Parceque ça ne fait jamais de mal d'en remettre une couche, je rappelle que Google est une entreprise privée, dont le but est de faire des bénéfices.
Par ailleurs, même si je comprends la revendication des éditeurs de presse qui exigent que le contenu qu'ils produisent génère des royalties, je trouve que le combat de leur survie consistant à attaquer Google sonne comme une dernière carte à jouer afin d'éviter la banqueroute. Je veux dire que si leurs articles étaient de qualité, et pas simplement chiés par les stagiaires et passés au crible de la doxa dominante, leurs canards se vendraient suffisamment pour que le journal perdure. Quand on sait que la majorité des journaux sont déficitaires et touchent des subventions (votre argent et le mien) pour survivre, je me dis qu'elle a bon dos la concurrence. Dans n'importe quel autre secteur, le dogme néolibéral laisserait mourir ces entreprises. Mais pas là.
Bref.
En lisant cet article, je me suis dit que si j'étais Google et que je me faisais enquiquiner par ces éditeurs de presse, j'aurais une solution toute trouvée pour les calmer un bon coup : je pourrais ... arrêter de référencer leurs articles.
Ça nous ferait de l'air.
Près de la moitié des tribunes éditées ces derniers mois en faveur de la privatisation de ADP ont été écrites par des personnes ayant des intérêts directs ou indirects dans des entreprises ayant des liens d'affaires avec ADP.
Le lobbying outrancier et l'acharnement des proches de Macron à vouloir s'accaparer cette ressource publique essentielle, montre encore une fois qu'un petit groupe de parasites de la société souhaite se servir sur la bête en spoliant le peuple français, légitime propriétaire.
Pour rebondir sur mon post précédent concernant le discours du sous secrétaire à l'Europe et à l'Eurasie, je recommande de lire cet article de Dedefensa qui relate l'intervention de Rick Perry, secrétaire d'État à l'énergie américain, lors d'une conférence de presse avec son homologue Russe.
Tandis qu'il devait s'agir d'une banale intervention, une question d'un journaliste de RT l'a amené à s'exprimer sur l'Iran. Son délire mégalomane sur la puissance américaine et surtout sur la justesse de la vision du monde développée par les Etats Unis à de quoi laisser sans voix.
Une analyse de la façon dont la presse constitue ses unes de numéros. Ici c'est le cas du magasine Valeurs Actuelles qui est traité. Mais l'analyse peut très bien se généraliser aux autres publications.
Horizon-Gull extrêmement pertinent comme d'habitude.