Le problème ne vient pas de Matignon mais de la Commission Européenne qui, à l'attention tous les états membres, dans ses Grandes Orientations Politiques et Économiques déjà en 2017 (cf. le point (3) de l'article), décrétait que :
« d’importantes économies à court terme ne peuvent être réalisées sans une réduction significative de l’augmentation des dépenses de sécurité sociale ».
Relisez la phrase et appréciez la novlangue sur laquelle elle s'appuie ! Je propose une reformulation honnête qui exprime l'esprit profondément anti-sociale de notre chère EU siégeant dans de somptueux bureaux à Bruxelles : « d’importantes économies à court terme doit être réalisées au moyen d'un arrêt immédiat des dépenses de la sécurité sociale ».
J'adorerai que les tampons et serviettes soient incluses dans des aides sociales via remboursement sécu ou de préférence la CAF - oui la CAF pas la sécu, car être une femme n'est ni une maladie ni un risque de la vie - mais comment faire quand des instances supra-nationales comme la Commission Européenne pèsent de tout leur poids pour défoncer l'entre-aide nationale publique garantie par ce qui existait avant sous le nom "d'état" ?
Sources :
Bref, tout à fait d'accord avec l'idée mais la cause des causes n'est toujours pas identifiée. Donc je propose en complément de :
1) Lire les textes de lois de l'UE.
2) Les comprendre (bonne chance).
3) Enfin sortir de se traquenard qui nous paupérise à toute vitesse (ie. l'UE).
Et encore une fois, je ne dis pas cela pour moi puisque je fais partie depuis quelques années de ceux qui gagnent très bien leur vie dans ce système merdique et individualiste au possible.