A propos des variables de type local en Bash.
Tout d'abord, la sécurité.
Afin d'écrire plus rapidement, on se retrouve souvent à déclarer et initialiser la variable en même temps :
local var="plouf plouf"
Sauf qu'en faisant ça, l'ordre d'exécution est le suivant :
Ce qui signifie que la variable reste accessible pendant un instant au niveau global. Il faut donc mieux faire la déclaration et l'instanciation en deux temps :
local var
var="plouf plouf"
Ce qui m'amène au deuxième point. Une fois qu'une variable a été déclarée local, il n'est pas besoin de remettre le mot-clef local à chaque instanciation. Ainsi, si je considère le script suivant :
#/usr/bin/env bash
ma_fonction()
{
local var = "ALEX"
echo "$var"
var="TOM"
echo "$var"
}
ma_fonction
echo "<$var>"
La sortie sera :
ALEX
TOM
<>
Un moyen de créer des répertoires plus rapidement.
Je veux créer des répertoires ayant un nom basé sur le même modèle. Par exemple REPERTOIRE.ABC.08
.
Pour créer tous les répertoires de 08 à 14, je peux utiliser une boucle for dans laquelle un compteur s'incrémente dans une string, laquelle est passée à mkdir.
Ou alors je peux utiliser une capacité de la commande mkdir :
mkdir REPERTOIRE.ABC.{08..14}
# Ce qui me donne :
ls -a
REPERTOIRE.ABC.08
REPERTOIRE.ABC.09
REPERTOIRE.ABC.10
REPERTOIRE.ABC.11
REPERTOIRE.ABC.12
REPERTOIRE.ABC.13
REPERTOIRE.ABC.14
Je peux utiliser une suite de lettres :
mkdir REPERTOIRE.{a..f}
# Ce qui me donne :
ls -a
REPERTOIRE.a
REPERTOIRE.b
REPERTOIRE.c
REPERTOIRE.d
REPERTOIRE.e
REPERTOIRE.f
Je peux utiliser plusieurs "suites" dans le même motif. Attention toutefois, car toutes les combinaisons seront créees :
mkdir REPERTOIRE.{a..c}_{0..3}
# Ce qui me donne :
ls -a
REPERTOIRE.a_0
REPERTOIRE.a_1
REPERTOIRE.a_2
REPERTOIRE.a_3
REPERTOIRE.b_0
...
REPERTOIRE.c_3
Le bonus de fin : je peux parcourir une suite de nombres avec un pas supérieur à 1 :
# Pour un pas de 2
mkdir REPERTOIRE.{1..7..2}
# Ce qui me donne :
ls -a
REPERTOIRE.1
REPERTOIRE.3
REPERTOIRE.5
REPERTOIRE.7
Edit : si au lieu d'une suite de caractères je veut utiliser une liste de valeurs prédéfinies je peux utiliser la virgule :
mkdir dossier_{toto,1,007,AZ}
# Ce qui me donne
ls -a
dossier_toto
dossier_1
dossier_007
dossier_AZ
Pour une arborescence, j'utilise aussi l'option -p :
mkdir -p parent{1..4}/enfant{bill,bob,ben}
# Ce qui me donne
tree
.
├── parent1
│ ├── enfantben
│ ├── enfantbill
│ └── enfantbob
├── parent2
│ ├── enfantben
│ ├── enfantbill
│ └── enfantbob
├── parent3
│ ├── enfantben
│ ├── enfantbill
│ └── enfantbob
└── parent4
├── enfantben
├── enfantbill
└── enfantbob
Pour mémoire.
Comment extraire la n-ème ligne d'une fichier en bash?
Soit le fichier suivant :
Ligne 01
Ligne 02
Ligne 03
Ligne 04
Ligne 05
Ligne 06
Ligne 07
Avec l'outil sed :
# J'extrais la 4eme ligne du fichier
cat mon_fichier | sed "4q;d"
# Ce qui donne
Ligne 04
# J'extrais la 67eme ligne (avec une variable)
var="67"
cat mon_fichier | sed "${var}q;d"
Aujourd'hui je suis tombé sur ça :
for i in $(seq 0 $var)
do
echo "bla bla bla"
done
Il s'agit d'une des multiples façons d'utiliser la boucle for en bash. Sauf que :
Depuis la version 4 de bash qui, je le rappelle, est sortie en février 2009, il existe une nouvelle façon d'utiliser la boucle for :
# Pour i de 1 à $var par pas de 1
for (( i=1; i<=$var; i++ ))
do
echo "bla bla bla"
done
Ou encore :
# Pour i de 3 à 47 par pas de 4
for i in {3..47..4}
do
echo "bla bla bla"
done
Il serait temps de s'y mettre !
Afin d'éviter de créer des scripts troués, une bonne pratique est d'utiliser le double-tiret -- pour marquer la fin des options d'une commande bash.
En effet, supposons que je veuille lister les fichiers d'un répertoires. Rien n'empêche qu'un répertoire s'appelle -o et active donc l'option associée. Pour signifier à la commande ls d'ignorer ce qui suit mes options je procède ainsi :
# Mon répertoire s'appelle "-o -a"
var="-o -a"
# J'ajoute un double-tiret pour signifier la fin des options
ls -l -- "$var"
# Une fois la variable évaluée, la commande ressemblera à ceci
ls -l -- -o -a
# Et seule l'option -l sera prise en compte
Cette convention est reprise par toutes les commandes built-in de bash (+ d'autres shells comme csh et sh) sauf une poignée (true, false, echo et eval).
J'avais fais quelques tests il y a quelques mois, pour voir ce qu'on pouvait faire en "hackant" les options des commandes. Pour ls c'est ennuyeux. Mais il suffit d'imaginer les conséquences avec rm par exemple ...
Note à moi-même : il faudra que j'essaie getopt pour créer un parseur d'options en bash.
La même chose mais avec l'outil sed cette fois.
Je veux donc afficher ce qui se trouve entre deux motifs, mais en utilisant des variables à la place des motifs. J'utilise le fichier suivant :
Ce fichier est un fichier particulier
car il contient un passage sensible situé
entre MOTIF_01 et
une balise
de fin
appelée MOTIF_02. Il s'agit d'extraire
ce qui se situe entre les deux.
Pour cela j'utilise sed de la façon suivante :
# Le cas classique avec MOTIF_01 et MOTIF_02
cat mon_fichier | sed -n "/MOTIF_01/,/MOTIF_02/p"
# Ce qui me donne
entre MOTIF_01 et
une balise
de fin
appelée MOTIF_02. Il s'agit d'extraire
En fait, cela me donne ce qui se trouve entre les lignes comprenant les motifs, en plus des lignes comprenant les motifs. Après ça, un substitution avec sed "s///" finit le travail.
# En utilisant des variables (il suffit de les ajouter aux motifs)
cat mon_fichier | sed -n "/MOTIF_01$VAR_01/,/$VAR_02/p"
Cette fois c'est une capacité de l'outil awk qui m'intéresse.
Comment afficher ce qui se trouve entre deux motifs ? Le point fort est que cette méthode fonctionne même si les motifs ne sont pas sur la même ligne :
# J'affiche ce qui se trouve entre le motifs MOTIF_01 et MOTIF_02
cat mon_fichier | awk "/MOTIF_01/,/MOTIF_02/"
Dans ce cas, les motifs sont affichés avec ce qui les sépare. Le résultat peut ressembler à quelque chose comme ça :
bla bla bla MOTIF_01 toc
//Plein de trucs se trouvant entre les motifs
paf pouf MOTIF_02 plouf plouf
Une option bien utile de l'outil grep.
Je veux chercher un motif dans un fichier texte. Mais je veux également afficher un certain nombre de lignes avant/après ce motif. J'utilise le fichier suivant :
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Pour cela, j'utilise les options -A et -B de grep ainsi :
# En plus du motif recherché, j'affiche 2 lignes au-dessus et 3 lignes en-dessous
cat mon_fichier | grep -E " turpis aliquam " -A3 -B2
Ce qui me donne
Integer sit amet augue est.
Vivamus vestibulum pretium ex.
Praesent in nunc nec turpis aliquam porttitor.
Etiam leo quam, bibendum nec velit eget, aliquam malesuada justo.
Aliquam sit amet dapibus enim.
Proin eget velit vehicula, vulputate augue eget, maximus diam.
Il faut lire ces options comme :
Le nombre qui les suit indique le nombre de lignes à garder avant/après.
Si le nombre de lignes à garder avant/après est le même, alors je peux utiliser l'option -C :
# En plus du motif recherché, j'affiche 1 ligne au-dessus et en-dessous
cat mon_fichier | grep -E "amet dapibus" -C1
Ce qui me donne
Etiam leo quam, bibendum nec velit eget, aliquam malesuada justo.
Aliquam sit amet dapibus enim.
Proin eget velit vehicula, vulputate augue eget, maximus diam.
Tant qu'à parler d'astuces : j'utilise ce comportement depuis un certain temps maintenant. Il s'avère que dans Nemo (le gestionnaire de fichiers de Cinnamon), on peut annuler la suppression ou le déplacement d'un fichier. Pour cela, il suffit de faire un CTRL + Z dans la fenêtre du répertoire où à été réalisée l'action.
Un disque dur mécanique se met en stand-by après une certaine durée pour économiser de l'énergie. Résultat? Quand je souhaite y accéder, le moteur qui fait tourner les disques doit se remettre en mouvement, et cela prend toujours un certain temps (plusieurs secondes).
Pour régler le temps au-delà duquel le disque se met en "veille" je peux utiliser l'outil hdparm (Linux) :
# J'affiche les informations relatives au disque sda
sudo hdparm -I /dev/sda
Puis je regarde la ligne Advanced power management level.
Quelques infos sur ce nombre tirées de cette page (traduction du manpage) :
-S
Paramétrer le temps mort du stand-by de périphérique.Usage :
0 : désactive ; le périphérique ne rentrera pas en mode stand-by.
De 1 à 240 : spécifie des multiples de 5 secondes, avec des temps morts de 5 secondes à 20 minutes.
De 241 à 251 : spécifie de 1 à 11 unités de temps de 30 minutes chacune, avec des temps morts de 30 minutes à 5 h 30.
252 : spécifie un temps mort de 21 minutes.
253 : est une période de temps mort définie par le fabriquant, entre 8 à 12 heures.
254 : réservée !
255 : est interprétée comme 21 minutes plus 15 secondes.
Pour changer le temps de stand-by, il suffit d'utiliser correctement ces valeurs :
# Pour désactiver le stand-by
sudo hdparm -S 0 /dev/sda
# Pour le fixer à 2 minutes (5 secondes x 24)
sudo hdparm -S 24 /dev/sda
# Pour le fixer à 01h30 (30 minutes * 3)
sudo hdparm -S 243 /dev/sda
Attention: ne pas confondre avec l'option -s (minuscule) qui n'a pas du tout le même effet !
Sinon, tu pouvais :
- lancer gparted
Le disque n'apparaissait pas dans GParted. Tu penses bien que j'ai essayé avant de tenter la solution CLI.
Je garde ça sous le coude.
Différentes façon de comparer le contenu de deux répertoires.
Pour connaître le path d'un script à l'intérieur de ce même script, il faut utiliser :
PATH=${BASH_SOURCE[0]}
Au lieu de :
PATH=$0
En effet, la première méthode retourne le path du script courant même s'il est sourcé (ie lancé comme ceci : ./script.sh).
Aujourd'hui j'ai voulu essayer mon nouvel adaptateur SATA/USB pour lire un disque dur 3,5 pouces. Il dispose d'un cable d'alimentation à brancher sur l'adaptateur. Et ça n'a pas marché :-(
J'ai donc vérifié que l'adaptateur fonctionnait avec un disque 2,5 pouces (sans alimentation donc). Ok.
J'ai rebranché le disque 3,5 pouces :
/dev
ni dans /sys/bloc
;dmesg
. Je n'ai malheureusement pas noté la trace à ce moment là. Je me souviens simplement que les logs disaient quelque chose du genre DO_NOT_CONNECTED et error = -32.Et puis je me suis rappelé que le disque était neuf. Donc jamais formaté.
Problème : comment formater un disque invisible?
En effet il faut indiquer à fdisk quel disque formater (ex: /dev/sdc
).
J'ai résolu le problème en redémarrant le PC puis en passant en mode console dès l'écran de connexion avec CTRL + ALT + F1 :
# Miracle ! je vois un disque supplémentaire (/dev/sdc en l'occurence)
ls -la /dev | grep sd
sudo cfdisk /dev/sdc
/dev
(sdc chez moi);sudo fdisk -l
Je constate alors que ma nouvelle partition apparaît avec toutes ses infos.
Je peux alors revenir en mode graphique avec CTRL+ ALT + F7 et m'authentifier.
Pour formater ma partition en ext4, je peux utiliser GParted ou bien grâce au terminal :
sudo mkfs.ext4 /dev/sdc1
Mon disque apparaît alors dans le gestionnaire de fichiers.
Pour info :
Edit : il est possible que le disque ne soit pas accessible en écriture dans Nemo (ou quel que soit le gestionnaire de fichiers). Il faut alors se servir du terminal :
# Pour changer le propriétaire du répertoire (root par défaut) :
sudo chown mon_utilisateur:mon_utilisateur /media/REPERTOIRE_DE_MONTAGE
# Pour changer les droits sur le répertoire :
sudo chmod u+rwx /media/REPERTOIRE_DE_MONTAGE
mediainfo, l'outil en CLI à mettre dans les utilitaires indispensables !
Pour insérer un caractère Unicode dans un texte sous GNU/Linux :
CTRL + SHIFT + u
;Par exemple :
On peut évidemment utiliser les chiffres du pavé numérique ou du clavier.
Sous Windows c'est un autre système que je n'ai pas testé.
Dans mon cas il s'agit du bureau Cinnamon avec le gestionnaire de fichiers Nemo. Pour avoir la vue des fichiers en mode liste par défaut (au lieu des icônes) :
La commande whois sous Linux ne retourne pas toutes les informations attendues (par exemple le Registrant Name). On voit en effet des différences entre un Whois réalisé sur un site internet, et un Whois réalisé dans un terminal. Pour palier à ça, il faut procéder en deux temps :
1) d'abord lancer la commande classique :
whois google.com
2) Ensuite, il faut refaire une demande en spécifiant le whois du registrar. Il est disponible à la ligne Registrar WHOIS Server :
whois google.com -h whois.markmonitor.com
On obtient alors les infos souhaitées.
Pour éviter de faire cette double manipulation à chaque fois, on peut faire un petit script et le mettre dans le PATH :
#!/usr/bin/env bash
domain_search="$1"
# Isole le domaine whois du registrar
regws=`whois "$domain_search" | grep "Registrar WHOIS Server" | sed "s/^.*:[ ]*\(.*\)$/\1/"`
# Affiche le whois complet dans le terminal
whois "$domain_search" -h "$regws"