Fonctionnement de l'imposition des SCI en France.
Je suis toujours abasourdie par la complexité des niches fiscales françaises. C'est un code pété de if-else
complexifié à outrance par des mots-clefs obscurs.
Je retiendrai une chose très intéressante :
Lorsqu'une SCI est déficitaire, alors c'est aux porteurs de parts de cette dernière de s'acquitter des dettes de la société. Cependant, chaque porteur de parts peut se voir exonéré d'IR dans la limite de 10700 € chacun.
Ce faisant, c'est la collectivité qui éponge les dettes de la SCI. #Subarashi #MafiaParlementaire
Je vais tâcher de monter une SCI avec ma moitié, c'est stupide de passer à côté.
J'ai passé ce samedi (et le week-end dernier) à aider @Kysofer à monter un serveur de stockage pour son entreprise et là nous nous sommes rendus compte que tout ramait, mais genre vraiment.
Je vous retrace l'enquête ? Vous êtes chô mes lapins ? Aller c'est parti :D
D'abord et pour vous illustrer notre problème, il a fallu quelque chose comme 30 sec pour installer htop après l'avoir téléchargé depuis une connexion fibrée sur une machine quadricore, 4Go RAM / SATA-III... Bref, le sentez-vous aussi ce problème qui va être bien pourri à identifier.
Étape 1 - Vérification de l'état du CPU
Tout semble normal, htop
indique une charge globale oscillant entre 2% et 5% pour 90 Mo de RAM consommée. Nous faisons également un tour dans journalctl
pour nous assurer qu'il n'y ait pas quelque chose de suspicieux d'indiqué.
=> Réponse : NADA
Étape 2 - Vérification des processus s'exécutant en tâche de fond
Un petit coup de sudo service --status--all
et sudo systemctrl list-units
pour regarder ce qui tourne en tâche de fond et rien non plus. D'ailleurs cela corrobore le fait que le load average
s'affiche aux alentours de 2,5 pour 16 processus créés, 1 running et 4 threads physiques de dispo.
Par contre, nous remarquons que l'OS swappe, alors que la consommation mémoire n'excède pas 100 Mo sur 4 000 Mo... Étonnant non ?
Étape 3 - Réduction de la swappiness
Au vu du résultat précédent, nous allons faire un petit tour dans /etc/sysctl.conf
pour y ajouter la ligne vm.swappiness = 1
comme je l'explique dans ce post
Pour vous le préciser et parce que beaucoup de lectures seront faites, les RAID1 sont montés en noatime
et nodiratime
.
=> Bref un petit reboot et, et ? Et toujours rien...
Étape 4 - Identification de la charge du disque
Nous installons iotop
afin de déterminer si un processus écrit en permanence sur le disque (car @Kysofer me disait qu'il entendait les disques crépiter). Et là, premier indice : une coquine de charge résiduelle se maintient à ~3Mo/sec en écriture. WTF oÔ ?
Un petit coup d’œil sur la grille des process et nous identifions un potentiel coupable : ext4lazyinit. Sur le coup, nous nous disons "mais c'est quoi ce truc là ?"
Explication
Lorsque vous initialisez un disque dur pour la première fois, et dans notre cas il s'agissait de 6 partitions réparties comme suit :
- Deux disques de 320 Go notés sda et sdb
- Deux disques de 10 To notés sdc et sdd
Les partitions étaient les suivantes :
- 10 Go d'attribués pour l'OS sur sda.
- 10 Go d'attribués pour la SWAP sur sdb.
- Un RAID1 de 310 Go, noté md0, monté sur l'espace restant partagé entre sda et sdb (ce sera notre /home).
- Un RAID1 de 10 To, noté md1, et monté sur les disques sdc et sdd.
Eh bien l'OS ne défini pas tous les secteurs à zéro, or il semble que ce soit une nécessité pour initialiser la table EXT4 sur les disques vierges... Ce process étant bloquant pour l'accès aux ressources disques, il se lance en priorité basse et tourne en tâche de fond. Lorsque l'initialisation sera terminée, tout sera rentré dans l'ordre... Notre problème ici est que nous avons 26,4 To à initialiser avec des zéros et le bouzin se limite à 3 Mo /sec... #Subarashi #Sugoi
Notre solution : prendre notre mal en patience...
Franchement, on dirait une manipulation à la Microsoft... Un peu comme si cette société était devenue l'une des plus grosses contributrices au noyau Linux depuis quelques temps. Oh wait...
Je partage la pensée décrite dans tout ce qu'exprime FatAgnus dans son commentaire au sujet de brevets logiciels (et des brevets d'une manière générale), je cite :
Les brevets logiciels sont juste une vaste escroquerie qui sous couvert d'une prétendue innovation technologie permettent à certaines sociétés de racketter d'autres sociétés. On se souviendra encore il y a quelques années que Microsoft rackettait les constructeurs Android en les menaçant de de 310 brevets logiciels, qui lui ont rapporté, rien qu'en 2014, 3,4 milliards de dollars, sans avoir écrit une seule ligne de code !
Aucune idée ne devrait être verrouillée par un brevet logiciel, en plus ces idées sont souvent triviales, la navigation au clavier sur Internet, une méthode pour avoir des noms courts et longs dans un système de fichiers, interface multilingue pour un système d’exploitation...
En tant que développeur, vous devriez lire de plus 500 000 brevets logiciels états-uniens pour voir si par hasard votre code ne viole pas une des idées « géniale » couverte par un des brevets logiciels, autant dire que c'est un travail impossible. Surtout que même si vous pensez ne pas enfreindre un brevet, un juge pourrait penser le contraire.
Les brevets logiciels ne sont pas un moyen de protéger l'innovation, mais une arme utilisée par les grandes multinationales (car déposer, défendre ou se défendre un brevet logiciel coûte cher) contre d'autres sociétés.
Le concept de brevets logiciels est tellement « innovant » que certaines sociétés en ont fait leur business, les patent troll, des sociétés qui acquièrent des brevets sans les exploiter, dans le seul but de gagner de l'argent en rackettant d'autre sociétés.
Les brevets reposent sur une économie de casino faite pour servir les big-blind afin de les protéger des small-blind n'ayant pas les moyens de jouer all-in à chaque coup.