WOW !
Attention avec le maturity model ! Il est complètement obsolète !
Il pose plusieurs problème dont les suivants :
- Il indique un état ou l'équipe n'a plus besoin de s'améliorer (ce qui n'est ni agile ni devops)
- Il met une "note" à l'équipe basée sur ses pratiques maximales donc on peut être "top" sans même pratiquer les éléments de la catégorie "noob"
- Il met en avant les pratiques alors que ce sont les principes qui comptent (manifesto > scrum). On peut "faire" agile et ne pas être agile pour un sous
Dans un environnement très "command & control", les gars vont s'empresser de pratiquer la cible pour se débarrasser de l'exercice et passer à autre chose.
Le bouquin accelerate met en avant le capacity model, qui permet de se comparer avec les meilleurs du marché (FANGMAN), qui vont évoluer en même temps que toi. En mettant l'accent sur les principes et en laissant libre des pratiques, on permet aux équipes de conserver deux choses en tête :
- Les meilleurs évoluent aussi et 2 ans d'amélioration dans l'équipe = 2 ans d'amélioration chez les meilleurs. L'écart ne fait que s'agrandir
- Si tu as le bon mindset, que tu résous les problèmes, que tu collabores avec ton dev, ton ba, ton client ou ton aps, tu as plus de chances de bien faire qu'en automatisant ta pipeline à production de caca.
Source :
https://devops-research.com/
https://www.forty8fiftylabs.com/atlassian/devops-assessment/
Si ça t'intéresse, on en parle et je te montre ce que nous avons, chez nous.
Excellente petite vidéo qui explique clairement les dérives de l’agilité dans les grandes entreprises
On connait tous :
ssh-keygen
Mais connaissez-vous :
ssh-copy-id nomdelamachine
@Antichesse : Twitter c'est d'un fatigant !
Si on me parle de digital, je vais comprendre qu'on me propose un usage tactile, parce que c'est très spécifique comme demande.
Bruce y dit n'importe quoi... T_____T
@Antichesse, je sais que tu jettes de temps en temps des coups d'oeil à cette river.
Comme j'avais quelques minutes disponibles ce matin, j'ai été faire un tour moi aussi.
Je rebondis sur ce lien, proposé par l'un des shaarlistes.
J'ai lu les tweets, qui peuvent se résumer en un seul :
"Education, HC and Child Care are all soaked in gov’t subsidies, loans, tax credits so the free market checks and balances are destroyed and price elasticity is no longer defined by supply and demand principles. Start there!"
En gros : Le gouvernement met des thunes dedans (santé, éducation...) donc les prix s'envolent. Apparemment c'est de l'économie de base... Woaw... C'est plutôt la réflexion qui est assez basique.
Le tweet initial n'a aucun relief, aucun contexte, aucune corrélation avec les hausses/baisses de salaire, aucune apparition de l'inflation... Quel intérêt de parler des prix si on ne parle pas du pouvoir d'achat.
Ça se trouve, le quidam moyen ne peut plus se payer son éducation, donc les écoles manquent d'élèves, et répartissent les coûts sur ceux qui peuvent venir, augmentant les prix... entrainant une diminution l'année suivante du nombre d'élève qui peuvent se payer une éducation...
Mon hypothèse n'est ni valide ni invalide avec le peu d'infos et de relief de ces chiffres.
On sait également que certaines décotes (en France) sont appliquées sur certains biens de consommation, comme l'"effet qualité" sur la technologie, qui permet de prétendre conserver du pouvoir d'achat (ie : les prix montent mais la "qualité"/techno est meilleure donc on dit que vous en avez plus pour votre argent, donc c'est pas plus cher ;D) (source : www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2018/10/11/29001-20181011ARTFIG00001-un-economiste-denonce-le-grand-mensonge-du-calcul-du-pouvoir-d-achat.php)
Donc, je suis allée consulter les sources :
1) L'article du tweet titre : "America Can’t Shake the Cost Disease - Rising wages have little to do with the huge increases in prices for health care and college"
Donc ce qu'il faut comprendre, c'est que l'augmentation des prix n'est pas corrélée avec l'augmentation des salaires : Les prix augmentent plus vite que les salaires.
Leur explication est simple :
"The theory of Baumol cost disease, developed in the 1960s by economist William Baumol, states that some things rise in price even as productivity goes up. When society gets better at making cars, electronics, food and clothing, wages go up. But as wages go up, industries that don’t find ways to use less labor to produce the same service -- for example, a string quartet -- rise in price as well. Tabarrok and Helland maintain that this explains why education and health care cost so much more than they used to. It takes about the same number of hours for doctors and nurses to treat a patient as it did two decades ago, and it takes about the same number of teacher hours to instruct an algebra class."
Ce qu'il faut comprendre : on arrive pas à automatiser les métiers comme l'éducation et la santé. Donc le prix devrait suivre l'inflation, là où le secteur des biens comme la nourriture, l'automobile... a massivement réussi son automatisation, et donc son explosion en productivité.
Ils continuent avec un topo sur les salaires :
"But is pay in other fields where doctors, teachers and nurses could work-- what economists call opportunity cost -- really increasing fast enough to account for the cost increases in health care and college education? Probably not. Wages for educated workers have gone up, but not nearly as much as service prices"
Réponse : Les salaires n'ont pas suivi la même hausse.
Ils terminent en expliquant que les hausses ne s'expliquent pas clairement en Amérique. Les prix ont décollé et :
"So although Baumol cost disease is one part of the story for increased health-care and higher-education prices, it doesn’t look like the whole story. Other explanations -- monopoly power, falling productivity and perverse incentives should all be considered. It’s likely that the U.S.’s service sector cost disease has multiple causes."
Bref, on sait pas trop si le "free market" est vraiment free... D'où le titre...
2) J'ai voulu accéder à la page qui fournit les données (Federal Reserve Bank of St. Louis) mais les sources ne sont pas facilement disponibles. Donc je n'ai pas pu aller plus loin.
Bref, ou veux-je en venir ?
Hé bien, quel message cherche à communiquer la personne qui relaie ce fil twitter ?
Le fil Twitter est vide de sens, les réponses n'ont rien à voir avec l'article, et les sources ne sont pas accessibles...
Je trouve même que l'article du shaarliste est de meilleure qualité que celui relayé.
@Antichesse : Twitter n'est pas un lieu où l'on s'éduque, c'est un lieu où l'on réagit. Je ne te conseille pas de te construire des opinions basées sur des tweets.
Pour recherches.
Petit passage qui plaira à Antichesse :
"Ce qui jette le plus de confusion dans l'esprit, c'est l'emploi qu'on fait de ces mots : démocratie, institutions démocratiques, gouvernement démocratique. Tant qu'on n'arrivera pas à les définir clairement et à s'entendre sur la définition, on vivra dans une confusion d'idées inextricables, au grand avantage des démagogues et des despotes. On dira qu'un pays gouverné par un prince absolu est une démocratie, parce qu'il gouvernera par des lois ou au milieu d'institutions qui sont favorables à la condition du peuple. Son gouvernement sera un gouvernement démocratique. Il formera une monarchie démocratique. Or les mots démocratie, monarchie, gouvernement démocratique ne peuvent vouloir dire qu'une chose, suivant le sens vrai des mots ; un gouvernement où le peuple prend une part plus ou moins grande au gouvernement.
Son sens est intimement lié à l'idée de la liberté politique. Donner l'épithète de gouvernement démocratique à un gouvernement où la liberté politique ne se trouve pas, c'est dire une absurdité palpable, suivant le sens naturel des mots. Ce qui a fait adopter ces expressions fausses, ou tout au moins obscures, c'est : 1° le désir de faire illusion à la foule, le mot de gouvernement démocratique ayant toujours un certains succès auprès d'elle ; 2° l'embarras réel où l'on se trouvait pour exprimer par un mot une idée aussi compliquée que celle-ci : un gouvernement absolu, où le peuple ne prend aucune part aux affaires, mais où les classes placées au-dessus de lui ne jouissent d'aucun privilège et où les lois sont faites de manière à favoriser autant que possible son bien-être." - Tocqueville[...] il est évident que, par démocratie, il entend le plus souvent un état de la société et non un mode de gouvernement. [...]. La démocratie, telle que la voit ce descendant d'une grande famille, c'est donc la disparition de l'aristocratie, le nivellement des conditions. Aussi envisage-t-il une « république libérale ou une république oppressive » et, plus encore, « la liberté démocratique ou la tyrannie démocratique ».
Le fragment que nous avons cité prouve seulement que Tocqueville hésitait à rompre entièrement avec l'usage traditionnel du mot démocratique, qui désigne un mode de gouvernement, et aussi qu'à ses yeux, l'adjectif démocratique appliqué au gouvernement implique la participation du peuple à la gestion des affaires publiques. Quand Tocqueville évoque le despotisme démocratique, il songe au despotisme qui peut surgir dans les nations démocratiques, il n'a pas l'intention d'attribuer la dignité de démocratique à un despotisme. Car, en tant que mode de gouvernement, le despotisme est le contraire de la démocratie.Concluons cette première analyse : la démocratie, selon Tocqueville, est d'abord et avant tout un fait social, l'égalité des conditions. Ce fait a pour expression normale, dans l'ordre politique, la souveraineté du peuple et la participation des citoyens aux affaires publiques. Dans l'ordre économique, bien qu'il n'implique pas la fin des inégalités de richesses, il suscite la protestation des pauvres contre la répartition des fortunes et il tend à favoriser normalement la réduction des inégalités. Mais la société démocratique n'est pas, pour autant, nécessairement libérale.
Dans le prolongement de Montesquieu, Tocqueville entend par liberté d'abord la sécurité de chacun sous la protection des lois. Etre libre, c'est n'être pas exposé à l'action arbitraire des puissants ou des autorités. Cette protection contre l'arbitraire doit s'étendre aux minorités et interdire au peuple même d'abuser de ses droits. A n'en pas douter, Tocqueville aurait approuvé la phrase fameuse de Montesquieu {L'esprit des lois, XI, 2) : « Enfin, comme dans les démocraties, le peuple paraît à peu près faire ce qu'il veut, on a mis la liberté dans ces sortes de gouvernements, et on a confondu le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple ». Et encore (XI, 3) : « La liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut ».
Tocqueville était, en son coeur, un aristocrate qui ne détestait pas l'égalité des conditions, mais qui avait horreur de l'esprit servile qui fait obéir. Il craignait que le souci exclusif du bien-être ne répandît parmi des hommes, isolés en leurs petites affaires, un tel esprit de bassesse.
Un fort bel article. Je le garde.
Ce tuto est plutôt clair. À voir si ça marche !
Super travail de la personne derrière le site.
J'aime bien inventer mes formats de rétro en fonction des nouveautés que je découvre, mais je n'ai jamais autant structuré mes formats !
5 étapes pour bien rétrospectiver :
- Ouvrir la rétrospective
- Recueillir les données
- Générer des idées
- Décider des actions
- Clore la rétrospective
Awesome/20 !
A regarder et lister les games intéressants
Notes à moi-même :
On peut faire tourner du RUST dans les navigateurs grace au Web assembly et à la machine virtuelle WASM.
TRUE !
Une vrai question à se poser.
L’image de la diminution du nombre de chevaux une fois devenus obsolètes est très parlante.
Excellent ! J'espère que ça lui plaira !
Elle est sympa la Youtubeuse, et ses explications sont plutôt claires. J'aime !
Bon du coup, est-ce que que ces singes sont hyper malins ou est-ce que conduire ne requière pas tant d’intelligence que ça ? ^__^
... j’en pense qu’il faut que tu envisages de changer de frigo...
Plus sérieusement, il y a deux possibilités :
1) En effet, Enedis est en mesure d’identifier quels appareils électriques sont branchés chez toi. Et transmet ces informations à ton fournisseur d’électricité (puisque Enedis ne fournit pas directement de l’électricité, elle l’achemine)
2) Quand tu as créé ton compte chez ton fournisseur d’électricité, tu as renseigné quelques informations comme - ton système de chauffage, ton type de plaques de cuisson, de four... et ton fournisseur, par étude statistique de ta consommation, en fonction de l’ampèrage, est en mesure de fournir à peu près des indicateurs sur la consommation de tes appareils électriques. Entre 18h30 et 20h, les pics de consommation sont liés à la cuisson... la consommation toute la journée, c’est le frigo... mais là je me demande quand même comment ils distinguent les petits appareils comme une box et un grille pain... ça serait lié à l’an fréquence d’utilisation.
En attendant et sans voir le code, tu ne peux trancher sur aucune des deux possibilités.
Une vision du micro-service back.
Je garde ça sous le coude, ça peut amener des débats.
Bon, même si je ne vois pas encore d'intérêt technique à cette façon de faire, je note l'article.
Fait attention avec cette solution, ton mot de passe circule en clair sur le réseau.
J'ai lu avec attention l'article.
J'ai du mal à sérieusement considérer une solution qui passerait par des iFrame...
Pour moi, ça n'est pas la bonne solution.
Encore une fois, la personne qui a écrit ça s'est concentré sur l'organisation des équipes autour de l'output. Je verrai plutôt à me demander comment gérer une équipe autour d'un travail.
Le problème avec les équipes autonomes sur des périmètres restreints, c'est le SILO. Donc, à mon sens, c'est un non-sens que de vouloir créer encore plus d'équipe en autarcie au sein d'une même application. Il faut une SEULE équipe autonome, qui se répartit le travail sur les différents morceaux.
1 tâche => 1 poste, at scale, ça fait : 1 segment => 1 équipe... Taylorisme, quand tu nous tiens...
Mais le silo a cet avantage certain qu'il nous évite d'avoir à communiquer et collaborer avec les autres. C'est très confortable quand on ne choisit pas ses collègues.
Je préfère la solution de Audrey Neveu consistant à inclure une lib dans une SPA, qui gère le menu.