Il va aussi falloir penser à ça et très vite. Les emplois peu ou pas qualifiés sont/seront les premiers à être automatisés. Si l'on souhaite garder un semblant de services publics "à la française", il va falloir penser très sérieusement à chercher des compensations aux cotisations sociales qui disparaissent (à cause du chômage). C'est donc l'automatisation qui va devoir être taxée pour le bien de tous.
C'est pas faute d'en parler depuis des années.
Les réjouissances continuent. Les industriels avancent doucement mais sûrement vers une autonomie de plus en plus grande vis-à-vis de la nature (si tant est que cela soit possible).
Le brevet dont il est question est ici.
McDonalds tente de justifier tant bien que mal son adoption de robots, en niant absolument sa volonté de se débarrasser de ses employés.
Le phénomène ne touche pas que McDonalds bien sûr. L'automatisation est le défi des prochaines années, tant pour l'évolution technologique que la qualité de service, mais aussi pour le problème évident du sous-emploi des êtres humains.
Une étude de l'université d'Oxford prévoie que dans les dix ou vingt prochaines années, 47% des emplois seront automatisés. Ce seront avant tout les emplois peu qualifiés, donc ceux occupés par des personnes disposant de peu de voies de reclassement.
Vous trouvez que 10% de chômage c'est beaucoup? Attendez quelques années...
Maintenant, la question à 1000 euros:
o_O
Il est vraiment temps de penser à l'avenir de ce que l'on appelle le "travail". Car même si personne ne peut sérieusement se lamenter de la disparition des "boulots à la con", force est de constater que les plus à l'abri du besoin demain, seront ceux qui auront acquis un savoir à valeur ajoutée aujourd'hui.