Un bras robotisé qui retourne les steaks ne coûte plus que 10000 dollars. Plus besoin de baisser les salaires, il suffit maintenant de licencier. Et ceci est valable pour tous les emplois basés sur des procédures.
Une autre illustration de l'automatisation en cours avec Walmart.
Mon passage préféré :
If you're currently employed in one of these industries – now would be the time to get reskilled for a high-demanding job.
Comme si les gens étaient interchangeables, et pouvaient passer du jour au lendemain d'un travail de caissier à celui de plombier ou ingénieur sans aucune formation... Une légende tenace toujours en vigueur chez les ultra-liberaux.
Il va aussi falloir penser à ça et très vite. Les emplois peu ou pas qualifiés sont/seront les premiers à être automatisés. Si l'on souhaite garder un semblant de services publics "à la française", il va falloir penser très sérieusement à chercher des compensations aux cotisations sociales qui disparaissent (à cause du chômage). C'est donc l'automatisation qui va devoir être taxée pour le bien de tous.
C'est pas faute d'en parler depuis des années.
Après la machine à burger, voici le robot Flippy. Celui-ci est destiné à retourner les steaks, et plus généralement à effectuer tous les gestes "mécaniques" réalisés par des êtres humains (retirer les frites de l'huile, les secouer, les mettre dans le bac prévu, assaisonner...).
Bientôt, les fast-foods n'auront plus que deux employés : la personne qui recharge les ingrédients, et la personne qui fait la maintenance des machines. Car comme il est dit, le robot fait l'objet d'un achat unique et se contente d'une maintenance minimale. Pas de sécurité sociale à payer, ni de cotisations de quelque ordre que ce soit. Pas de congés, de primes de risques, d'heures de nuit, d'assurance accident ou d'arrêt maladie.
La compétition s'annonce difficile.
#Enjoy
McDonalds tente de justifier tant bien que mal son adoption de robots, en niant absolument sa volonté de se débarrasser de ses employés.
Le phénomène ne touche pas que McDonalds bien sûr. L'automatisation est le défi des prochaines années, tant pour l'évolution technologique que la qualité de service, mais aussi pour le problème évident du sous-emploi des êtres humains.
Une étude de l'université d'Oxford prévoie que dans les dix ou vingt prochaines années, 47% des emplois seront automatisés. Ce seront avant tout les emplois peu qualifiés, donc ceux occupés par des personnes disposant de peu de voies de reclassement.
Vous trouvez que 10% de chômage c'est beaucoup? Attendez quelques années...
Maintenant, la question à 1000 euros:
o_O
Il est vraiment temps de penser à l'avenir de ce que l'on appelle le "travail". Car même si personne ne peut sérieusement se lamenter de la disparition des "boulots à la con", force est de constater que les plus à l'abri du besoin demain, seront ceux qui auront acquis un savoir à valeur ajoutée aujourd'hui.