Je vous invite à lire cet article du DailyMail et cet article du Parisien.
Le titre de mon poste est tiré de l'article du Parisien, mais résumons la situation : un gynécologue reçoit une femme trans, c'est-à-dire un homme portant des vêtements de femmes et avec potentiellement une paire de testicules.
Ce type va voir un gynécologue pour se faire inspecter - vous voyez le préfixe GYNÉ qui vient de GYNO et qui veut dire femme, et bien tout le monde s'en fout - sauf que le gynécologue ne sachant s'occuper que des vrais vagins, c'est-à-dire ni des artificiels, ni des pénis, renvoie le patient chez des confrères spécialistes (ça aurait été drôle s'il s'agissait de psychiatres mais même pas, le médecin a été pro ou manquait d'humour).
Le patient vexé qu'on lui rappelle son origine masculine postera en ligne, de vilains commentaires, à propos du cabinet. Le médecin répond publiquement en arguant qu'en tant que gynécologue, il ne sait soigner que les "vraies femmes"... Et bim-bam-boum plainte => puis inspection de l'ordre des médecins => puis radiation temporaire + amende pour le gynécologue + pas de salaires puisqu'il est profession libéral et donc youpi pour payer ses crédits et gérer son image de marque.
Au début je partais pour écrire une diatribe mais en réalité la situation est simple. Que cherchait le monsieur transexuel en se rendant chez un gynéco ? Pensait-il avoir un cancer des ovaires ? Une endométriose ? Mieux une grossesse ? Sérieusement ? 🤷♀️
C'était une façon d'attirer l'attention sur lui afin de provoquer quelque chose. Le praticien a parfaitement réagit la première fois en assumant son incompétence à traiter une femme trans (c'est-à-dire un homme) et ce fût le prétexte au scandale sur les réseaux sociaux pour le "patient".
À son échelle, le trans ne faisait rien pour sa cause mais avec cette histoire, il obtînt toute l'attention que sa condition d'égocentrique narcissique avait besoin tout en s'attaquant à un faux problème. Le drame, c'est l'ordre des médecins qui ne s'est pas rangé du côté du médecin, comme si la France débordait de docteurs sur son territoire et pouvait se permettre d'en perdre ! 🤨
On manque de gynécologues en France, c'est galère pour en trouver un et c'est galère pour un rendez-vous. Mais à présent, des hommes prétendant être des femmes vont pouvoir réserver le peu de places disponibles dans les agendas saturés pour satisfaire à leur épisode mentale et ce sera à notre détriment. Après nous sommes toutes des connasses qui exigeons des trucs impossibles comme laisser aux gynécologues le droit de ne s'occuper que de nous et pas des patients psy...
Je l'ai déjà écrit mais être une femme ne se résume pas à quelques fringues, du maquillage, un petit sac, et à une chirurgie. Par exemple, quand vous castrez votre clébard vous ne dites pas que c'est une fille, vous dites juste qu'on lui a retiré les couilles à votre clébard ! M'voyez 🤷♀️
Une fois encore des hommes, ici sous l'apparence de femmes, tentent de faire reculer nos droits, de prendre nos espaces, de s'accaparer nos mœurs et notre culture de femmes (oui il fallait que je le fasse le coup de l'appropriation culturelle) pour au final nous effacer.
Dans cette histoire, dire à une personne qu'on pense qu'elle n'est pas ce qu'elle croît être, ce n'est pas une phobie, c'est un avis ; maiiiiiiiis cet avis a été criminalisé et c'est un grand pas vers la tyrannie.
Saloperie de RN, l'estremdrouate a encore fait reculer les libertés fondamentales - ah on me dit dans l'oreillette que c'est la gauche "progrès" qui a criminalisé le droit d’opinion... Comme avec Israël, comme avec l'Ho #Censuré La France, ce pays des Droits des Ordures.
Quelque part, l'Islam radicale résoudra le problème d'ici 15 ans. La nation étant prise entre le marteau et l'enclume, il faudra un pouvoir politique fort et intransigeant pour s'en sortir. Chose qui par définition se rapproche de la dictature. Et si c'était le projet finalement ? En tout cas ça fonctionne, le RN et Reconquête sautent des marches que dis-je des étages à chaque nouvelle élection...
@Lou fait bien de remonter ce problème car il est bien moins triviale qu'il ne le paraît !
En résumé, l'article de Pink relate le fait qu'Eloise, une femme cis dite "butch lesbian", c'est-à-dire une femme née femme et s'identifiant comme étant une femme, qui aime les autres femmes mais dont l'apparence est très masculine, rencontre des difficultés pour utiliser les toilettes publics. Pour faire simple Eloise est une lesbienne à l'apparence d'homme.
Et il ne s'agit pas là d'un handicap mais de son rapport aux autres et surtout du rapport des autres à elle !
En effet Eloise ressemble vraiment à s'y méprendre à un homme, en tout cas les codes vestimentaires et visuels qu'elle arbore, si l'image ci-dessous est bien la sienne, rendent difficile sa distinction avec les hommes d'une manière générale.
Du coup quels toilettes doit-elle utiliser ?
Celui des hommes ? Mais Eloise est une femme, ce serait donc l'apparence qui devrait primer sur le sexe ? Sur ce point je ne suis pas d'accord car bon nombre de pervers d'hommes n'auraient qu'à se travestir pour s'introduire dans les toilettes des femmes... Ce n'est juste pas possible.
Alors Eloise devrait utiliser les toilettes des femmes ? Mais dans ce cas, et moi-même je me serai faite avoir tant l'apparence d'Eloise est masculine, je lui aurai signifié qu'elle s'était trompée de toilettes et que ceux des hommes étaient à côté. Et là nous retombons dans le problème de départ où ce doit être épuisant pour elle de devoir s'expliquer, se justifier, encore et toujours, sur quelque chose qui finalement relève de l'intime et dont elle ne devrait pas avoir à parler auprès d'inconnus ; imaginez qu'à cette heure elle en est rendue de se faire accompagner par quelqu'un comme si elle était encore une enfant. (> <)
Reste la solution de toilettes triples. C'est-à-dire ayant un coin femmes, un coin mixte et un coin hommes.
Ceux gênés par l'autre sexe pourraient toujours choisir leurs toilettes non-mixtes et tous ceux qui ne rentrent pas dans les grandes cases des critères sociaux-culturels classiques pourraient utiliser sans peine ce qui devrait toujours être utilisé sans peine.
Ce n'est pas une solution miracle mais ce serait déjà un petit début je pense.