Introduction de remplacement demandée par le gouvernement Britannique :
« Le Gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. Il a déclaré que, si ces conditions étaient contraires à l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France, la lutte devait continuer[13],[17]. »
Il s'agit ici du texte sans les modifications, publié ensuite dans sa version écrite :
« Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a dans l'univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de LondresGénéral Charles de Gaulle
Un discours tiré du film Le Dictateur de Sacha Baron Cohen.
Une traduction ci-dessous :
"Mais pourquoi êtes-vous autant anti-dictateurs ? Imaginez si l'Etats-Unis était une dictature. Vous pourriez avoir 1% de la population qui possède toute la richesse de votre pays. Vous pourriez aider vos amis milliardaires à devenir encore plus riches en les éxonérants d'impôts. Vous pourriez socialiser leurs pertes s'ils faisaient de mauvais placements.
Vous pourriez ignorer les besoins des plus pauvres en terme de santé et d'éducation. Vos médias sembleraient être libres mais seraient en réalité contrôlés par une personne et sa famille. Vous pourriez placer toute votre population sur écoute, torturer des prisonniers étrangers et truquer les élections.
Vous pourriez mentir sur les raisons qui vous poussent à faire la guerre. Vous pourriez remplir vos prisons avec une seule ethnie sans que personne ne s'élève contre cela. Vous pourriez utiliser les médias pour effrayer la population afin qu'elle supporte des politiques contraire à ses intérêts.
Je sais que c'est difficile pour vous les Américains d'imaginer cela, mais vraiment tâcher d'essayer..."
Sacha Baron Cohen (The Dictator)
Bon cynique aussi mais si c'est de lui, alors le monsieur a un sens de la répartie bien aiguisé.