Deux semaines... Il leur aura fallu moins d'un mois pour passer de la surveillance de masse en luttant soi-disant contre "le terrorisme" à la surveillance généralisée pour lutter contre tout et contre rien.
Grâce à Emmanuel Valls, il est déjà possible de surveiller tout le monde, mais il sera bientôt possible que l'état arrête quelqu'un plus seulement parce qu'il est suspecté de "terrorisme" mais aussi en fonction de sa religion, son rôle dans l'administration, le sport, ses relations commerciales, etc...
JE VOUS L'AVAIS BIEN DIT !!! Nous vivons dans une dictature qui est doucement en train de se mettre en place. Aux prochaines élections, c'est Emmanuel Valls qui sera l'homme politique le plus dangereux dont la seule ambition est, à mon sens, le pouvoir et le contrôle absolu !
Nous nous sommes déjà rapprochés de l'URSS Stalinienne avec notre Stasi à la française, dès l'instant où être n'importe quoi deviendra un problème, nous aurons fait le pas qu'il manque vers la Gestapo Allemande.
Il faut bien comprendre que seule l'Europe produit encore et toujours des dictateurs car c'est chez nous que les idéologies de capitalisme et d'empire unique sont nées.
Cela fait des années que je le dis. Nous entrons dans une aire Orwellienne où l'état providence est devenu un état traitre qui sert les intérêts d'une oligarchie. Le système qui s'agence dans cette espèce d'indifférence et folie collective est contre l'individu. Petit à petit nous passons de citoyen constituant ce système à produit consommable par ce système et ce dernier nous traitera de la même manière que qu'il traite déjà ses porcs, ses bœufs ou ses veaux qu'il mène tous les jours à l’abattoir : comme de la chair point.
Le pire sont toutes ces personnes qui refusent de voir la vérité en face, qui se rassurent en se disant qu'il y aura un soulèvement, que c'est impossible que ça arrive. Le problème c'est que la première étape est déjà d'admettre cette réalité : le système est contre son peuple, les gouvernements n'organisent plus la coexistence entre les citoyens mais s'attèlent à compartimenter les citoyens, à les isoler pour les rendre à la fois plus faible et plus malléables.
Je suis citoyenne et je suis manipulée comme tout le monde d'ailleurs ! Nous le sommes tous à un certain degré. Mon degré c'est d'une part d'admettre que le système est devenu une étreinte et une connaissance inamicale pour ne pas dire un carrément ennemie ; mais d'autre part, c'est aussi communiquer sur ce problème et le vulgariser tout ce que je peux avec les autres. Nous sommes encore au stade de lancement d'alerte qui pour l'instant se noient dans l'indifférence la plus complète et la plus pernicieuse car elle est souhaitée, elle est volontaire.
Bref, cet article parle des assureurs et de leur désir cynique d'imposer des solutions d'analyses biométriques à toutes et à tous pour maximiser ou minimiser le prix de vos assurances en fonction de votre état de santé réel. Perde de votre liberté, perdre de votre vie privée, de ce qui vous est intime, là sont les premières portes à franchir pour ceux qui vous prendrons votre capacité à réagir, à répondre et à vous révolter. Dans notre cas, une personne malade doit recevoir un maximum d'aide, car sa capacité à se battre face à une injustice est déjà amoindrie à cause de sa maladie. Imaginez maintenant que plus vous êtes faible et plus on vous baise... C'est le capitalisme appliqué à la santé, c'est stupide !
Nous sommes complices de la pose de nos entraves car nous tendons innocemment nos pieds pour que des fers y soient fixés. J'ai peur et de plus en plus peur car je me sens impuissante à changer les choses et convaincre les gens qui m'entourent.
Je discute souvent avec des amis - ou des amis d'amis - de politique, de religion et aussi de cuisine (ma grande passion). Mais concernant l'évolution dangereusement Orwellienne de notre société, je ne connais pas la bonne recette... Le plus souvent, j'essaie d'expliquer en quoi la vie privée c'est important et quelles sont les dérives fréquentes d'un gouvernement qui met son peuple sur écoute. Et encore plus souvent j'entends cette phrase maudite : "De toute façon je n'ai rien à craindre donc je n'ai rien à cacher".
Le problème avec cette phrase, c'est qu'elle est en fait interprétée dans l'autre sens par celles et ceux qui la prononce. Le raisonnement est proche d'un syllogisme, à savoir : "Je n'ai rien à cacher donc je n'ai rien à craindre". Or c'est archi-faux ! Quand on est tout puissant et que l'on a rien à craindre alors oui, je veux bien admettre qu'il soit inutile - ou dans une certaine mesure pas indispensable - de cacher quoi que ce soit. Cependant, personne n'est aussi "puissant" que cela ; et encore moins chez mes amis.
Aussi n'avoir rien à cacher ne veut pas dire rien à craindre. En tant que femme, je m'imagine mal exposer à tout un tas d'inconnus, notamment sur internet, la cartographie des ruelles sombres que j'emprunte seule dans Paris, lorsque je rentre les soirs à pas d'heure d'une sortie entre copines. Pourtant je ne fais rien de mal, je rentre juste chez moi, en prenant le RER puis ma petite ruelle, puis ma cage d'escalier... Cependant, cette information mise à disposition de n'importe quel malade peut me mettre en danger. Alors oui c'est sûrement rare et il ne m'est encore jamais rien arrivé (pour l'instant), mais je ne vais pas tenter le diable. Exhiber mon emploi du temps sur internet, ça peut me faire risquer quelque chose et donc craindre quelque chose. Aussi pour ma sécurité, je préfère avoir des choses à cacher.
Ce raisonnement convient aussi si je le rapporte à mon propre pays (la France) qui est particulièrement belliqueux à l'étranger, qui légifère contre son peuple et à l'encontre de ses citoyens (enfin disons à l'encontre du bien-être du plus grand nombre). Et au vu de mes idées religieuses ou politiques, j'estime que oui j'ai quelque chose à craindre. Je ne cache pas des choses pour moi, mais je le fais à titre préventif car je ne sais pas de quoi demain sera fait.