Cette après-midi, j'entendais Kysofer parler à Chlouchloutte et il lui disait :
Depuis que je suis passé au casque Bluetooth, je n'arrête pas de perdre mon téléphone quand j'ai mon casque ; et mon casque quand j'ai mon téléphone. Il faudrait un bouton sur ton casque qui fait sonner ton téléphone même quand il est en mode silencieux et un bouton sur ton téléphone qui fait sonner ton casque quand tu le paumes. Au moins on n'arrêterait de les chercher.
Et bien je trouve que c'est une bonne idée ! Voilà XD
J'ai attendu ce téléphone pendant 2 ans et comme le mien avait lâché avant j'ai donc du opter à l'époque pour OnePlus + Oxygen => ma grande détresse.
Ce post est pour toi @Animal qui doit bientôt changer de téléphone et qui se demandait quoi prendre. Celui-ci sera un peu plus rapide que ton ancien mais surtout garantira ta vie privée.
Bon bah tout est dans le titre... Dans ce post j'affirmais que :
Vous pouvez ne faire confiance à personne en ce qui concerne votre vie privée. Les meilleures boites se font hacker tous les jours et celles dont on ne parle pas ou peu sont juste celles qui sont meilleures pour étouffer les affaires !
Est-ce que vous pensez qu'il existe des sociétés ayant plus de moyens que Facebook, pouvant se payer de meilleurs ingénieurs que Facebook et détenant autant de données sensibles et intimes que Facebook ? (Pour info, le développeur-architecte sénior est à 950 K$ / an en 2019 chez Facebook hein).
Ca restreint pas mal le champs des possibles n'est-ce pas ? Et pourtant Facebook s'est encore une fois transformée en passoire... Dégagez votre appli Facebook, cette immondice est littéralement un spyware ; et pour votre santé mentale je vous recommanderais de dégager aussi Facebook de votre vie !
Pourquoi relaierais-je ce genre de choses ?
- Parce que certains policiers ne respectent pas le droit de garder le silence.
- Parce que certains policiers font semblant d'appeler un avocat.
- Parce que certains policiers ne connaissent pas le droit.
- Parce que la plupart d'entre-nous ne connaissons pas nos droits.
Bon, j'ai changé de téléphone pour un OnePlus 6 et voici mon premier retour : c'est de la brave merde.
Les quatre seuls points positifs où le téléphone trouve grâce à mes yeux sont :
- L'appareil photo.
- Le lighting charge (mais dans un format propriétaire hein fallait pas que ça marche avec n'importe quel chargeur non plus parce que c'est bien connu que le courant n'est pas le même partout).
- Le CPU qui est super-puissant et ne chauffe globalement jamais.
- Le modem se raccroche super-vite au réseau et maintient le signal même dans les tunnels.
Pour le reste :
- Un compte Google + Compte OnePlus pour violer la vie privée => Haine Totale
- Le fait qu'il faille installer des drivers sous Windows pour accéder au périphérique en USB => Encore plus de haine
- Android et toutes les saloperies à désactiver d'une manière générale.
- La barre de réglage de la luminosité trop basse et accessible après deux gestes de glissement.
- Le FNATIC mode qui viendra vous mettre une pop-up pendant une dizaine de secondes à chaque fois qu'il s'énerve... 10 secondes les gars !
- La batterie qui tient bien la charge... Mais uniquement si vous activez le mode avion Désespoir/20... Il n'y a pas à dire le Moto XPlay 1532 lui collait une fessée d'un facteur 4 il y a au moins deux ans déjà !
- Le téléphone est trop grand pour mes petites mains (cette mode des écrans de plus en plus longs et larges est stupide et ignore 50% des gens sur cette planète).
- L'interface Oxygen de OnePlus que je n'aime pas DU TOUT. Je veux une interface NUE c'est pourtant pas difficile à comprendre que votre modèle antédiluvien façon AOL ou HP ne plaît à aucune personne comprenant un minimum ce qu'elle fait.
Le concept de voisin de téléphone est excellent ! Le thread Twitter est encore mieux !
Merci à Neko pour le lien
Description : nous pouvons y voir un premier policier (sans numéro matricule ?) qui porte un coup de matraque sur le mobile d'un gilet jaune parce que ce dernier film les violences policières. Or un second gilet jaune film cette scène et se fait matraquer à son tour pour les mêmes raisons mais par un autre policier (sans numéro matricule ?) qui couvre les méfaits de son complice-partenaire. Or ce second gilet jaune avait une gopro avec laquelle les deux scènes furent filmées #CestLaRépréception.
Aparté : lorsque l'on recoupe ces deux scènes avec celle-ci je pense que l'on comprend mieux dans quelle mesure il y a de la vermine dans les deux camps non ?
Parce que l'on m'a posé la question récemment, au sujet des violences de tous bords, sachez que je me positionne ainsi :
- Si les policiers ne tapent pas alors les manifestants ne doivent pas taper non plus.
- Les manifestants doivent pouvoir accéder aux institutions et les bloquer sans que la police ne les en empêche (préfectures, Élysée, Assemblée Nationale, Sénat, mairies, conseils régionaux, etc).
- Les institutions qui ne peuvent pas être bloquées et pour lesquelles la répression policière violente et armée est légitime sont celles d'intérêt public (hôpitaux, cabinets médicaux, aéroports - si et seulement si des avions sont en attente d'attérissage -, casernes de pompiers, soupes populaires, centrales énergétiques).
- Si les policiers tabassent pour rien des personnes amoindrîtes (enfants, grand-parents, handicapés) alors rendre les coups est légitime.
- Si les policiers n'ont pas de matricule visible sur eux, alors leur désobéir est légitime.
- Si les policiers n'ont pas de matricule visible sur eux, alors rendre les coups qu'ils portent est légitime.
- Si les policiers s'en prennent aux journalistes, médecins, avocats, opposants politique sans provocation ni raison de sécurité, alors rendre les coups est légitime.
- Si les manifestants agressent quelqu'un ou cassent, dynamitent, brûlent quelque chose, alors la police doit et peut intervenir, même violemment !
Bref, je pense que vous m'avez comprise. La police a une obligation sociale et morale d'être irréprochable. Dans tous les autres cas, elle doit perdre instantanément toute légitimité.
Et que personne n'a rien à cacher...
Je copie-colle le texte ci-dessous pour mémoire :
Les humains derrière Cortana, par Antonio Casilli
Antonio Casilli, membre de La Quadrature du Net, est maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé en sociologie au Centre Edgar-Morin, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Voir son site.
Qui écoute vos conversations quand vous utilisez un assistant vocal comme Cortana ? Qui regarde vos requêtes quand vous utilisez un moteur de recherche comme Bing ? « Personne », vous assurent les concepteurs de ces dispositifs, « ce sont des machines ». La réalité est toute autre, comme l'atteste ce témoignage : une jeune femme qui, sans contrat de travail et sans aucun accord de confidentialité, a retranscrit des milliers de conversations privées, recherches d'information, noms et coordonnées personnelles de personnes utilisant des produits Microsoft.
Son métier ? Dresseuse d'IA.
Malgré les allégations de leurs producteurs, les assistants virtuels qui équipent les enceintes connectées trônant dans nos salles à manger ou qui se nichent jusque dans nos poches, installés sur nos smartphones, ne naissent pas intelligents. Ils doivent apprendre à interpréter les requêtes et les habitudes de leurs utilisateurs.
Cet apprentissage est aidé par des êtres humains, qui vérifient la pertinence des réponses des assistants virtuels aux questions de leurs propriétaires. Mais plus souvent encore, ces êtres humains « entraînent » les dispositifs, en leurs fournissant des données déjà préparées, des requêtes avec des réponses toutes faites (ex. « Quelle est la météo aujourd'hui ? » : « Il fait 23 degrés » ou « Il pleut »), des phrases auxquelles ils fournissent des interprétations (ex. savoir dans quel contexte « la flotte » signifie « un ensemble de navires » ou « la pluie »).
Ces dresseurs d'intelligences artificielles sont parfois des télétravailleurs payés à l'heure par des entreprises spécialisées. Dans d'autres cas, ils sont des « travailleurs à la pièce » recrutés sur des services web que l'on appelle des plateformes de micro-travail.
Celle de Microsoft s'appelle UHRS et propose des rémunérations de 3, 2, voire même 1 centime de dollar par micro-tâche (retranscrire un mot, labelliser une image…). Parfois les personnes qui trient vos requêtes, regardent vos photos, écoutent vos propos sont situés dans votre pays, voire dans votre ville (peut-être vos voisins d'en bas ?). D'autres fois, ils sont des travailleurs précaires de pays francophones, comme la Tunisie, le Maroc ou Madagascar (qui s'est dernièrement imposé comme « leader français de l'intelligence artificielle »
Les logiciels à activation vocale tels Cortana, Siri ou Alexa sont des agents conversationnels qui possèdent une forte composante de travail non-artificiel. Cette implication humaine introduit des risques sociétaux spécifiques. La confidentialité des données personnelles utilisées pour entraîner les solutions intelligentes est à risque. Ces IA présupposent le transfert de quantités importantes de données à caractère personnel et existent dans une zone grise légale et éthique.
Dans la mesure où les usagers des services numériques ignorent la présence d'êtres humains dans les coulisses de l'IA, ils sous-estiment les risques qui pèsent sur leur vie privée. Il est urgent de répertorier les atteintes à la privacy et à la confidentialité associées à cette forme de « digital labor », afin d'en estimer la portée pour informer, sensibiliser, et mieux protéger les personnes les plus exposées.
Témoignage complet de JulieJ'ai travaillé comme transcripteuse ('transcriber') pour améliorer la qualité de la version française de Cortana, "votre assistante personnelle virtuelle" proposée par Microsoft. Je travaillais en télétravail pour une entreprise chinoise qui avait Microsoft pour client. J'ai commencé en Avril 2017 et arrêté en Décembre 2017.
J'ai pu constater directement le type de données que Microsoft collecte via son petit monstre Cortana, car les données audio qu'elle collectait passaient entre nos mains (et nos oreilles !) pour analyse et correction.
Microsoft, voulant améliorer les capacités de compréhension de Cortana, collectait les données des utilisateurs 'consentants'. Donc, quand ces utilisateurs s'adressaient à Cortana, celle-ci collectait, enregistrait ce qu'ils disaient. Ensuite, Microsoft récupérait tout ça, envoyait une partie des enregistrements à la compagnie pour laquelle je travaillais, et celle-ci mettait le tout sur notre plate-forme de télétravail.
Les transcripteurs se connectaient, et écoutaient un par un les enregistrements. Les pistes étaient généralement très courtes, entre 3 et 15 secondes en moyenne (mais pouvaient parfois durer plusieurs minutes). En fonction des projets sur lesquels on travaillait, on devait réaliser entre 120 et 170 transcriptions/heure. Plusieurs milliers de pistes étaient déposées quotidiennement sur notre plate-forme.
On écoutait l'enregistrement audio, ensuite un texte s'affichait, nous montrant ce que Cortana avait compris et retranscrit. Notre travail était de vérifier si elle avait bien compris - si ce n'était pas le cas, on devait corriger le texte, la moindre faute de compréhension, de conjugaison ou d'orthographe. Une autre partie du travail consistait à ajouter des tags dans le texte signalant les événements sonores qui pourraient expliquer pourquoi Cortana avait mal compris ceci ou mieux compris cela.
Je n'ai pas le détail de la suite du processus, mais j'imagine qu'ensuite, les données que nous corrigions étaient envoyées à une équipe de techniciens, programmeurs et autres génies de l'informatique qui s'occupaient de faire comprendre à Cortana comment ne pas répéter les mêmes erreurs.
Je me demandais à chaque fois si ces gens avaient conscience qu'une personne extérieure allaient entendre leurs petits délires sexuels
Les données qu'on écoutait allaient d'Utilisateur A qui dit simplement "Hey Cortana, quelle sera la météo demain?" à Utilisateur B qui demande en chuchotant à Cortana de lui trouver des vidéos porno de telle ou telle catégorie...
Il y avait leurs recherches internet, leurs interactions directes avec Cortana ("Hey Cortana, raconte-moi une blague", "imite la poule", "est-ce que tu m'aimes?", "est-ce que tu ressens la douleur?"…). Les utilisateurs peuvent aussi dicter du texte : messages, documents texte (résumés de cours, comptes-rendus professionnels...), adresses GPS, courriers administratifs (avec par exemple leur numéro de sécurité sociale), etc. ; nous avions accès à tout ça.
Elle peut être connectée à des consoles Xbox, on avait donc aussi des enregistrements provenant de ce service-là. Il y avait notamment des morceaux de communication en ligne (principalement d'ados et d'enfants) qui discutent sur les jeux en réseaux.
On avait également de nombreux extraits de conversations en ligne, sûrement sur Skype, provenant de personnes qui utilisaient un service de traduction instantanée (Microsoft Translator mais peut-être aussi Skype Translator, je ne suis pas certaine).
Nous n'avions jamais l'intégralité des conversations évidemment, elles étaient découpées en petites pistes ; cependant on pouvait tomber sur plusieurs morceaux d'une même conversation dans une même série de transcriptions (c'était suffisant pour dresser un profil basique de l'utilisateur ou de son humeur du moment par exemple).
On avait des conversations diverses, vraiment toutes sortes de choses, notamment souvent les séances sexcams de certains utilisateurs qui avaient besoin d'un service de traduction pour se faire comprendre, et dans ces cas-là les transcriptions étaient très explicites (parfois amusantes, parfois glauques). Je me demandais à chaque fois si ces gens avaient conscience qu'une personne extérieure allaient entendre leurs petits délires sexuels. Cortana ne fait pas le tri...
Enfin, il y avait beaucoup d'enregistrements involontaires, où des personnes discutent entre elles (dans leur voiture, à la maison, avec leurs enfants sur le chemin de l'école...) tandis que Cortana est dans les parages (tablette, téléphone portable, ordinateur, etc.) et s'est déclenchée de manière non-sollicitée et a tout enregistré.
(D'ailleurs, on avait aussi beaucoup d'utilisateurs qui insultaient tout simplement Cortana, car elle s'était déclenchée de façon non-sollicitée, ou avait mal compris une requête... Vous n'imaginez pas le nombre de fois où j'ai entendu "Sale pute Cortana !" )
On avait ainsi accès à énormément de données personnelles, que ce soit des bribes de conversations privées en ligne ou bien hors ligne.
N'importe qui pouvait être engagé
Pour pouvoir être embauché (ils recrutaient en grand nombre), il fallait s'inscrire sur le site de l'entreprise, postuler puis suivre une formation en ligne conclue par un examen final. Si on avait un pourcentage de réussite satisfaisant, on était engagé. Auquel cas, le manager nous faisait créer un compte sur le site internet de télétravail (une plate-forme externe, utilisée par plusieurs compagnies comme celle qui m'avait engagée), et le travail commençait.
Il n'y avait pas besoin d'envoyer son CV, ni aucun entretien individuel avec un responsable ou un manager (ni par téléphone, ni par Skype, ni e-mail, rien). N'importe qui pouvait être engagé et avoir accès aux enregistrements du moment qu'ils en avaient les compétences techniques, que l'examen final avait été réussi. Pourtant, nous avions accès à des informations sensibles et personnelles.
Beaucoup de personnes ignorent ou oublient que les données collectées par Cortana (et autres outils du genre) ne sont pas uniquement traitées par des robots, mais bien aussi par des êtres-humains.
En m'inscrivant sur le site de l'entreprise, j'ai accepté ses conditions d'utilisations en cochant machinalement des petites cases, celles-ci parlaient d'une multitudes de choses, mais à ce que je me souviens il n'y avait pas d'emphase spéciale sur le respect de la vie privée des utilisateurs de nos clients. Et à aucun moment j'ai signé de ma main un contrat de confidentialité.
Ils m'ont pourtant bien demandé de signer et renvoyer un document relatif aux taxes et impôts ; ils auraient pu en faire autant pour le respect de la confidentialité.
Et sur plus d'une cinquantaine de pages d'instructions détaillées sur comment traiter les transcriptions, pas une seule ligne ne mentionnait le respect de la vie privée des utilisateurs. Pas un seul des nombreux e-mails du manager que nous recevions chaque semaine, rien n'a jamais été dédié au respect de la vie privée (en ligne et hors ligne) des utilisateurs.
Et ce dont je parle ici ne concerne pas uniquement les utilisateurs français de Cortana, il y avait des équipes de transcripteurs pour une multitudes de langues (anglais, portugais, espagnol, etc.). On avait le même manager et les mêmes instructions générales.
En théorie, les données étaient anonymes pour les transcripteurs, c'est-à-dire que nous n'avions jamais les identifiants des utilisateurs que nous écoutions, et les pistes étaient généralement distribuées de façon aléatoire et désordonnée, en plus d'être parfois découpées. Cependant, inévitablement il arrivait que les utilisateurs révèlent un numéro de téléphone, une adresse, des coordonnées, date de naissance, numéros importants, événements auxquels ils allaient se rendre, etc.
Certaines voix se reconnaissent facilement, et bien que les pistes étaient aléatoires et dans le désordre, mises bout à bout elles auraient dans quelques cas pu suffire à un transcripteur déterminé pour identifier un utilisateur. De plus, on travaillait tous depuis nos propres ordinateurs, il était donc facile de récupérer les enregistrements qu'on traitait si on le voulait.
Selon moi, ce n'était pas bien sécurisé, surtout quand on considère le fait qu'on avait aussi beaucoup d'enregistrements provenant d'enfants. Mais il faut comprendre que ce genre de traitement de données est de toute façon impossible à sécuriser entièrement (encore moins quand on sous-traite), car des données récoltées massivement ne peuvent pas être triées parfaitement, des informations sensibles passeront toujours.
Beaucoup d'utilisateurs se sentent dépassés par tout ça, et les GAFAM savent exactement comment en tirer parti
Enfin, j'aimerais parler du fait qu'il me semble évident que la plupart des logiciels de reconnaissance vocale et assistants virtuels doivent se construire comme Cortana, donc il est important que les gens mesurent ce qu'utiliser de tels logiciels implique (ce que j'ai décrit n'est assurément pas juste typique à Microsoft).
Avec l'affluence des nouveaux ''assistants personnels virtuels'', le champs des possibles pour la collecte de données s'est développé de manière fulgurante.
Le modèle de Microsoft (et les autres GAFAM) n'est pas basé sur le respect de la vie privée et la non-intrusion, c'est le contraire.Les outils comme Cortana sont hautement intrusifs et ont accès à une liste impressionnante de données personnelles, qu'ils exploitent et développent simultanément.
La collecte de données qu'ils peuvent permettre peut être utilisée à votre insu, détournée, utilisée contre votre gré, tombée entre de mauvaises mains, être exploitée à des fins auxquelles vous n'avez jamais consciemment donné votre accord…
Personnaliser les paramètres de confidentialité de services de ce genre requiert parfois des compétences en informatique qui dépassent l'utilisateur amateur, et des écrans de fumée font oublier que vous sacrifiez et marchandez votre vie privée à l'aide de formules comme "personnalisation du contenu", "optimisation des résultats", "amélioration de votre expérience et de nos services".
Beaucoup d'utilisateurs se sentent dépassés par tout ça, et les GAFAM savent exactement comment en tirer parti.
Merci beaucoup à Julie pour son témoignage !
Un téléphone au matériel LIBRE, faisant tourner un Linux complètement LIBRE appelé PureOS reconnu et soutenu officiellement par la Free Software Foundation, qui ne vend pas NOTRE VIE PRIVÉE, qui est interopérable avec L'OS DE VOTRE CHOIX et qui peut même se plugger sur un écran et un clavier afin d'avoir un mini-ordinateur portable personnel mais au bureau par exemple.
Ce sera sûrement mon prochaine téléphone. Reste plus qu'à mettre 600 € de côté.
Voilà, voilà.
Je résume le concept :
Le traçage est cross-périphérique. J'explique :
1) Votre télévision, ou les panneaux publicitaires dans la rue émettent des ultra-sons (inaudibles pour les humains).
2) Votre téléphone mobile capte ces ultra-sons par le micro au moyen d'un service qui tourne en tâche de fond (appelé uBeacon).
3) Le téléphone sait alors que vous venez de voir ou d'entendre telle ou telle publicité.
4) Il envoie tout cela aux agences marketing pour savoir où vous étiez, vos déplacement, relié cela à vos habitudes de surf, le temps où vous restez dans un certain lieu, etc.
Oh joie.