S’il est adopté, le texte renforcera le pouvoir du ou de la Président·e du conseil des ministres italien et instituera son élection au suffrage universel direct. Jusqu’à présent, le ou la chef·fe du gouvernement italien est nommé par le Président de la République en fonction du parti ou de la coalition qui a la majorité au Parlement italien.
Depuis quand le suffrage universel direct est-il une mauvaise chose ? Surtout quand le système actuel est celui du choix par copinage entre "grands électeurs" !?
Le suffrage universel direct incarne même la première étape pour le jugement majoritaire. En quoi est-ce une mauvaise chose ?
L'autre risque énoncé est que si le parlement Italien, qui est à la proportionnelle, c'est-à-dire parfaitement représentatif du choix des électeurs, est du même côté que le chef du gouvernement, alors le chef du gouvernement aura le champs libre, oui et ? Les citoyens l'aurait choisi lui directement, ainsi que son parti aux législative en quoi ce serait mal ?
Je maintiens ce que j'ai dit par le passé, la gauche crie au loup du fascisme à tout va et renie ses propres principes aussitôt que ça ne l'arrange pas. Bref une gauche crasse, à l'image des droites libérales.
J'approuve, j'adhère, je valide.
Un détail cependant : si la BCE contente l'Italie, cela ne fera pas le malheur des Allemands mais au contraire, cela leur conférera un avantage économique encore plus grand avec une monnaie encore plus basse. La seule façon de régler le problème - du point de vue des européïstes - c'est de supprimer totalement les états (bye bye la France, bye bye l'Allemagne, bye bye...) pour créer un état unique ou chaque européen paiera pour les dettes d'un autre.
Vous avez envie de payer pour les malversations financières de l'Italie, le chômage de l'Espace, la dette de la Grève, les bas salaires de la Bulgarie, la pollution de l'industrie Allemande, le service public de la France, l'éducation Hongroise...?
Vous l'aurez compris, individuellement, chaque pays ne parvient pas à gérer en urgence ses propres problèmes, et les européïstes sous-entendent, qu'à plusieurs, avec des priorités différentes, des contradictions d'intérêts, ces mêmes pays qui sont en "compétition économique" vont parvenir à s'entre-aider ? Croyez-vous que les retraités allemands accepteront de baisser leur retraite pour résoudre le chômage des jeunes espagnoles ? Croyez-vous que les français accepterons de baisser leur SMIC pour s'aligner sur les salaires bulgares ? Croyez-vous que l'Italie acceptera de mettre en gage son patrimoine culturel pour régler ses emprunts ?
Et où en est la dette française par rapport à ce qu'était la dette grecque il y a 8 ans ? Nous ne sommes pas bon, il faut sortir de l'Union Européenne et se débarrasser le plus vite possible de la mafia au pouvoir au profit soit de personnes justes (je pense à l'UPR et François Asselineau) soit une véritable démocratie (je pense à Étienne Chouard).
Édit : dans tous les cas il faut une vraie démocratie !