Une nouvelle histoire de l'Odieux Connard, où l'on suit les coups d'éclat de l'aéronavale française pendant l'invasion allemande.
Après avoir fait venir des centaines de milliers (sinon des millions) de personnes qualifiées de réfugiées, les politiciens allemands en mal d'électeurs se décident subitement à rétablir un contrôle aux frontières "afin d'assurer la sécurité de la population". On croit rêver.
Comme les pays frontaliers de l'Allemagne n'ont pas les moyens d'accueillir les refoulés à la frontière allemande, ils vont probablement suivre le mouvement. Sauf la France bien sûr, qui ne saurait aller contre les préceptes de la Sainte Union Européenne.
Les partis dit d'extrême (gauche et droite) vont en faire leurs choux gras.
De là à voir le début de la fin de l'UE, espérons.
Pendant ce temps en Allemagne, le gouvernement d'Olaf Scholz bât des records d'impopularité : 68% des gens rejettent son gouvernement. Sans parler des grèves monstrueuses qui bloquent les trains et les routes.
Cui bono ?
Les pays ont des intérêts géopolitiques propres. L'ignorer, c'est passer à côté des réalités.
PS : Article paru le 11 février, donc avant l'invasion de l'Ukraine. On peut constater que l'objectif annoncé de brouiller l'Allemagne et la Russie a réussi.
Apparemment il n'y a pas que la France qui s'est faite voler du matériel médical par les Américains. l'Allemagne et le Canada font aussi état de détournements de livraisons qui leur étaient destinées.
L'auteur fait cependant preuve d'une profonde méconnaissance de notre Président de la République. Il prévoit en effet qu'il y aura un retour de bâton de la part des pays lésés envers les États-Unis. Alors que tout le monde sait que Macron est dépourvu d'honneur, et qu'il ne défendra jamais l'intérêt des Français, en prenant le risque de déplaire aux États-Unis où pire, à son entourage de parasites.
Alors, vous n'êtes toujours pas convaincu ?
L'intérêt géostratégique de l'Allemagne passera toujours avant celui de la France, tant que nous resterons dans l'Union Européenne. Macron va sans doute, encore une fois, se mettre à genoux devant l'Allemagne, et vendre les intérêts du pays au plus offrant (qui en l'occurrence n'offre rien du tout).
Et pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne retrouve la capacité de décider de son propre avenir.
C'est le président du directoire de Südzucker, propriétaire de Saint-Louis Sucre, qui l'a déclaré : "Saint Louis Sucre ne vendra pas ses sites de production. Nous n'arrêtons pas la production de sucre pour la proposer à d'autres acteurs, mais bien pour retirer des capacités du marché".
Le plus gros producteur de sucre en Europe décide donc unilatéralement de manipuler artificiellement les cours du sucre en réduisant la production. Quitte à supprimer 130 emplois (et à payer au prix fort).
L'être humain n'a décidément aucune valeur autre que celle d'une ressource. On l'acquiert, on l'utilise, et on le jette. Comme un mouchoir ou un préservatif.
Attention cependant. Pour ce qui est du sucre en tant que tel, je considère qu'il devrait être taxé au moins autant que l'alcool ou le tabac, car étant hautement addictif et facteur de problèmes de santé.
Avec l'euro, les pays n'ont plus la possibilité d'avoir recours à la dévaluation pour soutenir leur compétitivité. Une pratique auparavant plusieurs fois utilisée par la France, notamment pour défendre les entreprises exportatrices.
La solution avancée par le Centre de politique européenne ? Non pas recommander à la France de reprendre le contrôle de sa monnaie, ce qui précipiterait de fait la fin de la monnaie unique mais entreprendre des «réformes structurelles». Le think tank va jusqu'à préconiser d'appliquer la politique voulu par le locataire de l'Elysée. «Pour profiter de l'euro, la France doit suivre avec rigueur la voie de la réforme du président Macron», conclut l'étude. Rigueur, le mot est lancé.
Macron sauveur de la France. Si les Allemands s'y mettent aussi, c'est vraiment que la situation est critique.
L'Allemagne revient à la charge en redemandant à la France de donner son siège permanent à l'ONU à l'Union Européenne. Quand l'Allemagne possédera toute l'Europe, elle aura réussi avec un petit délai et de façon subreptice, là où elle avait échouée avec Hitler par la force. Et tous ça avec l'aide active des traîtres qui sont aux commandes en France.
Où l'on apprend que l'euro est une côte mal taillée entre des monnaies fortes et des monnaies faibles. L'euro est trop bon marché pour l'économie allemande et trop cher pour l'économie italienne (et française, soit dit en passant !).
Le ministère des finances États-unien a récemment sorti un rapport disant que la Chine n'est pas un manipulateur de valeur. C'est à dire que la Chine ne manipule pas arbitrairement le taux de change externe de sa monnaie. Ce serait pourtant son droit le plus stricte si elle souhaitait le faire, étant donné le lien très étroit qui existe entre le cours d'une monnaie et les exportations. Mais ce serait considéré comme une très mauvaise chose par les ultra-libéraux États-uniens.
Cependant, la Chine a été placée sous observation en même temps que cinq autres pays : le Japon, la Corée du Sud, l'Inde, la Suisse et ... l'Allemagne ! En effet, grâce à l'euro pas cher, l'Allemagne détient le plus gros excédent commercial au monde (329 milliards d'euros), et en particulier 67 milliards d'euro d'excédent avec les Etats-Unis.
Et les Etats-Unis détestent l'idée qu'un pays leur vende plus qu'il n'achète. Donc il faut bien comprendre : l'Allemagne dégage des excédents tellement énormes, que la seule explication envisageable est qu'elle manipule le cours de sa monnaie. Ce qui est vrai d'une certaine façon, grâce au fait que structurellement, l'euro a une valeur située entre celle du Deutschemark et celle de la Lire. Il est donc moins cher que le Deutschemark et plus cher que la Lire.
Comment résoudre ce problème ?
Comme il est dit dans l'article, l'euro est sous-évalué de 11% pour l'Allemagne, et est surévalué de 9% pour l'Italie. En général, pour ajuster le cours d'une monnaie, la banque centrale du pays joue sur les taux d'intérêts ou intervient directement en changeant la valeur de la monnaie.
Mais dans le cas de l'euro :
Quoi qu'elle fasse, la BCE ne pourra contenter l'un des deux pays qu'en mécontentant l'autre.
De plus, quand on regarde la différence de taux entre les bons du trésor à 10 ans de l'Allemagne et de l'Italie, elle n'a fait qu'augmenter ces derniers mois. Alors que techniquement ce taux devrait être le même, étant donné que ces deux pays partagent la même monnaie. Mais le 10-ans italiens a un taux 3.3% plus élevé que l'allemand. Pourquoi ça ? Tous simplement parce que les banques facturent un risque de défaut, c'est à dire qu'elles facturent le risque que l'Italie ne paie pas ses dettes.
Pour savoir de quelle dette il s'agit, il faut se tourner vers le solde TRAGET2 de la balance des paiements courants au sein de la zone euro. Et actuellement, le plus gros créditeur est l'Allemagne, avec 912.4 milliards d'euros de crédit (vous avez bien lu). Vous devinez quel pays est le plus gros débiteur ? L'Italie, avec 389.1 milliards d'euros de débit.
Comme il a été rappelé par la BCE il y a quelques années, si un pays devait quitter la zone euro, il devrait s'acquitter de ses dettes TARGET2 en totalité. Dans le cas de l'Italie, on parle donc de régler une somme de 389.1 milliards d'euros, ce qui correspond à environ 20% de son PIB annuel.
Autant dire que ça n'arrivera jamais.
C'est pour cette raison que les banques appliquent un taux aux 10-ans italiens plus élevé que pour les allemands. Parce qu'elle intègrent la possibilité que l'Italie sorte de l'euro.
Les italiens (ceux qui ont un intérêt à le faire), transfèrent en masse leur argent soit en Allemagne (en prévision du fait que si l'euro explose, la Lire perdra entre 20 et 30%, le Deutschemark gagnera entre 10 et 15%) soit en Suisse italienne.D'ailleurs, rien qu'au cours du seul mois d'août de cette année, le solde TRAGET2 de l'Italie a augmenté de 21.4 milliards.
Les vices de constructions de l'UE apparaissent à nouveau comme insolubles :
L'auteur conclut en exhortant ses lecteurs à retirer leurs avoirs d'Italie au plus vite, avant que celle-ci sorte de l'euro, comme tous les indicateurs semblent le montrer un peu plus chaque jour.
En résumé, cet article est un condensé, certes assez technique, des analyses tenues par Asselineau depuis des années, au sujet de l'inévitable explosion de la zone euro, et du danger mortel à y rester. La France (et les gens qui y vivent) souffre tous les jours un peu plus de son appartenance à l'Union Européenne. Que doît-il se passer pour que les gens agissent ?
Je le signalais déjà ici il y a quelques mois. Il semble que la demande soit plus insistante de la part de l'Allemagne.
Comme le fait remarquer l'ambassadeur de France aux Etats-Unis, le siège de membre permanent de la France au conseil de sécurité fait partie de la charte fondatrice de l'ONU (article 23, paragraphe 1, alinéa 1). Il faudrait donc modifier la charte pour rendre le siège européen. Mais cela arrêtera-t-il notre président de la république ? Rien n'est moins sûr.
154 professeurs d'économie allemands signent un appel dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, et appellent à l'ajout dans les traités européens d'une clause de sortie de l'euro.
Le monstre européen prend un sérieux coup dans l'aile. Et c'est sans compter sur la situation inédite en Italie.
Une étude sur le marché du travail allemand, sortie en juillet 2017. Ca parle des réformes Hartz, et des prétendus bienfaits pour l'économie allemande. En réalité, les pays de l'est sont devenus les vaches à lait de l'Allemagne, tout en maintenant les salaires bas dans le pays.
La face cachée du faible taux de chômage en Allemagne.
Merkel qui défend les intérêts de l'Allemagne? Mais quelle égoïste! Quelle anti-européenne!
Si seulement Sarkozi et Hollande avaient pu prévenir Macron (et ses électeurs).