Bruno Le Maire est en colère contre la Commission Européenne. En effet, celle-ci émet des doutes quant au bien-fondé de la fusion Siemens-Alstom.
Certains pays (comme les Pays-Bas, le Danemark et d'autres) considèrent que la constitution d'un géant européen nuirait à la concurrence car il aurait de facto un quasi-monopole de production de trains, et nuirait à leurs propres entreprises nationales.
Mais pour Bruno Le Maire (le gentil toutou de Macron, lui-même tenu en laisse par la Commission Européenne et ses GOPE), il faut absolument faire cette fusion. Fusion qui laissera Siemens (entreprise allemande) ultra-majoritaire dans les prises de décisions du groupe, soit dit en passant. Les actionnaires d'Alstom ne seront pas non plus oubliés, car les actions ont presque doublé de valeur en deux ans.
Bref. Comme d'habitude, les grands baisés de l'histoire sont encore les salariés, qui sont en passe de connaître des plans de licenciements suite à cette fusion. Ainsi que la France, qui perd un fleuron industriel leader mondial dans son domaine.
On dépouille le pays de ses atouts, mais ça ne va pas encore assez vite. Il faut accélérer !
La traîtrise élevée au rang d'art ...