Je cite le secrétaire d'état Mounir Mahjoubi :
[...] Sur un site de rencontres, je veux bien que tout le monde s’appelle Robert234 ou Angeline2828. Chacun doit pouvoir choisir son pseudo et sa vie virtuelle. Mais quand on est sur un site de démocratie participative, notamment les dispositifs numériques pour que les citoyens puissent s’exprimer régulièrement, faire des pétitions légales, je ne veux plus que ce soit anonyme [...]
Donc si je résume la pensée :
- Pour la drague en ligne qui a peu de conséquence finalement => L'anonymat c'est OK
- Pour tout ce qui est pétition et où l'anonymat empêcherait d'identifier des opposants politiques => L'anonymat c'est KO.
J'ai bon ?
Dans une second mesure, la Démocratie est par essence "participative". Si les citoyens ne participent pas, alors le Kratos n'appartient plus au Demos (le pouvoir n'est plus au peuple).Il faut toujours se méfier des politiques qui usent de la novlangue.
La démocratie, enfin je dirais la "vraie démocratie", c'est voter les lois nous-mêmes et non laisser des représentants d'intérêts privés voter ce qu'ils veulent, sans nous consulter et sans conséquence pour leur carrière.
« Moi je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet », a insisté le Président français le 7 février, dans le cadre du grand débat après qu'une jeune fille lui a demandé comment il comptait s'attaquer au problème de harcèlement en milieu scolaire.
Je pense que le message est clair puisqu'entre :
- La surveillance de masse actuellement en place avec les caméras de rue.
- Les radars automatiques sur toutes nos routes.
- Les écoutes téléphoniques non déclarées à la Justice.
- Le fichage des syndiqués, des militants, des religieux et des opposants politiques.
- Les patrouilles militaires dans les rues (oui oui militaires, à la Défense ce sont des militaires qui patrouilles, pas la police, un peu comme en Corée du Nord si vous préférez).
lorsque l'on ajoute à tout cela la volonté assumée de Macron de tuer le pseudonymat sur internet, cette ambition de surveiller tout le monde et toute forme de dissidence ne peut plus se cacher.
Prenons aussi en compte la surveillance privée déjà présente, celle que nous avons sur nos mobiles et qui est tenue de collaborer avec l'état, le gouvernement sera alors en mesure de déterminer complètement les orientations politiques, religieuses, sexuelles et militantes de chacun.
J'y vois un danger extrême et vous ?