Oh my... #Facepalm
Alors avant tout chose, il faut savoir que j'étais flexitarienne puis végétarienne pendant une assez longue période de ma vie et les carences en vitamine D, vitamine B12 et en fer m'ont faites BEAUCOUP de mal.
Le véganisme est un concept qui repose sur les monocultures cultivées grâce aux dérivés du pétrole, sur l'alimentation principalement céréalières ce qui n'est pas bon pour la santé (cf. modèle paleo) et un choix moral totalement arbitraire (comme toutes les morales).
J'ajouterais qu'il est toujours agréable de se prendre un shitstorm des familles lorsque l'on annonce aux membres de la secte el famoso "je ne suis plus végan".
Bref, posons un autre regard sur les vignettes de cette BD.
Aparté : les gens ne sont pas carnistes mais omnivores. "Carnistes" c'est l'appellation créée par les végans pour les végans afin de parler des gens normaux de manière péjorative. Les gens normaux (oui je fais exprès) ne mangent pas QUE de la viande mais mangent AUSSI de la viande. La viande ne représente pas 100% de notre alimentation mais quelque chose comme 10% voire 20% en période de fête. Qui se prend un steak/saucisse, en plus tous les jours, au petit déjeuner sérieusement ?
1. La vignette du "choix"
Je ne suis plus spéciste mais je ne suis pas non plus devenue antispéciste. Ce faisant les animaux ne sont n'y inférieurs ni supérieurs, ils constituent une proie et nous en sommes les prédateurs dans la chaîne alimentaire.
Il n'y a aucun rapport en se nourrir (qui est un besoin primaire) et agresser quelqu'un pour le fun, qui est le rejet du mode de fonctionnement d'un petit groupe sociale appelé "humanité".
2. La vignette de 'l'a-quoi-bonnisme"
Même remarque, il y a une distinction entre tuer pour se nourrir (besoin) et tuer pour juste tuer (sadisme).
C'est marrant car quand on est dans le truc, ces raccourcis intellectuels deviennent totalement normaux alors que pourtant il y a un bien une GROSSE distinction (morale) entre les deux, morale qui est la pierre angulaire du véganisme.
3. La vignette du "relativisme morale"
Confusion totale et volontaire entre bien et mal et la douleur infligée à quelqu'un. Reprenons, on peut tuer une bête sans forcément la faire souffrir, ce sont deux cadres législatif et exécutif à mettre en œuvre pour garantir cela dans les abattoirs mais who cares !? That's the problem.
Ensuite, et à moins d'être cannibale, ce qui est a priori une pathologie mais je me trompe peut-être, personne ne va tuer un autre être humain pour s'en nourrir et donc quel est le rapport ? Quel lien la vignette tente de construire ? Les buts ne sont pas DU TOUT les mêmes mais les choses présentées comme semblables.
4. La vignette "le porcherisme"
Je l'avais déjà entendue cella-là. Lorsque nous donnons la vie, c'est littéralement notre ADN qui se sert de nous pour nous survivre sous une autre forme. C'est la raison pour laquelle nous aimons autant nos enfants je pense, notre ADN déclenche sa programmation pour garantir sa survie à son enveloppe actuelle : notre corps qui se meurt.
Mais quid des hommes ? Ils ne donnent pas la vie eux donc ils peuvent ?
C'est un bel homme de paille, qui dirait à son enfant, je t'ai donné la vie donc je peux de la reprendre ? J'ajouterais quel agriculteur dirait la même chose en parlant de ses bêtes ? Les agriculteurs ne donnent même pas la vie à leurs bêtes, ils ne font que s'en occuper !?
5. La vignette "l'hédonisme"
Deux choses :
- L'argument hédoniste arrive (parfois seulement) après qu'un végan ait attaqué encore et encore et encore une personne normale au point où celle-ci tente de s'en défaire par tous les moyens.
- Aimer quelque chose ne signifie pas que l'on va le faire systématiquement.
- Nous ne mangeons pas de la viande dans le but de faire souffrir mais dans le but de nous nourrir et donc d'ingérer des vitamines D et B12, ce qui est la seule manière de faire hors compléments alimentaires qui sont produits à base de chimie et de matières fossiles.
6. La vignette "la nature"
Facepalm.
Ma grand-mère m'a élevée, m'a aimée j'ai mis des années à la côtoyer, à créer un lien puissant et vous savez quoi, globalement pour la grande majorité des êtres humains c'est pareil, alors pour accepter la fin de ce lien fort, l'humanité à créer différents rituels notamment l'enterrement afin de dire au revoir avec respect à ceux que nous avons tant aimés.
Mais dites-vous au revoir avec autant de solennel aux antivax qui sont morts du COVID aux USA vous ? Non ? Surement parce pas de lien, et ici c'est pareil. A quel moment l'endoctrinement parvient-il à nous conduire à justement oublier que l'homme est une créature sociale ? J'en étais-là, à détester ma propre espèce pour tout.
Mais admettons, ici l'appel à la nature est quand même un argument merdique car la personne normale veut en général parler de la chaîne alimentaire dont l'homme et lui aussi un maillon. Et cette personne normale, agressée par un végan (car oui, nous ne discutions jamais, nous ne faisions qu'agresser) , va confondre chaîne alimentaire avec "la nature", et la vignette s'appuie sur cette confusion pour fabriquer un contre argument en proclament "regardez c'est débile".
7. La vignette "le contrat social"
C'est exactement l'inverse de ce que la vignette décrit qui se passerait ! À titre d'exemple, dans les pays qui ont encore la peine de mort, quelqu'un qui rejette le contrat social en tuant un autre est justement mis à mort immédiatement parce que jugé dangereux pour la communauté.
Et pour faire un appel à la nature à mon tour, où est le contrat social entre le lion et la gazelle ? Entre les fourmis et les autres insectes ? Et pourquoi les fourmis ou les lions d'un même troupeau ne s'agressent-ils pas les uns les autres mais agressent-ils seulement les autres troupeaux / espèces ?
Conclusion
Attention à la propagande végan, elle n'est pas toujours honnête.
Réduire sa consommation de viande est une bonne chose et ça peut aider l'humanité à préserver le climat propice à sa survie, mais l'absence totale de viande ou de poisson conduit nécessairement aux compléments alimentaires, ce qui a été pour moi un rappel très douloureux que mes bons sentiments ne pouvaient pas annuler ; ni remplacer les conséquences de 200 millions d'années d'évolution sélective.
A cela ajoutons que le véganisme est LE produit marketing qui pousse à une consommation de produits 100% transformés, ce qui est le rêve de tout gros revendeur (Carrefour, Auchan, etc) car impossible de consommer sans eux. Il n'y a qu'à voir le nombre de placements de produits sur la chaîne Youtube de Jihem Doe (un des "grands leaders" du mouvement en France).
En y repensant, Geoffrey à l'époque me disait qu'il attendait avec impatience la venue du Solent en France, un complément alimentaire qui tire son nom du film Soleil Vert. Quand on sait ce qu'est le soleil vert dans le film, le choix du nom devient glaçant et traduit parfaitement le projet qu'a le véganisme pour l'humanité.
Enfin, quand les copains végans partaient en vrille et expliquaient qu'il fallait construire un monde où même les animaux ne pourraient plus s'entre-dévorer, là je commençais à me rendre compte que le noyau radicalisé de la communauté avait un pète au casque.
Au final je vais vous dire ce que le véganisme m'a apporté :
- Dents qui se cassent / tombent.
- Problèmes aux articulations au point d'en avoir encore des séquelles à ce jour.
- Troubles digestifs (à s'en tordre de douleur jusqu'à en passer ses nuits sur les toilettes).
- Trouble du sommeil (au point de s'endormir au travail).
- Trouble de l'humeur.
- Prise de poids (tu m'étonnes, avec des glucides, des glucides et encore des glucides).
- Obligation de boire de l'eau à chaque bouchée car tout me paraissait sec.
- Perte totale d'appétit parce que plus rien n'avait de goût et il fallait se forcer.
Mais j'avais l'impression d'être une meilleure personne, j'avais bonne conscience alors que tous ces "carnistes" restaient figés dans leur médiocrité eux.
Le véganisme est une religion, elle s'appuie sur les émotions de ses fidèles, favorise l'indignation et suscite l'émoi aussi souvent qu'elle le peut, elle a ses dogmes et rejette toute forme de critique. Mais je lui dois une chose, en sortant du véganisme, je me suis rendue compte que le néo-fascisme de gauche adoptait s'appuyait sur les mêmes tactiques.
Blague vue ce matin sur Twitter :
Regardez l'image en lien... L'avez-vous vu ? Oui le truc là... Vous savez, cette petite astuce qui garantie à une affirmation présente sur un document, d'être toujours juste alors qu'elle est en réalité pétée de biais pas-scientifiques-pour-un-sou ? Allez faites un effort vous le connaissez ce truc...
Comme je suis sympa, je vous donne un indice, il est massivement employé dans les contrats d'assurance... C'est bon ? Vous avez compris qu'il s'agissait des fameuses "petites lignes" ur ur ur :D
Celle de l'image indique ceci : "Source : Foodwatch, rapport sur l'effet de serre dans l'agriculture conventionnelle et biologique".
J'entends certains me demander ce qui cloche avec cette phrase et la réponse est simplissime : l'agriculture conventionnelle et son homologue (que je suppose non-conventionnelle hein) à savoir l'agriculture biologique sont toutes deux basées sur les mêmes processus :
- Machines + Pétrole.
- Mono-culture + Engrais.
- Pesticides + Antibiotiques (mais en quantité limitée pour le biologique, d'où le "non-conventionnelle").
En réalité, une consommation de viande dans une permaculture consomme BEAUCOUP MOINS DE CO2 qu'une monoculture biologique de soja car la première ne requiert :
- Ni tracteur pour labourer désherber, etc.
- Ni pesticides pour se protéger des parasites.
- Ni jachère pour reposer les sols que l'on a tué.
- Ni engrais pour booster ces sols une fois qu'ils sont morts.
Contrairement à la seconde !
Le problème il est LÀ ! L'affiche compare une consommation de viande dans une agriculture de merde à l'absence de consommation de viande dans cette même agriculture de merde alors que le vrai problème c'est... Attention gros suspense... L'AGRICULTURE DE MERDE ! #DénominateurCommun
Redisons-le nous encore une fois, un végan urbain à Paris pollue plus, maltraite plus et tue plus d'animaux qu'un omnivore rural vivant de la permaculture (surtout si le végane fait importer son soja de Chine, nan mais juste lol parfois). Je renvoie tous ceux qui pensent le contraire aux chaînes Ma ferme autonome et Santé de Fer ; bon visionnage.
De tous les véganes que j'ai pu rencontrer, seul Geoffroy était intelligent, raisonné, logique et humble (si tu m'entends mon lapin #Bisou). Je ne l'ai jamais entendu ni vu agresser "les gens normaux" que les véganes appellent désobligeamment des ""carnistes". Au contraire il essayait de faire de son mieux et de ce qu'un ami m'avait raconté, avait quitté son taf d'ingénieur IT, urbain, bien payé (~ 50K - 60K / an or primes à 28 ans), pour tout plaquer et monter une ferme autonome en Australie.
Parce que le Geoffroy, derrière son look de hipster et son véganisme inflexible liait ses paroles à ses actes (ndr. si tu m'entends Jihem Doe sache je te conchie toi et ton look branché de bobo parisien, urbain et friqué, donneur de leçon et profitant de la ferveur de vrais véganes pour récupérer leurs dons et bien gagner ta vie d'ancien marketeuh #IlsOsentToutEtCestAÇaQuOnLesReconnaitIlParaît). Oui je n'aime vraiment pas ce Jihem Doe.
Le titre de mon poste est trollesque mais c'est volontaire et je m'en explique. Le véganisme prône l'absence de souffrance et d'exploitation animal (car l'exploitation c'est une maltraitance). En ce sens, les véganes ne font pas que consommer des produits exclusivement végétaux, mais font en plus attention au fait qu'aucun animal n'a été exploité lors de la production de ces produits végétaux.
Et c'est là que le bât blesse, car la production végane mondiale repose sur deux choses :
- La monoculture de masse.
- L'enrichissement des sols via des engrais et du pétrole.
À ces mots vous devriez commencer à deviner où je veux en venir. Il existe un cycle du vivant et ce cycle embarque et alterne les êtres végétaux et animaux lors de ses différentes phases. En favorisant les monocultures (le soja si cher aux véganes par exemple), vous brisez le cycle du vivant et vous tuer bien plus d'animaux qui vivent dans les sols (vers, insectes, puis par transitivité oiseaux, rongeurs, mammifères, etc) que si vous consommiez de la viande dans un mode de production respectueux de ce cycle et que l'on nomme la permaculture.
Et l'immense problème, corollaire de cela, c'est que les vers sont à la richesse des sols ce que sont les abeilles à la richesse des plantes. De facto, employer les animaux pour produire toute sorte de choses comme des légumes est nécessaire, parce qu'un tracteur qui ne consomme pas de pétrole pour couper votre herbe ou de pesticides pour l'empêcher de repousser, puis qui vous permet de labourer vos champs, ça s'appelle un cheval...
Je m'aligne totalement sur ce que dit la chaîne Ma ferme autonome où son auteur explique que la plupart des véganes sont des personnes aisées et urbaines qui concentrent leurs efforts sur ne pas pour améliorer les choses car sinon, elles auraient quitté la ville. J'ajoute et je rejoins l'image en lien de ce poste pour dire que ces véganes urbains et riches se considèrent souvent comme étant de "meilleures personnes" ayant "élevé leurs standards".
Je n'invente pas ces mots, ce sont littéralement les paroles de véganes que je côtoie car dans mon secteur d'activité où nous constituons effectivement une jeunesse bourgeoise, parisienne, gâtée et pourrie pouvant se payer tout ce que ses propres parents ne pourraient rêver de s'offrir, c'est ce qu'ils me disent.