Atrazine, colza OGM, frankenfish.
La France veut mettre en place une taxe européenne sur les GAFA (Google, Amazon ...), qui se monterait à 3% du chiffre d'affaires, et toucherait les entreprises réalisant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et un chiffre d'affaires européen supérieur à 50 millions d'euros.
cette taxe a été conçue pour les grandes entreprises très rentables, mais elle «aura un impact disproportionné sur les entreprises européennes» et qu’elle «priverait ces mêmes entreprises d'une source essentielle de capital à réinvestir dans leur croissance».
Ça ne choque personne que Le Maire parle d'une taxe européenne ? Européenne ! Une taxe qu'aucune représentation nationale n'aurait voté, et qui donc ne représenterait personne ? Je ne cherche pas à défendre les intérêts des GAFA (ils n'ont pas besoin de moi pour ça). Mais comment pourrais-je cautionner l'établissement d'un impôt qui n'a pas été voté par la représentation nationale ? Comment m'assurer que l'argent de cet impôt va être utilisé à bon escient ?
Cette taxe ne passera jamais car :
Un pays va tirer (encore) son épingle du jeu. Il s'agit du Royaume-Uni. En effet, étant donné son imminente sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni n'a plus a subir les intérêts divergents des autres pays. Il va donc pouvoir mettre en place sa propre taxe sur les GAFA sans demander l'avis de personne, juste parce que cela sert ses intérêts nationaux.
Le deuxième effet kiss kool ? Cette taxe ne sera pas de 3% comme le souhaite la France au niveau européen, mais de 2%. Ce qui leur permettra de conserver les entreprises sur leur sol, et d'attirer les autres par la même occasion, même si la taxe européenne venait miraculeusement à passer.
Oui, être une nation souveraine, ça a des avantages tangibles. Le Royaume-Uni peut se réjouir se s'être libéré du carcan européen, et peut maintenant tirer avantage de l'impossibilité structurelle de changer l'Europe.
A bon entendeur.
Il semble que la France a acheté, entre avril 2017 et août 2018, pour plus de 51 milliards d'euros de dette américaine, sous forme de bons du Trésor américain.
Si l'information est avérée, cela va à l'opposé de la tendance mondiale qui voit les pays vendre massivement leurs avoirs en bons du Trésor américain. En considérant la crise financière d'ampleur inégalée, supérieure à celle de 2008, que les économistes prévoient à l'horizon 2020, et qui risque fortement de réduire en poussière les avoirs français, quelle pourrait bien être la raison de ces achats ? Quelle contrepartie la France a-t-elle reçu en garantie de ce prêt ?
Affaire à suivre.
Où l'on apprend que l'euro est une côte mal taillée entre des monnaies fortes et des monnaies faibles. L'euro est trop bon marché pour l'économie allemande et trop cher pour l'économie italienne (et française, soit dit en passant !).
Le ministère des finances États-unien a récemment sorti un rapport disant que la Chine n'est pas un manipulateur de valeur. C'est à dire que la Chine ne manipule pas arbitrairement le taux de change externe de sa monnaie. Ce serait pourtant son droit le plus stricte si elle souhaitait le faire, étant donné le lien très étroit qui existe entre le cours d'une monnaie et les exportations. Mais ce serait considéré comme une très mauvaise chose par les ultra-libéraux États-uniens.
Cependant, la Chine a été placée sous observation en même temps que cinq autres pays : le Japon, la Corée du Sud, l'Inde, la Suisse et ... l'Allemagne ! En effet, grâce à l'euro pas cher, l'Allemagne détient le plus gros excédent commercial au monde (329 milliards d'euros), et en particulier 67 milliards d'euro d'excédent avec les Etats-Unis.
Et les Etats-Unis détestent l'idée qu'un pays leur vende plus qu'il n'achète. Donc il faut bien comprendre : l'Allemagne dégage des excédents tellement énormes, que la seule explication envisageable est qu'elle manipule le cours de sa monnaie. Ce qui est vrai d'une certaine façon, grâce au fait que structurellement, l'euro a une valeur située entre celle du Deutschemark et celle de la Lire. Il est donc moins cher que le Deutschemark et plus cher que la Lire.
Comment résoudre ce problème ?
Comme il est dit dans l'article, l'euro est sous-évalué de 11% pour l'Allemagne, et est surévalué de 9% pour l'Italie. En général, pour ajuster le cours d'une monnaie, la banque centrale du pays joue sur les taux d'intérêts ou intervient directement en changeant la valeur de la monnaie.
Mais dans le cas de l'euro :
Quoi qu'elle fasse, la BCE ne pourra contenter l'un des deux pays qu'en mécontentant l'autre.
De plus, quand on regarde la différence de taux entre les bons du trésor à 10 ans de l'Allemagne et de l'Italie, elle n'a fait qu'augmenter ces derniers mois. Alors que techniquement ce taux devrait être le même, étant donné que ces deux pays partagent la même monnaie. Mais le 10-ans italiens a un taux 3.3% plus élevé que l'allemand. Pourquoi ça ? Tous simplement parce que les banques facturent un risque de défaut, c'est à dire qu'elles facturent le risque que l'Italie ne paie pas ses dettes.
Pour savoir de quelle dette il s'agit, il faut se tourner vers le solde TRAGET2 de la balance des paiements courants au sein de la zone euro. Et actuellement, le plus gros créditeur est l'Allemagne, avec 912.4 milliards d'euros de crédit (vous avez bien lu). Vous devinez quel pays est le plus gros débiteur ? L'Italie, avec 389.1 milliards d'euros de débit.
Comme il a été rappelé par la BCE il y a quelques années, si un pays devait quitter la zone euro, il devrait s'acquitter de ses dettes TARGET2 en totalité. Dans le cas de l'Italie, on parle donc de régler une somme de 389.1 milliards d'euros, ce qui correspond à environ 20% de son PIB annuel.
Autant dire que ça n'arrivera jamais.
C'est pour cette raison que les banques appliquent un taux aux 10-ans italiens plus élevé que pour les allemands. Parce qu'elle intègrent la possibilité que l'Italie sorte de l'euro.
Les italiens (ceux qui ont un intérêt à le faire), transfèrent en masse leur argent soit en Allemagne (en prévision du fait que si l'euro explose, la Lire perdra entre 20 et 30%, le Deutschemark gagnera entre 10 et 15%) soit en Suisse italienne.D'ailleurs, rien qu'au cours du seul mois d'août de cette année, le solde TRAGET2 de l'Italie a augmenté de 21.4 milliards.
Les vices de constructions de l'UE apparaissent à nouveau comme insolubles :
L'auteur conclut en exhortant ses lecteurs à retirer leurs avoirs d'Italie au plus vite, avant que celle-ci sorte de l'euro, comme tous les indicateurs semblent le montrer un peu plus chaque jour.
En résumé, cet article est un condensé, certes assez technique, des analyses tenues par Asselineau depuis des années, au sujet de l'inévitable explosion de la zone euro, et du danger mortel à y rester. La France (et les gens qui y vivent) souffre tous les jours un peu plus de son appartenance à l'Union Européenne. Que doît-il se passer pour que les gens agissent ?
Je le signalais déjà ici il y a quelques mois. Il semble que la demande soit plus insistante de la part de l'Allemagne.
Comme le fait remarquer l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, le siège de membre permanent de la France au conseil de sécurité fait partie de la charte fondatrice de l'ONU (article 23, paragraphe 1, alinéa 1). Il faudrait donc modifier la charte pour rendre le siège européen. Mais cela arrêtera-t-il notre président de la république ? Rien n'est moins sûr.
Ça fait bizarre de voir un tel article sur le Figaro, tant ce qui y figure va à contre-sens de la doxa dominante.
Je citerai simplement ce passage, mais je recommande l'article en entier :
le plus grand danger pour l'Union européenne n'est ni budgétaire, ni commercial. Le pire du point de vue européen serait que, malgré l'absence d'accord, l'économie britannique s'en sorte plutôt mieux que les économies restées dans le giron de l'Union.
Ça dure 25 minutes, et on parcours (presque) l'ensemble des monarques ayant régné en France. Assassinats, maladies et autres morts violentes sont au programme.
C'est les pays de l'est qui vont être contents! Et Macron qui dit qu'on n'a plus de sous pour les cheminots, les services publics et tout...
Mais mon passage préféré est celui-ci :
"Face à ce double défi, la Commission propose aux Etats membres un cocktail d’économies à réaliser et de nouvelles ressources à trouver. Elle leur demande aussi d’accepter une hausse de leurs contributions au budget européen, qui représente quelque 1.000 milliards d’euros pour la période 2014-2020."
Austérité! Bon appétit!
Bon en fait c'est pas la première. Mais ça confirme néanmoins qu'il a la volonté et le charisme d'un gentil toutou.
Je rappel que cette nuit la France (et la Grande-Bretagne) sous la direction des Etats-Unis, a envoyé des missiles sur la Syrie pour répondre à la pseudo-détention d'armes chimiques par le gouvernement de Bachar El-Assad, sans aucune preuve!
C'est une honte.
Notre cher Président jupitérien fait parler de lui à l'internationale. Comme d'habitude, il passe (et avec lui le peuple français), pour le larbin des Etats-Unis. Quand Trump décide qu'il va bientôt retirer ses troupes de Syrie, c'est Macron qui se charge de passer le balai. Et comme le rappel l'article, il n'a absolument aucune légitimité à envoyer l'armée au regard du droit international (pas plus que les Etats-Unis).
La justification est d'ailleurs assez savoureuse puisqu'il s'agirait de soutenir des groupes armés tels que le PKK kurde (considéré comme terroriste par la Turquie) et les "rebelles syriens" (qui font du bon boulot, à l'image l'as nosra), contre l'avancée de la Turquie. Et comme le titre de l'article l'indique, nous risquons donc de nous retrouver dans un conflit armé avec ... un membre de l'OTAN!
Elle est pas belle la vie?
Je connais un certain président russe qui doit bien rigoler, assis confortablement avec le pop-corn.
Et oui. De nos jours encore, on peut accuser un pays et renvoyer ses diplomates sans l'ombre d'une preuve. Parce qu'il faut bien être solidaire de la Grande-Bretagne (qui était encore le mal incarné il y a quelques jours du fait du Brexit).
Quand des abrutis élisent des chiens en laisses, il ne faut pas s'étonner que tout parte à vau l'eau.
Interview de Francis Dupuis-Déri qui nous parle de la naissance de nos "démocraties" modernes, à travers les exemples américain et français.
Carte des débits théoriques.
Données datant du 30/09/2017.
La baisse des crédits dans la sphère publique, demandée par la Commission Européenne, impacte directement le rayonnement de la France à travers le monde, et en particulier à travers le réseau mondial d'écoles françaises. C'est donc un des piliers de la francophonie qui s'effrite un peu plus.
Mais quelle importance. La France n'a-t-elle pas vocation à se fondre dans le magma américanisant de l'Union Européenne?
Autre annuaire (non lié au gouvernement). Celui-ci donne beaucoup plus d'informations sur les communes.
Ceci dit, je lève le carton rouge pour l'abruti qui a eu l'idée de lancer une musique de fond à l'ouverture de la page.
On y trouve (entre autres choses) les noms des conseillers municipaux.
Le site data.gouv.fr redirige vers ce site, qui recense les associations françaises dites "loi 1901".
Pour certaines on y trouve des infos (contact, email, téléphone...), pour d'autre il n'y a pratiquement rien.
La liste des codes postaux de France et d'Outre-Mer au format CSV.
Pour télécharger le fichier, il faut cliquer sur "Base officielle des codes postaux" (Dernière modification le mardi 28 mars 2017).
Attention: