La dernière idée brillante de Biden : déplacer les Arabes de Gaza vers l'Égypte. A quel moment on se dit que les États-Unis et Israël ont franchi la ligne rouge exactement ? A quel moment la France va décider de prendre ses distances avec les États-Unis et commencer à défendre ses propres intérêts ? Un nouveau front s'ouvre pouvant déboucher sur une troisième guerre mondiale, et on s'occupe encore des punaises de lit.
Chronique d'un empire en pleine déliquescence, qui devra rapidement choisir entre la remise en question complète de son fonctionnement (national et international), ou la disparition pure et simple.
L'oncle Sam a montré ses crocs, et ça a fonctionné. Leur intérêt passe avant tout le reste.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce ne sont pas les États-Unis qui ont initié les hostilités avec l'Iran. Leur participation dans ce cadre est arrivée bien plus tard.
Ce sont en effet les britanniques, en 1872, qui ont mis la main sur les ressources de ce pays, devenant les dirigeants officieux de sa politique économique et d'exportation. Puis, comme dans la plupart des affaires touchant le Moyen-Orient, il s'est agit de contrôler la production de pétrole, les Iraniens n'ayant pas leur mot à dire sur quoi que ce soit. On remarquera d'ailleurs le rôle essentiel de Winston Churchill dans l'accaparement de ces ressources. Jusqu'au jour où les Iraniens en ont eu assez de se faire dépouiller par l'empire britannique, et leur ont asséné des gifles diplomatiques dont le retentissement n'a eu d'égal que l'humiliation subie par l'empire.
Il faut savoir que FDR soutint un plan visant à promouvoir la souveraineté de l'Iran. A sa mort il fut remplacé par Truman, qui n'avait pas du tout la même vision des choses. C'est ici que commencèrent les plans de déstabilisation du pays, lorsque Mosaddegh fût élu premier ministre à la fin des années 40. Les services de renseignement britannique et américain mirent alors tout en oeuvre pour échafauder un "changement de régime" (en réalité un coup d'état), qui allait déboucher sur la mort de Mosaddegh en 1967.
Apparemment il n'y a pas que la France qui s'est faite voler du matériel médical par les Américains. l'Allemagne et le Canada font aussi état de détournements de livraisons qui leur étaient destinées.
L'auteur fait cependant preuve d'une profonde méconnaissance de notre Président de la République. Il prévoit en effet qu'il y aura un retour de bâton de la part des pays lésés envers les États-Unis. Alors que tout le monde sait que Macron est dépourvu d'honneur, et qu'il ne défendra jamais l'intérêt des Français, en prenant le risque de déplaire aux États-Unis où pire, à son entourage de parasites.
Réponse : parce que ce sont ceux que les Iraniens préfèrent le plus brûler.
Quand les télévisions états-uniennes annoncent plusieurs centaines de manifestants en Irak (contre l'occupation américaine du pays), alors que les photos montrent sans ambiguïté qu'ils sont plusieurs millions...
Un peu comme en France quand les médias minimisent grossièrement le nombre de participants aux manifestations.
Vous avez des questions sur la situation États-Unis/Iran ?
Voici quelques réponses courtes qui vous permettront de faire la part des choses.
Je suis impatient d'entendre un débat à ce sujet.
Parents de tous les pays, réjouissez-vous.
Les Etats Unis sont en train de mourir à petit feu, de leur propre initiative, du fait de leurs propres actions.
#QuiSenPlaindra
Le shutdown (ie la fermeture administrative) des services fédéraux aux États-Unis n'est peut être pas une si mauvaise chose.
Le passage sur les mesures antiterroriste dans les aéroports m'a fait rire.
Les Etats Unis veulent conquérir et contrôler le monde. Et ce n'est pas une lubie sortie de l'esprit d'un illuminé paranoïaque. Il s'agit d'un aveu à peine masqué de l'assistant du secrétaire d'État pour l'Europe et l'Eurasie, Wess Mitchell. Dans son discours devant le Sénat américain, celui-ci dit très clairement qu'il faut punir la Russie car elle empêche les Etats Unis d'établir sa suprématie sur le monde.
Quelle insolence de la part de cet état (et de la Chine son allié) de se mettre en travers du chemin du leader du Monde Libre (comme les Etats Unis aiment s'auto-qualifier). La guerre, qu'elle soit technologique, hybride, ou culturelle est la seule façon de faire rentrer dans le rang ces pays voyous (ie qui refusent de plier le genou), à l'image des pays de l'UE, si complaisants à l'égard de l'oncle Sam.
Mitchell prétend même, le plus sérieusement du monde, que la politique étrangère agressive des États-Unis qui dure depuis des décennies, est de la faute pleine et entière de la Russie.
Bref. En ce qui nous concerne, tant que nous serons enchaînés à l'Union européenne, notre avenir sera décidé par d'autres. Il reste deux forces ayant un poids géopolitique de niveau mondial : la Russie et la Chine. Les Etats Unis feront tout pour les annihiler (je pèse mes mots), et la bataille d'influence a déjà commencé.
Le modèle universaliste français me plaît quand même bien plus que ceux cités plus haut. J'ai toujours l'espoir d'une troisième voix, celle de la France. Mais pour ça, il faut un minimum de bonne volonté.
#FREXIT
Cet article a fait ma journée. Le mec se défoule avec tant d'ironie et d'humour, que le sujet gravissime qu'il évoque devient d'un coup beaucoup plus digeste.
Il semble que le raffut actuel autour de la Corée du Nord soit en réalité une gigantesque partie d'échecs entre les Etats Unis et leurs sous-fifres d'une part, et la Russie et la Chine d'autre part. L'enjeu de cette partie étant le contrôle des gisements de terres rares nouvellement découverts en RPDC.
Les terres rares sont essentielles dans la fabrication des téléphones portables, écrans plats, batteries, moteurs, et ... des systèmes d'armement. Avec entre autre le THAAD américain ou les S-400 russes.
En relations internationales, il n'y a pas d'alliés. Il n'y a que des intérêts.