Et merde ! Bordel de merde ! Putain de bordel de merde !
J'ai beau faire tout ce que je peux à mon échelle :
- prendre les transports en commun (Réduction du CO2 / Et lutte contre la suppression des espaces verts au bénéfice des véhicules)
- manger moins de viande et de poisson ou tout aliment d'origine animal (Réduction des antibiotiques et de l'agriculture industriel polluante)
- réduire ma consommation de glucide (Réduction des pesticides et des surfaces bio-diversifiées)
- je privilégie le local
- je privilégie le bio
- de base je n'achète pas tout et tout le temps en mode consommation Zaïroise (pour ceux qui connaissent et qui comprennent)
- bref
Et quelques amis font de même mais la triste vérité c'est que nous ne sommes même pas une minorité, nous sommes une ultra infinitésimale minorité. J'ai beau expliquer que notre mode de consommation => fin des abeilles => fin du vivant => fin de l'humanité mais la plupart de mes semblables s'en branlent. J'ai beau en discuter, montrer l'exemple, faire des efforts, mais même mes amis les plus proches s'en fichent.
Il y a des jours comme ça où l'on en a marre. Je suis désespérée.
J'invite toutes celles et ceux qui ne comprennent pas l'enjeu à lire Ishamel de Daniel Quinn et à changer ; et j'invite toutes celles et ceux qui comprennent très bien l'enjeu mais qui persistent dans leur mode de vie à l'américain (ie. après moi le déluge) à lire Ishamel de Daniel Quinn et à changer.
Bonne chance aux générations futures, je n'aurai rien à me reprocher à mon niveau.
Mes parents ont manifesté dimanche dernier, durant la marche Républicaine "Je suis Charlie". Comment leur faire comprendre ce que je pense sans les froisser ?
Via le Warrior du Dimanche :http://www.warriordudimanche.net/shaarli/?rmD45w
Cela fait des années que je le dis. Nous entrons dans une aire Orwellienne où l'état providence est devenu un état traitre qui sert les intérêts d'une oligarchie. Le système qui s'agence dans cette espèce d'indifférence et folie collective est contre l'individu. Petit à petit nous passons de citoyen constituant ce système à produit consommable par ce système et ce dernier nous traitera de la même manière que qu'il traite déjà ses porcs, ses bœufs ou ses veaux qu'il mène tous les jours à l’abattoir : comme de la chair point.
Le pire sont toutes ces personnes qui refusent de voir la vérité en face, qui se rassurent en se disant qu'il y aura un soulèvement, que c'est impossible que ça arrive. Le problème c'est que la première étape est déjà d'admettre cette réalité : le système est contre son peuple, les gouvernements n'organisent plus la coexistence entre les citoyens mais s'attèlent à compartimenter les citoyens, à les isoler pour les rendre à la fois plus faible et plus malléables.
Je suis citoyenne et je suis manipulée comme tout le monde d'ailleurs ! Nous le sommes tous à un certain degré. Mon degré c'est d'une part d'admettre que le système est devenu une étreinte et une connaissance inamicale pour ne pas dire un carrément ennemie ; mais d'autre part, c'est aussi communiquer sur ce problème et le vulgariser tout ce que je peux avec les autres. Nous sommes encore au stade de lancement d'alerte qui pour l'instant se noient dans l'indifférence la plus complète et la plus pernicieuse car elle est souhaitée, elle est volontaire.
Bref, cet article parle des assureurs et de leur désir cynique d'imposer des solutions d'analyses biométriques à toutes et à tous pour maximiser ou minimiser le prix de vos assurances en fonction de votre état de santé réel. Perde de votre liberté, perdre de votre vie privée, de ce qui vous est intime, là sont les premières portes à franchir pour ceux qui vous prendrons votre capacité à réagir, à répondre et à vous révolter. Dans notre cas, une personne malade doit recevoir un maximum d'aide, car sa capacité à se battre face à une injustice est déjà amoindrie à cause de sa maladie. Imaginez maintenant que plus vous êtes faible et plus on vous baise... C'est le capitalisme appliqué à la santé, c'est stupide !
Nous sommes complices de la pose de nos entraves car nous tendons innocemment nos pieds pour que des fers y soient fixés. J'ai peur et de plus en plus peur car je me sens impuissante à changer les choses et convaincre les gens qui m'entourent.
Ma vie moderne... Selon Reflets ou selon Google... C'est au choix.