Quand j'ai lu ceci j'ai immédiatement pensé au ministère de la vérité qui détruit les mots dans 1984 en remplaçant "mauvais" et "mal" par "unbon", le contraire de "bon".
Dans cette oeuvre colossale d'Orwell, en simplifiant la langue le ministère de la vérité tente d'empêcher les mauvaises pensées en commençant par rendre le langage moins précis pour tout ce qu'il interdit.
Cela a pour effet de rendre inutilisables les pensées jugées mauvaises car dépourvues de leur sens.
En 2023, "woman" semble être une de ces pensées pour la team Pr0gRèS aux USA. Vous savez, cette condition qui caractérise 50% des humains sur terre et que l'on réduit à un simple ressenti à la con parce que nous ne méritons pas mieux.
J'espère que cette maladie/épidémie mentale ne se propagera pas chez nous 🙏
@Gégé totalement d'accord avec toi ! Même remarque au sujet du man
sous Linux. Si tu ne sais pas déjà ce dont tu as besoin, alors il ne te sera d'aucune utilité.
C'est un vrai problème d'une manière générale dans le monde du logiciel libre. Les documentations techniques internes au projet sont considérées comme des documentations utilisateurs. Comme s'il y avait un plaisir personnel à apprendre un truc ultra complexe pour une utilisation jetable. À chaque fois ça ce raisonnement me dépasse.
C'est l'un des rares reproches que je fais régulièrement à l'open source.
Ahhh "L'Homme" en français. J'avais vu cette vidéo il y a 10 ans j'ai l'impression et elle m'avait bouleversée.
L'humanité est folle, nous sommes fous, rien ne réparera les immondices laissées par notre passage. Rien ne fera revivre les espèces éteintes, rien ne reconstitura l'énergie et les ressources gaspillées et perdues.
MAN est une oeuvre d'Art cruciale de deux minutes à peine mais démontrant à quel point nous nous considérons comme des êtres incroyables, uniques, splendides en oubliant volontairement notre propre horreur.
Le croc-mitaines c'est nous ! En fait sur cette Terre les bêtes enragées, les monstres, les vrais demons ce sont nous qui nous baignons sans cesse dans notre folie écarlate sans jamais trouver que notre bain a suffisamment d'eau.
Via Le Barbu Digressif.