Vente à l'encan, conflits d'intérêts, dépeçage.
L'exemple de la vente des aéroports grecs à une société allemande est édifiant. Utilisation à outrance des subventions européennes, exonération quasi intégrale de toute forme d'impôt et de taxe (au détriment de l'Etat grec), non-respect des obligations de travaux, élimination des acteurs du commerce local, et j'en passe.
Mais c'est pas grave hein. Les fous, ce sont les britanniques. Ceux qui s'enfuient lâchement pour sauver ce qui reste de leurs emplois et de leur industrie.
L'Union Européenne, c'est la paix et la coopération entre les peuples.
Vous les vouliez? Vous les attendiez? Vous les aurez!
Tout est dans le titre.
Si vous voulez avoir la larme à l'oeil, lisez cet article. C'est vraiment pathétique. La troïka dépèce la Grèce tranquillement, au vu et au su du monde entier, et tout le monde s'en fout.
Vu les chiffres annoncés, il faut être honnête: soutenir l'Union Européenne, ce n'est pas être de gauche. Bien au contraire. A bon entendeur.
Il s'agit de la destruction méthodique d'un pays la plus ignoble qui soit. Et quand je parle du pays, je parle bien sûr avant tout de ses habitants. Ce pays multimillénaire disparaît sous nos yeux, aspiré par le cyclone de la colonisation financière moderne.
Et tout ça pour quoi? Pour sauver l'euro? Pour sauver ce grand projet démocratique et solidaire qu'est l'Union Européenne?
Débat entre Jacques Généreux, Emmanuel Todd et François Ruffin.
Todd et Ruffin montrent bien l'impasse que constitue l'euro (et plus largement la construction européenne). Ce qui n'empêche nullement Généreux de colporter le discours ambivalent et flou de JL Mélenchon.
Je ne connaissait pas trop François Ruffin. Mais là je dois dire que ses interventions sont particulièrement pertinentes et directes.
Anthropologie, systèmes familiaux et Union Européenne. Une très bonne intervention d'Emmanuel Todd (16/12/2013).
Les questions-réponses qui suivent sont ici (par écrit): http://le-cera.com/leurope-stop-ou-encore/
Excellente intervention d'Emmanuel Todd au sujet de l'Union Européenne. On le sent bouillir face aux répliques des autres participants et de la salle, qui ne comprennent pas ou peu les conséquences néfastes de l'euro et de l'intégration européenne.
Merkel qui défend les intérêts de l'Allemagne? Mais quelle égoïste! Quelle anti-européenne!
Si seulement Sarkozi et Hollande avaient pu prévenir Macron (et ses électeurs).
John Laughland, directeur des études à l'Institut de la Démocratie et de la Coopération donne son avis sur la réformabilité de l'Union Européenne.
Et ben voilà! C'était pourtant pas compliqué :-)
Débat diffusé le 04 juillet 2013 dans Arrêt sur Images.
J'ai découvert aujourd'hui ce débat (de 2h) qui est intéressant à plus d'un titre.
D'abord pour les analyses de Jacques Sapir sur la nocivité de l'euro.
Ensuite pour les interventions de Mélenchon. Ce qu'il répond aux questions d'actualité au début est tout à fait exacte. On pourra d'ailleurs noter son revirement sur certaines positions aujourd'hui.
Mais en regardant ce débat, j'ai aussi remarqué plusieurs choses:
1) 99% du temps, Mélenchon est d'accord avec Sapir (et il le dit). Et cependant il fait preuve d'une espèce de blocage psychologique en refusant absolument de prendre en compte ce que dit Sapir, et en soutenant bec-et-ongle l'idée d'un euro du sud. Euro du sud qui ne serait en aucun cas un bienfait pour l'Espagne, l'Italie, le Portugal et la Grèce, du fait notamment des différences de compétitivité (comme le lui dit Jacques Sapir).
Sans parler de sa manie de vouloir se confronter à tout prix avec l'Allemagne. Il arrive quand même à placer dans la même phrase: "On va agresser les Allemands. On veut la paix." Cherchez l'erreur...
2) Il ne répond jamais aux questions et aux sujets abordés. Il mélange des éléments vrais à des éléments totalement hors contexte. Si bien qu'il réussit, avec talent, à noyer le poisson, en usant de procédés rhétoriques qui font que le spectateur a l'impression constante qu'il tourne autour du pot (même s'il affirme à un moment qu'il "ne veut pas tourner autour du pot"). C'est profondément exaspérant, et Daniel Schneidermann est souvent amené à lui demander de clarifier sa position.
3) Quand il est mis au pied du mur par les arguments de Jacques Sapir, il botte en touche à de nombreuses reprises, en disant qu'il n'est pas universitaire, qu'il n'est pas économiste, et qu'il n'a "pas pu étudier la question". Et alors que l'honnêteté intellectuelle devrait amener à reconsidérer un minimum sa position, il n'en fait rien et persiste dans son discours évoqué au point 1.
4) C'est un européen convaincu, et il le dit. Et défendant cette idée, il donne l'impression d'être piégé dans son discours: d'un côté il fait des constats vrais et argumentés sur la déliquescence de la société (modèle social, chômage, inégalités...), mais d'un autre côté il défend le système européen (et en particulier ici l'euro) qui crée et renforce ces problèmes. Quand Jacques Sapir dit très clairement que l'euro est une mauvaise chose et qu'il faut en sortir, Mélenchon acquiesce. Mais quelle est sa solution? Créer un autre euro, balayant les arguments de l'économiste. C'est un peu à se taper la tête contre le mur.
5) Il fait planer, vers la fin de l'émission, le spectre de la guerre entre les nations en Europe, pour justifier son refus de quitter l'UE et l'euro. Spéculation gratuite et à caractère anxiogène.
Bref. Même si cette émission a presque 5 ans, le discours de Mélenchon n'a pas fondamentalement changé. Toujours aussi ambigu et peu clair sur la question européenne, il est pourtant parfaitement capable de donner des réponses limpides et précises, comme le montrent les premières minutes de la vidéo. Je me demande vraiment ce qui le retient tant à propos de l'UE et l'euro, pour en venir à ignorer les faits économiques et à faire la politique de l'autruche, tout en proposant un remède qui ne résoudra en rien les problèmes qu'il dénonce à juste titre.
Note: l'étude de la fondation Res Publica est ici http://www.fondation-res-publica.org/etude-euro/
Comment la question de la sortie de l'UE a été éludée par la team avenirencommun.
Marine Le Pen refuse obstinément de répondre aux questions qui lui sont posées à propos de son projet concernant l'Union Européenne.
Je rappelle que la propagande journalistique fait croire à tout le monde qu'elle souhaite sortir de l'Union Européenne.
Mais quand les journalistes la mettent (enfin) devant ses contradictions, elle use de toutes les pirouettes possibles pour éluder les questions. Pire: elle retourne la situation en s'en prenant aux journalistes eux-même!
ATTENTION: cette vidéo peut provoquer un stress intense pour quiconque est familier de la langue de bois...
8 minutes de déclarations contradictoires de Mélenchon.
Ca fait réfléchir hein...