Entretien de Olivier Berruyer avec Aude Lancelin au sujet du panier de crabes qu'est devenu le monde des médias.
Je souhaite vraiment que toute cette presse univoque prostituée aux milliardaires et aux GAFAM disparaisse sans laisser de traces.
Inclus dans cet entretien : un épisode de la vie de l'invitée, laquelle a osé commettre un article sur BHL, comment cet article a fait le tour du monde, et quelles ont été les conséquences pour elle.
La simple mention de Georges Soros a immédiatement valu à Newt Gingrich d'être censuré par les intervenants de l'émission. Pour info, il souhaitait parler du financement par Soros des campagnes de procureurs à travers tout le pays, dans le but avoué de "remodeler le système de justice Américain". Lesquels procureurs "progressistes" sont encouragés à réduire les peines de prisons voire même à les supprimer. Gingrich allait évoquer les conséquences des mesures prises par les procureurs Soros-compatibles sur la criminalité en hausse actuellement, et sur l'impunité qui règne en ces temps de BLM, quand il s'est fait sèchement coupé la parole.
Une très bonne chose.
Et j'en profite pour en remettre une couche : les réseaux dits "sociaux" sont détenus par des ENTREPRISES PRIVEES. Elles peuvent donc faire absolument ce qu'elles veulent de ce que les gens décident d'y mettre.
La liberté d'expression n'existe pas et ne peut être sérieusement invoquée sur ces plateformes (sauf à ne rien comprendre à l'économie de marché).
La seule alternative est d'héberger soi-même son propre service de diffusion (chat, forum, blog, audio/visio-conférence etc).
Pour ceux qui n'auraient toujours pas compris : Google est une entreprise privée. Si vous utilisez ses produits, vous utilisez les produits privés d'une entreprise privée, qui peut bien faire ce qu'elle veut avec. Et je trouve ça normal. Ce qui me gonfle par contre, ce sont les gens qui pensent que Google et autre rendent des services d'intérêt public, et qu'ils devraient se conformer aux lois sur la liberté d'expression. Mais bon sang, si quelqu'un vient chez vous et commence à jurer devant vos gosses, vous allez lui demander d'arrêter gentiment, et s'il insiste vous le mettrez dehors. Et ce sera votre bon droit de le faire.
Pour ceux qui ne seraient pas convaincus, vous pouvez soit arrêter de prendre des services privés pour votre exutoire, soit vous pouvez créer votre propre plateforme d'expression.
Tout d'abord, Facebook est un outil privé. Il ne vous doit rien du tout. Et surtout pas le droit fantasmé à la liberté de parole.
Si quelqu'un entre chez vous, il doit se conformer à vos règles de bonne conduite, au risque de se faire mettre à la porte sans autre forme de procès. Son invocation de la liberté de parole n'a aucun sens dans ce cas.
Sur Facebook non plus.
Ensuite, le fait qu'un gouvernement intervienne sur ce qu'il est admis ou non d'écrire sur une plateforme privée est-il de la censure ? Dans un sens oui. La limitation arbitraire des propos de la population par son gouvernement est une atteinte à la liberté de parole. De plus, la limitation des propos des utilisateurs d'une plateforme privée n'a que peu de sens. Quand une page Facebook "privée", c'est à dire visible par une sélection restreinte de personnes, affiche des propos controversés, ceux-ci entrent-ils dans le cadre d'une conversation privée ? Quand une page Facebook "publique" fait de même, les propos doivent-ils être contrôlés, alors même qu'ils se situent sur un site web privé ? Etant donné que Facebook fait son beurre sur les données personnelles de ses utilisateurs (conversations incluses), ne peut-on pas considérer que le seul et unique propriétaire des données et des conversations est Facebook ?
On sait depuis des décennies, sinon depuis plus longtemps encore, que seuls les systèmes distribués sont garants à la fois de la durabilité du réseau, et de l'indépendance de chacun des noeuds qui le constituent. Ce genre d'architecture est implémenté dans beaucoup de systèmes : internet, réseau électrique, GSM, ...
A l'inverse, il existe des systèmes centralisés, dont les objectifs sont tout autres (voire à l'opposée des systèmes distribués). Ils servent à concentrer les ressources en un point unique, dans un objectif de contrôle, de référencement, de comptage ou que sais-je. Télévision, Minitel, et en particulier sur internet : des sites comme google, youtube, facebook, amazon, ...
Je recommande d'ailleurs de visionner la conférence de Benjamin Bayard sur le minitel 2.0, où il explique bien les risques de la centralisation des services sur internet.
Ça me fait doucement rire de voir certains s'offusquer que Facebook ou le gouvernement s'immiscent dans leurs discussions, alors que ces gens donnent volontairement tous les détails de leur vie à des entreprises privées (GAFAM et autres).
Les solutions décentralisées de communication existent. Il faut juste prendre un peu de temps pour se créer une instance.
Interdiction, privation, censure. Les réactions suscitées peuvent être paradoxales, voire même surprenantes.
Même si l'enrobage et la mise en scène de cet épisode peuvent paraître surabondants à certains moments, les concepts évoqués sont néanmoins très bien traités et instructifs. En particulier la notion de réactance, qui mériterait d'être enseignée dès la petite enfance, afin de ne pas en être victime.
En date du 25 octobre, les “sages” ont tout simplement et sans la moindre justification, supprimé 23 articles de la loi EGALIM ! Bien évidemment, l’article 78 autorisant la “cession à titre onéreux de variétés de semences relevant du domaine public destinées aux utilisateurs non professionnels ne visant pas une exploitation commerciale” a été lapidé au même titre que les autres sous prétexte qu’il n’a aucun lien, même indirect, avec le projet de loi. Évidemment, les semences n’ont aucun lien avec l’agriculture, c’est bien connu !
Je relaie.
Pour faire suite à ce post où un DSI explique qu'il s'est fait bannir du cloud de Google par un robot, je poste ceci comme une nouvelle illustration de l'effarante stupidité des robots, et des risques que ça engendre pour notre vie quotidienne à court terme.
Car pour une info comme celle-ci qui est relayée par certain média, il existe des centaines de cas de censures dus à des robots qui ne seront jamais rendus publics.
Mais eh! Les réseaux sociaux sont nos amis qu'ils disent !
Un site qui permet de comparer les différentes versions d'une oeuvre audiovisuelle. Il peut s'agir de coupures dans la version cinéma par rapport à la Director's Cut, ou il peut s'agir de censure pure et simple (scènes de nus, de violence, etc) voulues par la bien-pensance américaine.