Je réagis à ce commentaire de BlueScreebJunky :
Alors je trouve que ça pose une bonne question : Comment finance-t-on le contenu sur internet et le fonctionnement des sites ?
Tout le monde a pris l'habitude du tout "gratuit", mais ça ne me parait pas totalement aberrant qu'on consomme effectivement chacun pour des centaines d'euros par an sur des sites internet. Si la majorité des personnes refusent le tracking et/ou utilisent des bloqueurs de pub (ce qui est normal vu qu'internet est devenu quasi inutilisable sans bloqueur de pub), il faut bien trouver un financement ailleurs.
Les 1500€ par an (125€ par mois) sont probablement excessif car on part du principe qu'on prend l'abonnement premium à 30 sites différents individuellement. Pour moi le problème est surtout que payer une petite somme à chaque site n'est absolument pas pratique ni intéressant : Jamais je ne vais payer 6€ pour aller voir une page Facebook (ce qui m'arrive à peine une fois par mois). Par contre si je pouvais payer une abonnement mensuel (mettons ~25 euros par mois / ~300 euros par ans ?), ne plus avoir aucune pub ni tracking nul part, et que mon abonnement soit reversé aux sites au pro-rata de ce que j'ai consulté (à la manière d'un flattr) ça m'irait très bien.
Bref, je suis le premier à pester contre cette méthode du "pay or ok", mais je pense qu'il ne faut pas simplement interdire aux sites de se rémunérer via le tracking de leur utilisateurs, mais aussi réfléchir à d'autres solutions de financement.
Le problème est que Meta (i.e. Facebook/IG), ou Alphabet (Google/Android), ou encore Microsoft (Bing/Windows), traquent les utilisateurs qui n'ont pas adhéré à leurs services.
Ce faisant, afin de protéger vraiment notre vie privée et notre intimité, nous devrons les payer afin qu'ils ne nous traquent/profilent plus ; et ceci me pose plusieurs problemes.
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Rien ne nous prouve que ces sociétés qui ont menti plusieurs fois par le passé, jusqu'au point d'en perdre des procès, vont respecter cet engagement de non-surveillance. Après-tout, qui a accès au code sources de leurs logiciels et à leurs données ?
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C'est une mafia. Les GAFAM sont des mafias. À quoi reconnait-on une mafia ? Simple, il faut la payer régulièrement pour qu'elle nous protège conte ce qu'elle nous fait subir.
Ici, les GAFAM nous traquent, et pour ne plus subir ça, il faudrait les payer, sinon nous subirons le préjudice de voir notre vie privée et notre intimité diffusée et revendue... C'est bien le comportement d'une mafia.
J'insiste sur le point que le pixel Facebook n'a que faire que vous ayez ou non un compte Facebook, et même si le RGPD les force en théorie à respecter la vie privée, rien ne nous prouve que ces entreprises s'y soumettent derrière leurs serveurs.
Quand j'ai lu ceci j'ai immédiatement pensé au ministère de la vérité qui détruit les mots dans 1984 en remplaçant "mauvais" et "mal" par "unbon", le contraire de "bon".
Dans cette oeuvre colossale d'Orwell, en simplifiant la langue le ministère de la vérité tente d'empêcher les mauvaises pensées en commençant par rendre le langage moins précis pour tout ce qu'il interdit.
Cela a pour effet de rendre inutilisables les pensées jugées mauvaises car dépourvues de leur sens.
En 2023, "woman" semble être une de ces pensées pour la team Pr0gRèS aux USA. Vous savez, cette condition qui caractérise 50% des humains sur terre et que l'on réduit à un simple ressenti à la con parce que nous ne méritons pas mieux.
J'espère que cette maladie/épidémie mentale ne se propagera pas chez nous 🙏
J'étais passée complètement à côté du Thalès ID Wallet 🤢🤮. Damned mais qu'est-ce que c'est que cette horreur !?
Je rappelle qu'au début il y a la surveillance et qu'ensuite il y a la punition (clin d'oeil à tout ceux qui ont lu Foucault).
Un mélange de cynisme, d'oxymore et de paradoxe en une seule image. Pauvre George.
Cela fait des années que je le dis. Nous entrons dans une aire Orwellienne où l'état providence est devenu un état traitre qui sert les intérêts d'une oligarchie. Le système qui s'agence dans cette espèce d'indifférence et folie collective est contre l'individu. Petit à petit nous passons de citoyen constituant ce système à produit consommable par ce système et ce dernier nous traitera de la même manière que qu'il traite déjà ses porcs, ses bœufs ou ses veaux qu'il mène tous les jours à l’abattoir : comme de la chair point.
Le pire sont toutes ces personnes qui refusent de voir la vérité en face, qui se rassurent en se disant qu'il y aura un soulèvement, que c'est impossible que ça arrive. Le problème c'est que la première étape est déjà d'admettre cette réalité : le système est contre son peuple, les gouvernements n'organisent plus la coexistence entre les citoyens mais s'attèlent à compartimenter les citoyens, à les isoler pour les rendre à la fois plus faible et plus malléables.
Je suis citoyenne et je suis manipulée comme tout le monde d'ailleurs ! Nous le sommes tous à un certain degré. Mon degré c'est d'une part d'admettre que le système est devenu une étreinte et une connaissance inamicale pour ne pas dire un carrément ennemie ; mais d'autre part, c'est aussi communiquer sur ce problème et le vulgariser tout ce que je peux avec les autres. Nous sommes encore au stade de lancement d'alerte qui pour l'instant se noient dans l'indifférence la plus complète et la plus pernicieuse car elle est souhaitée, elle est volontaire.
Bref, cet article parle des assureurs et de leur désir cynique d'imposer des solutions d'analyses biométriques à toutes et à tous pour maximiser ou minimiser le prix de vos assurances en fonction de votre état de santé réel. Perde de votre liberté, perdre de votre vie privée, de ce qui vous est intime, là sont les premières portes à franchir pour ceux qui vous prendrons votre capacité à réagir, à répondre et à vous révolter. Dans notre cas, une personne malade doit recevoir un maximum d'aide, car sa capacité à se battre face à une injustice est déjà amoindrie à cause de sa maladie. Imaginez maintenant que plus vous êtes faible et plus on vous baise... C'est le capitalisme appliqué à la santé, c'est stupide !
Nous sommes complices de la pose de nos entraves car nous tendons innocemment nos pieds pour que des fers y soient fixés. J'ai peur et de plus en plus peur car je me sens impuissante à changer les choses et convaincre les gens qui m'entourent.