à faire à l'un et à l'autre mais quand je vois que le marché avance vers eux à grands pas, autant vous dire que j'en suis toute chose <3
Que du beau sous le soleil.
En un exemple court et simple :
package com.memorynotfound;
import java.lang.management.ManagementFactory;
import java.lang.management.RuntimeMXBean;
public class GetUpTime {
public static void main(String... args) throws InterruptedException {
RuntimeMXBean rb = ManagementFactory.getRuntimeMXBean();
System.out.println("Up time: " + rb.getUptime() + " ms");
}
}
Edit
En complément il y a ce projet sur lequel jcefmaven est basé.
Problème
- J'ai besoin de développer un client lourd.
- Je préfère mourir que de me remettre à Swing ou d'utiliser JFX (dont la réputation d'API instable avait fait le tour du web il y a quelques années).
Solution
Cette dépendance Maven qui intègre un moteur de rendu WebKit :
<dependency>
<groupId>me.friwi</groupId>
<artifactId>jcefmaven</artifactId>
<version>105.3.36</version>
</dependency>
Avec le tuto pour Java
//Create a new CefAppBuilder instance
CefAppBuilder builder = new CefAppBuilder();
//Configure the builder instance
builder.setInstallDir(new File("jcef-bundle")); //Default
builder.setProgressHandler(new ConsoleProgressHandler()); //Default
builder.addJcefArgs("--disable-gpu"); //Just an example
builder.getCefSettings().windowless_rendering_enabled = true; //Default - select OSR mode
//Set an app handler. Do not use CefApp.addAppHandler(...), it will break your code on MacOSX!
builder.setAppHandler(new MavenCefAppHandlerAdapter(){...});
//Build a CefApp instance using the configuration above
CefApp app = builder.build();
Ceci se fait en deux étapes :
1) Déclarer la property dans le plugin Surefire comme suit
<plugin>
<groupId>org.apache.maven.plugins</groupId>
<artifactId>maven-surefire-plugin</artifactId>
<version>LAST_SUREFIRE_VERSION</version>
<configuration>
<systemProperties>
<property>
<name>name-the-property-will-have-in-test</name>
<value>${my-property}</value>
</property>
</systemProperties>
</configuration>
</plugin>
2) La récupérer en tant que propriété système dans les TU
val property = System.getProperty("name-the-property-will-have-in-test")
Kotiln, Rust et Python progressent et de plus en plus de développeurs les adoptent (et c'est très bien).
J'ai été une grande utilisatrice de Python il y a un peu plus d'une quinzaine d'années lorsque je travaillais en labo sur du Data-Mining (l'ancêtre du Machine Learning). J'avais laissé de côté Python pour trois raisons à l'époque :
- Les problèmes de performance.
- Les problèmes d'outillage autour du build.
- Le fait que les programmes écrits en Python, pour être rapides, doivent utiliser des libs écrites en C, et donc avec un code orienté procédure.
Aujourd'hui, si je devais produire un système temps-réel et très peu énergivore, je partirais sur Rust.
Dans tous les autres cas de figure, je prendrais Kotlin sur OpenJDK ou Kotlin native (via le compilateur Kotlin-native ou GraalVM).
Par contre Python n'est plus du tout dans ma liste car pour moi à présent, si l'exécution d'un langage n'est pas prouvée à la compilation, c'est un stop immédiat. La majorité des développeurs n'écrivant pas de tests et maîtrisant mal le code (en tout cas en industrie) c'est indispensable.
Kotlin 1.7 se profile à l'horizon. Je vais rester sur Koltin 1.6 cette année, mais si les évolutions sur Kotlin-JS et Kotlin-Native débarquent, je vais vite changer d'avis :P
Ahhh Java... Je me souviens de mon tout premier code en Java. J'étais encore au lycée, je voulais apprendre à faire des sites web pour notre club d'anglais et j'avais entendu parlé de JavaScript. Alors j'ai demandé un bouquin à mes parents mais vu le prix des livres à l'époque j'avais fait une croix dessus... Puis à Noël...
J'ai reçu un libre qui s'appelait Total Java ! Et mes parents tout fiers à l'époque : "Le libraire nous a dit que tu pourrais faire des sites avec ça"... Oui avec des Applets Maman #Facepalm.
En réalité, j'ai très vite adoré Java et puis j'ai appris à le détester en migrant vers Kotlin. Le langage en lui-même n'est trop pas mal :
- Il gère la programmation par structures.
- Il gère la programmation orientée objets.
- Il gère la programmation fonctionnelle.
- Il gère la programmation par aspects.
- Il gère la programmation asynchrone.
- Il gère la programmation concurrentielle.
- Il gère programmation réactive.
- Il gère la programmation événementielle.
A présent je me rends compte de la lourdeur de sa syntaxe, que sa capacité à gérer autant de paradigmes différents font de lui un langage dont la syntaxe devient au final incohérente, que la rétro-compatibilité ascendante garantie n'a jamais permis à Java de trier le bon grain de l'ivraie pour ne se focaliser que sur le nouveau ; rétro-compatibilité depuis 1995 quand même !
@Warrior Du Dimanche si tu as des questions en Java demande, je tâcherai d'y répondre :-*. Mais quitte à bosser sur JVM, je te recommande Kotlin, bien plus élégant, bien plus expressif, bien mieux !
Excellente idée ! Merci à @Philou pour le lien.
Retour d'expérience d'une équipe d'Amazon Prime sur l'utilisation de Kotlin à la place de Java.
Overall : 75% de devs satisfaits de la transition.
Excellent, je cherchais un moteur Kotlin 2D sympa pour un kata un peu gros. C'est top !
Merci @Riduidel
La polygot maven extension permet de produit des pom en Yaml (j'avais fait un tuto ici en son temps) et maintenant en Kotlin. Vous savez que j'adore Kotlin et pourtant je vois dans cette opportunité une immondice sans nom pour ne pas dire la plus grande des saloperies !
Pourquoi ?
Parce que le DSL Kotlin permet de coder dans le pom dont le but est qu'il soit pourtant 100 % déclaratif. Car du code dans un pom n'aura jamais de TU, a un probabilité très haute de ne pas être portable et surtout, chaque évolution du code ne profitera ni à la communauté (car pas de plugin) et deviendra un risque pour l'entreprise qui va accentuer l'effet "copier-coller".
Non vraiment, si c'était pour faire de Maven la même horreur de maintenance que l'est Gradle, mais les performances en moins, je pense qu'il valait mieux s'abstenir.
Voici l'exemple qui m'a fait vomir deux fois (vous saurez apprécier le code à copier-coller dans chaque projet d'entreprise en début de pom n'est-ce pas ?) :
import java.io.File
// define a comparable data class to simplify handling versions
data class Version(val major: Int, val minor: Int, val patch: Int) : Comparable<Version> {
override fun compareTo(other: Version): Int =
compareValuesBy(this, other, Version::major, Version::minor, Version::patch)
override fun toString(): String = "$major.$minor.$patch"
}
// define a function to execute the git command and return its standard output
fun git(vararg args: String): String {
// use the basedir of the project as the command's working dir if it contains a '.git' subdir
// otherwise use the current working directory of this script if it contains a '.git' subdir
// if both conditions are false the result will be null; the git command will probably fail
val workingDir = basedir.takeIf { it.resolve(".git").exists() }
?: File(".").takeIf { it.resolve(".git").exists() }
// run the git command with the provided arguments
val process = ProcessBuilder()
.directory(workingDir)
.redirectErrorStream(true)
.command(listOf("git") + args)
.start()
// read the standard output completely as a String
val output = process.inputStream.bufferedReader().readText().trim()
// return the output if the exit value is 0 or throw an exception otherwise
if (process.waitFor() == 0) return output
else throw IllegalStateException(output)
}
val gitVersions by lazy {
// run the `git tag` command
git("tag")
// the returned list of tags is separated by newlines
.split("\n")
// filter out only tags that are versions (such as 1.231.15)
.filter { it.matches(Regex("[0-9]+\\.[0-9]+\\.[0-9]")) }
// the separate parts of each version are separated by dots,
// also parse each part as an int
.map { it.split('.').map { it.toInt() } }
// map each triple of numbers to an instance of the `Version` class
.map { (major, minor, patch) -> Version(major, minor, patch) }
// sort the list of versions
.sorted()
}
// the last release is always the tag with the highest version number
val lastRelease by lazy {
gitVersions.max()
}
// the next version is determined based on the git commit log
val nextVersion by lazy {
// use the lsat released version as the base
val baseVersion = lastRelease
// if there are no releases yet, we use the version 0.0.1
if (baseVersion == null) Version(0, 0, 1)
else {
// split the base version in each separate part using destructuring
val (major, minor, patch) = baseVersion
// create a separator to split each log message on (log messages are multiline)
val separator = "-".repeat(5) + "commit" + "-".repeat(5)
// get all log messages from the last release tag until the current HEAD
// for each commit the separator is printed + the full commit message
val logMessages = git("log", "--pretty=format:$separator%n%B", "$baseVersion..HEAD")
// split the output on each separator generated earlier
.split(separator)
// trim each message, removing excess newlines
.map { it.trim() }
// only keep non-empty messages
.filter { it.isNotEmpty() }
when {
// increment the major and reset the minor + patch if any
// message contains the words 'BREAKING CHANGE'
logMessages.any { it.contains("BREAKING CHANGE") } -> Version(major + 1, 0, 0)
// increment the minor and reset the patch if any message starts with 'feat'
logMessages.any { it.startsWith("feat") } -> Version(major, minor + 1, 0)
// increment the patch in all other cases
else -> Version(major, minor, patch + 1)
}
}
}
project {
// use the next version calculated above when defining our project id
id("nl.craftsmen.blog.kotlin:kotlin-rest-service:${nextVersion}")
dependencies {
compile("org.glassfish.jersey.inject:jersey-hk2:2.29")
compile("org.glassfish.jersey.containers:jersey-container-netty-http:2.29")
compile("org.glassfish.jersey.media:jersey-media-json-jackson:2.29")
runtime("ch.qos.logback:logback-classic:1.2.3")
}
properties {
"project.build.sourceEncoding" to "UTF-8"
"maven.compiler.source" to "11"
"maven.compiler.target" to "11"
}
distributionManagement {
repository("local") {
url(basedir.resolve("repo").toURI().toASCIIString())
}
}
build {
execute(id = "release", phase = "deploy") {
// create a new tag using the next version calculated above
git("tag", "-am", "Release $nextVersion", "$nextVersion")
// print some output
println("Tagged current HEAD as $nextVersion")
}
}
}
Une lib Java rikiki de 153 Ko permet d'écrire des logs plus rapidement qu'avec LogBack ou Log4J2 et qui implémente les interfaces de SLF4J. #Nice