Chronique d'un empire en pleine déliquescence, qui devra rapidement choisir entre la remise en question complète de son fonctionnement (national et international), ou la disparition pure et simple.
Historique des pipelines Nord Stream, les raisons de leurs mises en place, les conséquences de leurs destructions.
En bref, outre la Russie, le grand gagnant de cette histoire est encore une fois les Etats-Unis, qui ont parfaitement joué leur partition. En effet, la vente de leur GNL à prix d'or aux pays d'Europe (afin de remplacer le gaz russe), leur assure des rentrées d'argent considérables pour de nombreuses années. Sans parler du fait qu'ils ont réussi à transformer la dépendance des pays d'Europe au gaz russe, en une dépendance au GNL américain.
Je leur tire mon chapeau.
Même si on ne m'enlèvera pas de l'idée de les américains sont des parasites de l'humanité à plus d'un titre, force est de constater qu'ils ont, encore une fois, préservé les intérêts de leur pays. Quand je vois la nullité pathologique avec laquelle les euro-fanatiques prennent des décisions systématiquement défavorables aux peuples des pays d'Europe, je ne peux qu'espérer un réveil des consciences, avant que la situation, déjà peu reluisante, ne se transforme en cauchemar permanent.
Documentaire qui parle des enjeux géopolitiques autour de la mer de Chine méridionale, de Taïwan, des routes commerciales stratégiques et du gigantesque jeu de go qui se joue dans la région, dans un contexte de développement fulgurant de la Chine, et de décadence des États-Unis.
Les États-Unis sont sur une très mauvaise pente financière dont il semble que la sortie sera difficile, étant donné les intérêts propres et les objectifs visés par l'État Profond américain.
Peut-être assisterons nous un jour à l'effondrement de l'économie américaine au profit de l'économie chinoise en plein boom.
Conférence "L’état du monde : une approche géopolitique et économique" avec Olivier Delamarche et Pierre Sabatier pour la partie économique et Alain Juillet pour la partie géopolitique, à l'École de Guerre, en direct à 18h30 le 27/09/2018.
Les Etats Unis veulent conquérir et contrôler le monde. Et ce n'est pas une lubie sortie de l'esprit d'un illuminé paranoïaque. Il s'agit d'un aveu à peine masqué de l'assistant du secrétaire d'État pour l'Europe et l'Eurasie, Wess Mitchell. Dans son discours devant le Sénat américain, celui-ci dit très clairement qu'il faut punir la Russie car elle empêche les Etats Unis d'établir sa suprématie sur le monde.
Quelle insolence de la part de cet état (et de la Chine son allié) de se mettre en travers du chemin du leader du Monde Libre (comme les Etats Unis aiment s'auto-qualifier). La guerre, qu'elle soit technologique, hybride, ou culturelle est la seule façon de faire rentrer dans le rang ces pays voyous (ie qui refusent de plier le genou), à l'image des pays de l'UE, si complaisants à l'égard de l'oncle Sam.
Mitchell prétend même, le plus sérieusement du monde, que la politique étrangère agressive des États-Unis qui dure depuis des décennies, est de la faute pleine et entière de la Russie.
Bref. En ce qui nous concerne, tant que nous serons enchaînés à l'Union européenne, notre avenir sera décidé par d'autres. Il reste deux forces ayant un poids géopolitique de niveau mondial : la Russie et la Chine. Les Etats Unis feront tout pour les annihiler (je pèse mes mots), et la bataille d'influence a déjà commencé.
Le modèle universaliste français me plaît quand même bien plus que ceux cités plus haut. J'ai toujours l'espoir d'une troisième voix, celle de la France. Mais pour ça, il faut un minimum de bonne volonté.
#FREXIT