Développez.com titre ceci :
Meta autorise spécifiquement les utilisateurs de Facebook et Instagram à qualifier les personnes LGBTQ+ de « malades mentaux »
Cela pose plusieurs problèmes :
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On devrait avoir le droit de dire ce que l'on pense. Considérer que certains comportements sont maladifs est encore un droit fondamental ou alors je suis passé à côté de quelque chose. Cependant catégoriser des personnes en malades relève de la médecine et ce n'est pas parce qu'on pense que quelqu'un est malade qu'il l'est.
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Il faut distinguer les LGB des TQ++. Les premiers sont parfaitement bien dans leur corps et c'est le regard de la société qui leur pose problème. Les seconds se sentent mal dans leur corps au point de vouloir le mutiler (remplacer "mutiler" par "transformer" pour faire plaisir à la team "progrès").
Considérer que quelqu'un qui souhaite se faire retirer des organes parfaitement fonctionnels, qui souhaite prendre des hormones stérilisantes dont on sait qu'elles engendrent ostéoporose, cancer et autres joyeusetés, serait quelqu'un de mentalement stable me semble être une gymnastique intellectuelle qui va au-delà de toute souplesse.
Mais insistons sur ceci : Meta n'abandonne pas la modération, Meta remplace la modération sponsorisée par les états et les corporations, par une modération citoyenne (et bénévole au passage).
Or, je suis démocrate, pas au sens Hilary Clinton mais au sens où c'est au peuple de surveiller, étudier, décider et acter. Pas à un groupuscule de personnes riches ou puissantes, ou de personnes payées par elles.
In fine, l'auteur du billet, un certain Stéphane Le Calme n'est pas de cet avis puisqu'il a écrit ce billet à charge en masquant volontairement le fait que Facebook et Instagram soient toujours modérés...
Le titre en mensonger. Meta arrête la vérification des faits à l'exclusivité des médias sous-contrôle, c'est-à-dire subventionnés par les états.
Parce que quand la Russie de Poutine finance Russia Today, c'est de la propagande, mais quand la France de Macron verse des millions au Monde ou au Figaro, c'est de la presse "libre".
Bref, à la place de l'organe de propagande qui ne sera plus financé par le parti démocrate, Meta s'inspire de Twitter et met en place des community notes avec sources à l'appuie.
Rappelons que les "fact-checkers" de l'équipe du DECODEX avaient tellement mentis que leur employeur, le journal Le Monde avait été attaqué par Olivier Berruyer du blog les-crises.fr et le torchon Le Monde avait été condamné par la justice.
Les médias subventionnés mentiront toujours dans l'intérêt de leur propriétaire ou du pouvoir en place. Aller dans le sens de X/Twitter est une bonne chose. Le fact-checking doit être citoyen, s'il est "professionnalisé", alors le maccarthysme s’immiscera dans nos maisons.
Tout sympa d'avoir une liste quasiment exhaustive (d'autant qu'il y en a un bon paquet) !