Les Etats Unis veulent conquérir et contrôler le monde. Et ce n'est pas une lubie sortie de l'esprit d'un illuminé paranoïaque. Il s'agit d'un aveu à peine masqué de l'assistant du secrétaire d'État pour l'Europe et l'Eurasie, Wess Mitchell. Dans son discours devant le Sénat américain, celui-ci dit très clairement qu'il faut punir la Russie car elle empêche les Etats Unis d'établir sa suprématie sur le monde.
Quelle insolence de la part de cet état (et de la Chine son allié) de se mettre en travers du chemin du leader du Monde Libre (comme les Etats Unis aiment s'auto-qualifier). La guerre, qu'elle soit technologique, hybride, ou culturelle est la seule façon de faire rentrer dans le rang ces pays voyous (ie qui refusent de plier le genou), à l'image des pays de l'UE, si complaisants à l'égard de l'oncle Sam.
Mitchell prétend même, le plus sérieusement du monde, que la politique étrangère agressive des États-Unis qui dure depuis des décennies, est de la faute pleine et entière de la Russie.
Bref. En ce qui nous concerne, tant que nous serons enchaînés à l'Union européenne, notre avenir sera décidé par d'autres. Il reste deux forces ayant un poids géopolitique de niveau mondial : la Russie et la Chine. Les Etats Unis feront tout pour les annihiler (je pèse mes mots), et la bataille d'influence a déjà commencé.
Le modèle universaliste français me plaît quand même bien plus que ceux cités plus haut. J'ai toujours l'espoir d'une troisième voix, celle de la France. Mais pour ça, il faut un minimum de bonne volonté.
#FREXIT
As David Sirota noted, "Gallup recently did a poll of what Americans say is the most important problem facing the country. One finding: the percentage of Americans saying “Situation with Russia” is the most important problem is literally too small to represent with a number. "
Traduction : les américains n'en ont vraiment rien à carrer du cirque du parti démocrate qui fait des pieds et des mains depuis novembre dernier, et qui voudrait que la Russie ait mis son nez dans les élections américaines pour faire gagner Trump.
Il semble que le raffut actuel autour de la Corée du Nord soit en réalité une gigantesque partie d'échecs entre les Etats Unis et leurs sous-fifres d'une part, et la Russie et la Chine d'autre part. L'enjeu de cette partie étant le contrôle des gisements de terres rares nouvellement découverts en RPDC.
Les terres rares sont essentielles dans la fabrication des téléphones portables, écrans plats, batteries, moteurs, et ... des systèmes d'armement. Avec entre autre le THAAD américain ou les S-400 russes.
En relations internationales, il n'y a pas d'alliés. Il n'y a que des intérêts.
Si Macron était un être humain doué de raison, ça le ferait crever de honte que les russes puissent produire des preuves qui infirment totalement son fantasme au sujet de l'existence d'armes chimiques en Syrie.
Et oui. De nos jours encore, on peut accuser un pays et renvoyer ses diplomates sans l'ombre d'une preuve. Parce qu'il faut bien être solidaire de la Grande-Bretagne (qui était encore le mal incarné il y a quelques jours du fait du Brexit).
Quand des abrutis élisent des chiens en laisses, il ne faut pas s'étonner que tout parte à vau l'eau.
Un excellent article qui présente clairement les tenants et aboutissants du projet gazier Nord Stream 2. L'auteur nous prouve une fois de plus que, dans les relations internationales, ce sont les intérêts stratégiques des états qui priment avant toute autre considération, et en particulier dans le cas présent, en Europe.
En effet, alors que la Pologne et les pays Baltes sont contre ce projet, l'Allemagne est pour. Au final, ce sont donc les intérêts des Etats-Unis qui sont les mieux défendus.
Et il y en a encore qui croient que l'UE est là pour peser face aux intérêts américains. C'est vraiment affligeant de constater à quel point la propagande fait bien son travail de bourrage de crâne.
Robert Parry nous parle de la bétise crasse autour du "Russia-Gate".
Les arguments de Michel Collon au sujet de l'OTAN.