Bruno Le Maire tient tellement à donner Alstom à Siemens, qu'il plaide pour un changement des règles de la concurrence dans l'UE. Ce n'est pas encore assez. Il faut aller encore plus loin.
Des milliers d'emplois supprimés, un carnage industriel, une perte de souveraineté stratégique. Telles sont les conséquences attendues de la fusion d'Alstom avec Siemens.
Le carnet de commande d’Alstom est plein et l’activité est pérenne. Rien ne justifie une telle décision qui soumettrait un peu plus notre appareil industriel à celui de l’Allemagne. La Chine n’est qu’un épouvantail pour mieux faire passer un énième renoncement de nos élites. Si on veut contrer la Chine, alors c’est un protectionnisme européen qu’il faut mettre en place, et ne pas accepter la loi de la jungle du libre-échange généralisé. Sur ce dossier, comme sur tant d’autres, le gouvernement fait fausse route.
Ah ah ah. Un protectionnisme européen. Elle est bien bonne. L'auteur n'est sans doute pas au fait de la raison d'être de l'Union Européenne, qui est d'abord et avant tout une union économique. Pour mettre en place du protectionnisme, il n'existe qu'une seule solution.
Sans parler de la vente des bijoux de famille par lesdites élites.
Les étapes du rachat d'Alstom par General Electric depuis 2013, ou comment la France s'est faite dépossédée d'une entreprise stratégique, avec l'aide de Macron.
Bruno Le Maire est en colère contre la Commission Européenne. En effet, celle-ci émet des doutes quant au bien-fondé de la fusion Siemens-Alstom.
Certains pays (comme les Pays-Bas, le Danemark et d'autres) considèrent que la constitution d'un géant européen nuirait à la concurrence car il aurait de facto un quasi-monopole de production de trains, et nuirait à leurs propres entreprises nationales.
Mais pour Bruno Le Maire (le gentil toutou de Macron, lui-même tenu en laisse par la Commission Européenne et ses GOPE), il faut absolument faire cette fusion. Fusion qui laissera Siemens (entreprise allemande) ultra-majoritaire dans les prises de décisions du groupe, soit dit en passant. Les actionnaires d'Alstom ne seront pas non plus oubliés, car les actions ont presque doublé de valeur en deux ans.
Bref. Comme d'habitude, les grands baisés de l'histoire sont encore les salariés, qui sont en passe de connaître des plans de licenciements suite à cette fusion. Ainsi que la France, qui perd un fleuron industriel leader mondial dans son domaine.
On dépouille le pays de ses atouts, mais ça ne va pas encore assez vite. Il faut accélérer !
La traîtrise élevée au rang d'art ...