La France veut mettre en place une taxe européenne sur les GAFA (Google, Amazon ...), qui se monterait à 3% du chiffre d'affaires, et toucherait les entreprises réalisant un chiffre d'affaires mondial supérieur à 750 millions d'euros et un chiffre d'affaires européen supérieur à 50 millions d'euros.
cette taxe a été conçue pour les grandes entreprises très rentables, mais elle «aura un impact disproportionné sur les entreprises européennes» et qu’elle «priverait ces mêmes entreprises d'une source essentielle de capital à réinvestir dans leur croissance».
Ça ne choque personne que Le Maire parle d'une taxe européenne ? Européenne ! Une taxe qu'aucune représentation nationale n'aurait voté, et qui donc ne représenterait personne ? Je ne cherche pas à défendre les intérêts des GAFA (ils n'ont pas besoin de moi pour ça). Mais comment pourrais-je cautionner l'établissement d'un impôt qui n'a pas été voté par la représentation nationale ? Comment m'assurer que l'argent de cet impôt va être utilisé à bon escient ?
Cette taxe ne passera jamais car :
Un pays va tirer (encore) son épingle du jeu. Il s'agit du Royaume-Uni. En effet, étant donné son imminente sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni n'a plus a subir les intérêts divergents des autres pays. Il va donc pouvoir mettre en place sa propre taxe sur les GAFA sans demander l'avis de personne, juste parce que cela sert ses intérêts nationaux.
Le deuxième effet kiss kool ? Cette taxe ne sera pas de 3% comme le souhaite la France au niveau européen, mais de 2%. Ce qui leur permettra de conserver les entreprises sur leur sol, et d'attirer les autres par la même occasion, même si la taxe européenne venait miraculeusement à passer.
Oui, être une nation souveraine, ça a des avantages tangibles. Le Royaume-Uni peut se réjouir se s'être libéré du carcan européen, et peut maintenant tirer avantage de l'impossibilité structurelle de changer l'Europe.
A bon entendeur.